EZECHIEL. 175
qu’il a donné aux Juifs des préceptes qui ne font pas bons.
Voilà pourquoi la synagogue interdisait aux jeunes
gens une lecture qui pouvait faire douter de
l’irréfragabilité des lois de Moife.
Les censeurs de nos jours sont encore plus étonnés
du chapitre XVI d’Ezéchiel: voici comme le prophète
s’y prend pour faire connaître les crimes de Jérusalem.
Il introduit le Seigneur parlant à une fille , et le
Seigneur dit à la fille : Lorsque vous naquîtes, on ne
vous avait point encore coupé le boyau du nombril.ont
ne vous avait point saiée , vous étiez toute nue , j’eus
pitié de vous; vous êtes devenue grande , votre sem
s’est formé , votre poil a paru , j’ai passé , je vous ai
vue, j’ai connu que c’était le temps des amans ; j’ai
couvert votre ignominie; je me suis étendu sur vous
avec mon manteau ; vous avez été à moi ; je vous ai
lavée, parfumée, bien habillée, bien chaussée ; je vous
ai donné une écharpe de coton , des bracelets , un
collier ; je vous ai mis une pierrerie au nez, des pendans
d’oreilles , et une couronne sur la tête etc.
Alors, ayant confiance à votre beauté , vous avez
forniqué pour votre compte avec tous les passans... .
Et vous avez bâti un mauvais lieu... et vous vous
êtes prostituée jusque dans les places publiques , et
vous avez ouvert vos jambes à tous les passans....
et vous avez couché avec des Egyptiens.... et enfin ,
vous avez payé des amans, et vous leur avez fait des
présens, afin qu’ils couchassent avec vous.... et en
payant au lieu d’être payée, vous avez fait le contraire
des autres filles. ... Le proverbe est, telle mère,
telle fille, et c’est ce qu’on dit de vous etc.
On s’élève encore davantage contre le chap. XXIII.
qu’il a donné aux Juifs des préceptes qui ne font pas bons.
Voilà pourquoi la synagogue interdisait aux jeunes
gens une lecture qui pouvait faire douter de
l’irréfragabilité des lois de Moife.
Les censeurs de nos jours sont encore plus étonnés
du chapitre XVI d’Ezéchiel: voici comme le prophète
s’y prend pour faire connaître les crimes de Jérusalem.
Il introduit le Seigneur parlant à une fille , et le
Seigneur dit à la fille : Lorsque vous naquîtes, on ne
vous avait point encore coupé le boyau du nombril.ont
ne vous avait point saiée , vous étiez toute nue , j’eus
pitié de vous; vous êtes devenue grande , votre sem
s’est formé , votre poil a paru , j’ai passé , je vous ai
vue, j’ai connu que c’était le temps des amans ; j’ai
couvert votre ignominie; je me suis étendu sur vous
avec mon manteau ; vous avez été à moi ; je vous ai
lavée, parfumée, bien habillée, bien chaussée ; je vous
ai donné une écharpe de coton , des bracelets , un
collier ; je vous ai mis une pierrerie au nez, des pendans
d’oreilles , et une couronne sur la tête etc.
Alors, ayant confiance à votre beauté , vous avez
forniqué pour votre compte avec tous les passans... .
Et vous avez bâti un mauvais lieu... et vous vous
êtes prostituée jusque dans les places publiques , et
vous avez ouvert vos jambes à tous les passans....
et vous avez couché avec des Egyptiens.... et enfin ,
vous avez payé des amans, et vous leur avez fait des
présens, afin qu’ils couchassent avec vous.... et en
payant au lieu d’être payée, vous avez fait le contraire
des autres filles. ... Le proverbe est, telle mère,
telle fille, et c’est ce qu’on dit de vous etc.
On s’élève encore davantage contre le chap. XXIII.