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en 1490, fit un voyage ä Jerusalem pour s’assurer par lui-meme de la distance exacte d’une
Station ä l’autre. On pre'tend qu’ä son retour ne retrouvant plus les mesures qu’il avait apportdes,
cet amateur rigoureux de l’exactitude, fit une seconde fois le pelerinage de la terre sainte.
Quoi qu’il en soit de la verite de ce recit, on peut voir par la St. Vierge tiree de la 6me Sta-
tion comment Kraft a su eviter les formes, anguleuses qui e'taient les faules de son dpoque, et
ä quelle dignite et grandeur il a su s’elever dans ses figures principales.
Nous sommes heureux de pouvoir enfin nommer avec certitude l’auteur de ce chef-d’oeuvre
tandis que la plupart des morceaux precedents n’avaient pu, que par supposition, etre atribue ä tel
ou tel maitre, gräce a l’obscurite profonde qui rägne encore sur les lers siecles de la sculpture
Nurembergeoise.
Malheureusement, la plupart des documents qui auraient pu jeter quelque jour sur ces temps
lä, ont ete perdus, ensorte qu’il y a peu d’espoir que l’avenir parvienne ä soulever le voile qui
recouvre cette epoque.
PLANCHE 7.
I<a Sie. Vierge et Fenfant Jesus sous une couronne
tenue par des anges.
Cette groupe, tir^e d’un tableau en pierre de l’eglise Catholique, a dtd commandd ä Adam
Krast par la famille Pergersdorfe r, quiest repre'sentdc ä genoux et de grandeur naturelle d’un
cötö du tableau, tandis que de l’autre on voit plusieurs autres personnes inconnues dans une atti-
tude recueillie.
Le manteau de la St. Vierge, tenu en l’air par des anges, surmonte le tout ensemble, et la
maniüre charmante dont la tete de Marie est incliue'e vers l’enfant J^sus, ainsi que la gräce qui
regne dans cette groupe, fait oublier que Kraft, malgrd le fini d’exe'cution de ce tableau, a peut
etre trop Charge les draperies de ses figures principales.
en 1490, fit un voyage ä Jerusalem pour s’assurer par lui-meme de la distance exacte d’une
Station ä l’autre. On pre'tend qu’ä son retour ne retrouvant plus les mesures qu’il avait apportdes,
cet amateur rigoureux de l’exactitude, fit une seconde fois le pelerinage de la terre sainte.
Quoi qu’il en soit de la verite de ce recit, on peut voir par la St. Vierge tiree de la 6me Sta-
tion comment Kraft a su eviter les formes, anguleuses qui e'taient les faules de son dpoque, et
ä quelle dignite et grandeur il a su s’elever dans ses figures principales.
Nous sommes heureux de pouvoir enfin nommer avec certitude l’auteur de ce chef-d’oeuvre
tandis que la plupart des morceaux precedents n’avaient pu, que par supposition, etre atribue ä tel
ou tel maitre, gräce a l’obscurite profonde qui rägne encore sur les lers siecles de la sculpture
Nurembergeoise.
Malheureusement, la plupart des documents qui auraient pu jeter quelque jour sur ces temps
lä, ont ete perdus, ensorte qu’il y a peu d’espoir que l’avenir parvienne ä soulever le voile qui
recouvre cette epoque.
PLANCHE 7.
I<a Sie. Vierge et Fenfant Jesus sous une couronne
tenue par des anges.
Cette groupe, tir^e d’un tableau en pierre de l’eglise Catholique, a dtd commandd ä Adam
Krast par la famille Pergersdorfe r, quiest repre'sentdc ä genoux et de grandeur naturelle d’un
cötö du tableau, tandis que de l’autre on voit plusieurs autres personnes inconnues dans une atti-
tude recueillie.
Le manteau de la St. Vierge, tenu en l’air par des anges, surmonte le tout ensemble, et la
maniüre charmante dont la tete de Marie est incliue'e vers l’enfant J^sus, ainsi que la gräce qui
regne dans cette groupe, fait oublier que Kraft, malgrd le fini d’exe'cution de ce tableau, a peut
etre trop Charge les draperies de ses figures principales.