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L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867 ILLUSTRÉE.
sants entrelacés trois par trois, et, dans le
t>as, un double D. Nous ferons observer que,
pour ce volume comme pour celui de Cane-
vari, le titre est inscrit seulement sur les
plats. L'usage n'existait pas encore de mettre
les titres sur le dos des volumes. On ne trouve
des titres inscrits à dos entre deux nerfs que
sur deux ou trois volumes de Grolier, c'est-
à-dire d'une façon tout à fait exceptionnelle.
Aussi, les livres étaient-ils rangés les uns
sur les autres dans les bibliothèques et non
placés debout côte à côte.
Il n'y a pas de plus belles reliures que celles
dont nous venons de donner un aperçu his-
torique en même temps que les spécimens.
MUSÉE RÉTROSPECTIF : RELIURE DE HENRI II. (Collection de M. le marquis de Ganay.)
Les relieurs célèbres de notre temps ne font
que les imiter, heureux quand ils choisissent
de pareils modèles, sobres et purs, d'un goût
exquis et consommé.
L. ASSELINE.
III
Hamon.
Par/ri les artistes contemporains, il en
e':t peu qui soient aussi sympathiques au
public que celui dont nous reproduisons
aujourd'hui un des plus charmants ta-
bleaux. Louis . Hamon est un de ces pri-
vilégiés qui sont bien vus de tout le,
monde: il est aimé de ceux-là même-qui
MUSÉE RÉTROSPECTIF : RELIURE DE CANEVARIUS. (Collection A. Firmin Didot.)
le critiquent, et il charme ceux qui lui
résistent.
Ce fut une joie pour tout ce qui aime la
grâce, l'esprit, l'originalité, la naïveté mali-
cieuse, que l'éclosion de ce talent qui n'avait
point d'analogie dans l'art contemporain.
Une corde nouvelle était ajoutée à la lyre,
ou plutôt une nouvelle couleur à la palette.
Il sortait avec Gérôme de l'atelier d'un des
hommes les plus distingués de notre époque,
de l'auteur de ce ravissant tableau, une des
parles du Luxembourg. « Les illusions per-
dues. »
J'ai nommé M. Gleyre.
Tous deux débutèrent presque en même
L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867 ILLUSTRÉE.
sants entrelacés trois par trois, et, dans le
t>as, un double D. Nous ferons observer que,
pour ce volume comme pour celui de Cane-
vari, le titre est inscrit seulement sur les
plats. L'usage n'existait pas encore de mettre
les titres sur le dos des volumes. On ne trouve
des titres inscrits à dos entre deux nerfs que
sur deux ou trois volumes de Grolier, c'est-
à-dire d'une façon tout à fait exceptionnelle.
Aussi, les livres étaient-ils rangés les uns
sur les autres dans les bibliothèques et non
placés debout côte à côte.
Il n'y a pas de plus belles reliures que celles
dont nous venons de donner un aperçu his-
torique en même temps que les spécimens.
MUSÉE RÉTROSPECTIF : RELIURE DE HENRI II. (Collection de M. le marquis de Ganay.)
Les relieurs célèbres de notre temps ne font
que les imiter, heureux quand ils choisissent
de pareils modèles, sobres et purs, d'un goût
exquis et consommé.
L. ASSELINE.
III
Hamon.
Par/ri les artistes contemporains, il en
e':t peu qui soient aussi sympathiques au
public que celui dont nous reproduisons
aujourd'hui un des plus charmants ta-
bleaux. Louis . Hamon est un de ces pri-
vilégiés qui sont bien vus de tout le,
monde: il est aimé de ceux-là même-qui
MUSÉE RÉTROSPECTIF : RELIURE DE CANEVARIUS. (Collection A. Firmin Didot.)
le critiquent, et il charme ceux qui lui
résistent.
Ce fut une joie pour tout ce qui aime la
grâce, l'esprit, l'originalité, la naïveté mali-
cieuse, que l'éclosion de ce talent qui n'avait
point d'analogie dans l'art contemporain.
Une corde nouvelle était ajoutée à la lyre,
ou plutôt une nouvelle couleur à la palette.
Il sortait avec Gérôme de l'atelier d'un des
hommes les plus distingués de notre époque,
de l'auteur de ce ravissant tableau, une des
parles du Luxembourg. « Les illusions per-
dues. »
J'ai nommé M. Gleyre.
Tous deux débutèrent presque en même