DEDICATOIRE. vîj
utiles, à fa compositwn ; persectionner fon arme-
ment ; lui sournir les moyens d'établir plus de con-
cert avec VInsanterie, dans les mouvements géné-
raux qu occafionnent les batailles, ou les combats
rendus par de gros détachements ; réprimer, s'il
ejl possible , son trop £ ardeur dans les charges ;
lui saire adopter un syfleme d'économie bien enten-
du ,fur la manière desourrager en temps de guerre,
SC s'occuper, toutes les sois quelle prend les armes,
de lui épargner des travaux fuperssus, par une
méthode fuivie SCsoutenue, d'un bout à l'autre, de
chaque campagne.
Avec ces moyens, SIRE, qui sorment la bafe
principale du travail que j'ai entrepris, qui tous
sont pqssibles, peu difpendieux SC saciles à établir,
Votre Majesté', je le répète, peut être apu-
rée Savoir la meilleure Cavalerie quipuise jamais
exifler. Si, par mes soins, j'ai pu abréger les lon-
gueurs de son injlruclion, saire connoitre le vrai,
& prouver a ce Corps toute Vétendue de ses sorces,
je me serai, du moins en quelque sorte, acquitté de
l'obligation que j'ai contractée envers uneNation,
qui a reçu dans son sin ma Famille expatriée, &
envers ses Souverains, de qui je tiens mon exiftence*
Ce motis, qui a conduit toutes mes démarches,
utiles, à fa compositwn ; persectionner fon arme-
ment ; lui sournir les moyens d'établir plus de con-
cert avec VInsanterie, dans les mouvements géné-
raux qu occafionnent les batailles, ou les combats
rendus par de gros détachements ; réprimer, s'il
ejl possible , son trop £ ardeur dans les charges ;
lui saire adopter un syfleme d'économie bien enten-
du ,fur la manière desourrager en temps de guerre,
SC s'occuper, toutes les sois quelle prend les armes,
de lui épargner des travaux fuperssus, par une
méthode fuivie SCsoutenue, d'un bout à l'autre, de
chaque campagne.
Avec ces moyens, SIRE, qui sorment la bafe
principale du travail que j'ai entrepris, qui tous
sont pqssibles, peu difpendieux SC saciles à établir,
Votre Majesté', je le répète, peut être apu-
rée Savoir la meilleure Cavalerie quipuise jamais
exifler. Si, par mes soins, j'ai pu abréger les lon-
gueurs de son injlruclion, saire connoitre le vrai,
& prouver a ce Corps toute Vétendue de ses sorces,
je me serai, du moins en quelque sorte, acquitté de
l'obligation que j'ai contractée envers uneNation,
qui a reçu dans son sin ma Famille expatriée, &
envers ses Souverains, de qui je tiens mon exiftence*
Ce motis, qui a conduit toutes mes démarches,