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i TRAITÉ SUR LA CAVALERIE.

D E V É Q U I T A T10 N.
IL est nécessaire, avant de paner aux manœuvres de détail, de
parler des principes qui peuvent procurer aux Officiers ôc" aux
Cavaliers les moyens de savoir gouverner leurs chevaux. On va
traiter cet objet succindtement, quoiqu'on en sente toute l'im-
portance.
Je dis succin&ement, parce que je ne compte pas entrer, dans
ce moment-ci, dans tous les détails qu'embrasse l'art de monter à
cheval, ne regardant comme utile pour la Cavalerie, que ce qui
se réduit à l'indispensable, pour mettre chacun des individus qui
composent un Escadron, en état d'exécuter toutes les manœuvres
qu'on peut en exiger à la guerre.
Il seroit avantageux, sans doute, que tous les Officiers & les
Cavaliers pussent être d'excellents Ecuyers. Mais comme il seroit
à craindre, qu'en voulant pousser trop loin la théorie des princi-
pes d'Equitation, la véritable instruétion militaire, qui seule peut
donner la clef de ces grandes manœuvres, si nécessaires pour ga-
gner des batailles, n'en fût infiniment retardée ; on établira comme
un principe, duquel tout homme, qui a de la Cavalerie à former,
ne doit jamais s'écarter, que tout Cavalier qui aura étudié quatre
mois sous un bon Instru&eur, doit, sans hésiter, être placé dans
un Escadron ; sans quoi la Cavalerie ne sera jamais, en totalité,
en état d'exécuter ces especes de mouvements, qui, par leur en-
semble de leur rapidité , peuvent, dans l'occasion, décider du
succès.
Mais, autant je crois être fondé à insister, pour que le Gouver-
nement forme , dans les principales Villes du Royaume, des Ma-
faisok^pamr neges Militaires, * autant j'insîsterai, pour que ceux qui seront
CaSedefque chargés des différentes Ecoles d'Equitation proposées, ne suivent
mencé c°en~ qu'une seule &C unique méthode, dans leur manière de transmettre
■*74.8 > ,iequei à. ieurs £cojiers les principes qu'ils auroient reçus eux-mêmes.
avoïc ete lu s 1 X ■»
rembieïd'ins" 11 seroic donc à desirer que la Cour fît choix d'un homme qui
pedeurs, où joignît au talent de rEquitadon, une connoissance suffisante des
-M. à Argen- ' ° +
ionprésîdoit. manœuvres de la Cavalerie, afin de ne pas porter unitruchon du
 
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