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De VEquitation. y
Cavalier au-delà des bornes où elle doit s'arrêter, pour qu'il sâche
tout ce qu'il doir lavoir, & rien de plus, si ce n'est à l'égard d'un
certain nombre d'hommes par Régiment, destinés à devenir, par
la suite, eux-mêmes des Instruâeurs, auxquels on pourroic donner
des connoiisances un peu plus étendues.
Et comme il est d'usage dans la Cavalerie Françoise, que sar
trois années elle n'en passe qu'une en garnison, * &: les deux au-
tres en quartier d'hiver, je voudrois que, pour ceux qui se trou-
vent dans ce dernier cas, le Minisïre permît, qu'au défaut de
Manèges couverts, dont il est à craindre qu'on ne trouve Tétablis-
sement trop dispendieux, chaque Régiment pût se procurer un
emplacement qu'il feroit sabler, s'il se trouvoit à portée d'une ri-
vière, ou arranger, autant bien qu'on le pourroic, avec du croc-
tin, qu'il fût entouré de pieux, ainsi qu'on en verra un modèle
dans la première Planche figurée, ê£ que cela se fit de la manière
la moins couteuse, pourvu toutesois qu'il en résultât un terrein
propre à exercer les hommes ô£ les chevaux.
Je répéterai donc, qu'autant je crois utile qu'il y ait une Ecole
d'Equitation , où tous les Régiments de Cavalerie &c de Dra-
gons enverroient puiser les mêmes principes, autant je pense qu'il
seroit dangereux d'en établir un plus grand nombre, par l'incon-
vénient énorme qu'il y auroit à en confier la conduite à différents
hommes de chevaux, qui, quoiqu'aussi habiles les uns que les
autres, pourraient cependant former leurs Elevés sur des principes
différents -, variété sî contraire au bien de la chose , qu'il ne faut
pas être Militaire, pour en sentir la conséquence.
Je voudrois que l'homme de cheval que le Gouvernement choi-
siroit pour le mettre à la tête de toutes les Ecoles d'Equitation Mi-
litaire du Royaume, eût, en sus de la connoissance de son art, 6C
de celle des manœuvres de la Cavalerie, le grade d'Offîcier-Géné-
ral, Se qu'il pût joindre à beaucoup de douceur, toute la fermeté
néceisaire pour se faire craindre &C respecf er.
Quoique je regarde comme une chose avantageuse aux progrès
de la Cavalerie, l'établissement d'une Ecole d'Equitation, je con-
sîdere toutefois comme une chose plus indispensable encore , de
ne pas suspendre pour cela le travail particulier des Régiments, du
côté de leur instru£tion militaire 5 parce que tant de circonslances

* Travail de
1748.
 
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