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< 74^'

S TRAITÉ SUR LA CAVALERIE.
peuvent , au moment qu'on y pense le moins, entraîner un grand
Etat dans une guerre imprévue > qu'il vaut encore mieux avoir une
grande quantité de Cavaliers, tous mauvais Ecuyers, mais accou-
tumés à se mouvoir ensemble, que d'en avoir un petit nombre bien
instruits dans l'art de monter à cheval, tandis que les Régiments
ne seroient pas en état d'exécuter les manœuvres qu'on auroit à
leur faire faire devant l'ennemi.
* Travail de Dans la dernière guerre de 1740, * quoiqu'il ne fût pas en-
core question des Manèges Militaires que je propose, il y avoir
pourtant quelques Régiments assez bien exercés, pour qu'on fût sûr
de pouvoir leur faire exécuter les manœuvres les plus difficiles &C
les plus accélérées. Celui d'Orléans entr'autres, dont j'ai eu l'hon-
neur d'être Colonel, quoique entièrement dépourvu d'Ecuyers,
n'en a pas moins servi d'instrument, de guide &C de base à tous
les principes contenus dans le présent Ouvrage, 8c il n'en est pas
moins à délirer que le Gouvernement fasse rédiger une Ordon-
nance qui puiise être permanente, ô£ où chaque Officier de Cava-
lerie ait sous les yeux des préceptes, dont il ne lui soit pas libre de
s'écarter.
Cet objet, sélon moi, est d'autant plus essentiel, que comme les
Officiers de Cavalerie ?ne sont point d'accord entr'eux sur les pré-
ceptes, il faut de nécessité que la Cour fixe leur opinion, par une
Ordonnance définitive. Trop heureux si les Planches que j'ai fait
dessiner, pour les mettre sous les yeux de M. le Comte d'Argen-
■certe"girase son, aussi-bien que les disférents objets sur lesquels la Cavalerie
subsister, d'à6- est en contestation, en lui faisant connoître le vrai, lui paroissent
propoTaon'de a^ez claires pour le décider à prononcer sur les principes qu'il
ma part a deja croira \cs pjus avantageux à établir. *
•ete raite en 1 o
i748, & aussî Je voudrois que cette Ordonnance pût comprendre les princi-
«juel est le mo- • - . • • \ « \ i • > a
tif qui m'a dé- pes d'Equitation a donner a la Cavalerie, que l'article fût court, &C
terminé à faire } A , N . \
faire des des- qu on te contentât de les réduire a Lîndilpeniable, tels, a-peu-pres,
sins de tomes , i . \. j / .i.t / \ «, . . t-rr/ i •
les manœu- qu on les verra ci-apres détailles a 1 explication des différents objets
pnncipS' des- que présente la première des Planches figurées.
jeTreplniedes P°ur en revenir aux avantages dont l'Ecole d'Equitation pro-
c^aïSeétoit P°^c ^CÏOK fasceptible, (pourvu toutefois quelle ne fût pas portée
alors d'avis dia- trop loin,) on conviendra sans peine qu'une Cavalerie, dont tous
«pposés. les hommes seroient également instruits dans l'art de monter à che-
val ,
 
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