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I
-Il

'homme,
différence

11 acqjjis De VEquitation. ï i
3 Un objet dre de la rendre épidéinique dans la Cavalerie, en fourniisant aux
^honu^y sujets qui la composent, des moyens presque àssurés de se procu-
rer, rer, chez l'Etranger, un état beaucoup au-desius de celui qu'ils
te /ci pl^ pourroient espérer en France ?
sfa N'est-ce pas donner à nos ennemis des armes contre nous, que
f~ de travailler à leur procurer la seule chose qui leur manque pour
dresTer parfaitement leur Cavalerie, c'est-à-dire, des Ecuyers ? Ne
travaillons pas à leur fournir cette ressource ; évitons de les mul-
tiplier dans nos Régiments 5 contentons-nous d'en avoir un petit
C^ kien nombre5 ne les employons qu'à réduire les chevaux vicieux, qu'à
leposer débourer les chevaux de remonte, à placer les Cavaliers à cheval.
cmec«e- & à leur montrer l'usage qu'ils doivent faire de leurs mains ôç de
aglIei're, leurs jambes, c'est-à-dire, les premiers éléments du Manège.
uCamp, Ne perdons pas, sur toute chose, notre temps à cette Ecole,
1 l'attirail ô£ pasfons , le plus rapidement qu'il sera posfible, à l'étude des
'ârksati- grandes manœuvres : c'est le seul moyen de mettre la Cavalerie
auxquels en état de se distinguer dans les combats ; ô£ je suis Ci convaincu
;r Je de la vérité &: de l'utilité de cette proposition, que si le Mini£
son mai- tre avoir asTez d'opinion de mes talents , pour me confier un
jns | |- corps de 800 chevaux , pris au hasard dans la Cavalerie, ou dans
les Dragons, je ne demanderois que sîx mois pour les mettre en
état de paroîcre devant lui, &; de pouvoir exécuter en sa présen-
j .j ^ ce, tout ce qu'il lui plairoit d'en exiger5 je n'emploierois pas le
' secours d'un seul Ecuyer pour y parvenir : je dis plus 5 je me pas-
c e^r serois d'Officiers, c'est-à-dire, de la quantité ; je n'en voudrois que
ix intérêts six ou huit à mon choix ; &C si je ne remplissois pas ce que je pro-
mets, je consentirois à perdre toute la confiance qu'on auroit prise
en moi.
viens à Or si, au contraire, je réusfisTois à démontrer la posïibilité de
dresTer de la Cavalerie sans le secours des Ecuyers, ne seroit-on
\C de nos pas forcé de convenir qu'il y auroit bien plus d'avantage à suivre
ege, alors un principe qui mettrait les Régiments dans le cas de se servir de
£une en- tous les hommes &C de tous les chevaux généralement qui les com-
vsortfrrt ce posent, 8c de manœuvrer tous uniformément, qu'à voir toute la
0' Cavalerie partagée en trois clasTes, c'est-à-dire, une d'hommes très-
instruits , une de gens qui commencent à peine à connoître les pre-
miers éléments du Manège, & une d'hommes &C de chevaux

lus de la

cet objet

as à craiss"
 
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