Il

ax le se.

^ucronàh

sct sur le col
tôté où l'eau
[uc de l'autre,
K d'hommes
rd les y faire
iroit aboutir;
? i qu'il y eût
autre,&<pc
lions qui corn-
ne à h oage,
îr au-dciïbus
sumCuite de
munis de Ion-
aliers qui au-
que succinde-
: cst trop con-
: un plus long
2 dans l'inten-
vent une tein-
; circonlbnces
xcs avoir fait
pour couvrir
•e plus facile ;
des divins
nventeux ser-
me iovtcui^
uxunmterv*

Utilité d'apprendre à nager à un nombre de chevaux. 6 5
-empêcher cette Cavalerie de porter du secours aux Soldats que le
courant auroit pu entraîner.
Et pour empêcher qu'un même corps de Cavalerie ne reste trop
long-temps dans l'eau, à mesure qu'une divislon d'Infanterie, com-
posée de plusîeurs Bataillons, auroit passé ; ce corps, après s'être
mis à sa suite, la colonne de dessous passant la première, seroit rem-
placé dans le même ordre que ci-dessus par de nouveaux Régi-
ments.
On ajoutera que sî le voisinage d'un corps ennemi vous faisoit
appréhender qu'il ne pût se présenter au-delà du gué peu de temps
après que vous vous seriez mis en devoir de le passer, il faudroic
ausïl-tôt que vous auriez seulement cent hommes à l'autre bord,
qu'ils commençallent à s'y retrancher, quand même on prévoiroit
ne pas avoir la posTibilité de s'y mettre à couverts parce que ce n'esfc
pas toujours la solidité d'un retranchement qui empêche l'ennemi
de vous attaquer 5 mais en voyant de la terre relevée, &C de l'In-
fanterie derrière, il commence par en examiner de loin la force,
ain.si que l'étendue : delà il fait ses dispositions 5 &C tandis qu'il hé-
rite , vos forces se multiplient; or, lorsqu'enfm il se détermine à
marcher sur vous, il y a mille contre un à parier, pour peu qu'il
ait tâtonné, que vous êtes en mesure de le recevoir, 6c même de
lui faire payer cher ses moments d'incertitude.
Au reste, 11 c'est. vous au contraire qui avez un gué à défendre ;
tout le monde sait que le moyen de l'embarraiTer, est d'y faire
jetter des troncs d'arbres avec leurs branches, en les attachant les
uns aux autres avec des cordes, pour les rendre plus disficiles à
détourner j ce qui est. fort aisé pour celui qui veut employer cette
ruse, & fort difficile à vaincre, pour celui qui auroit à désunir
des arbres ainsi liés , ou alîujettis.
On peut encore y mettre des herses, des chausle-trapes , &C em-
ployer divers autres moyens, que le local, ou l'imagination peu-
vent fournir, lorsqu'on a du zele &C de l'intelligence.
Il ne faut pas oublier non plus, pour peu que votre rive soit
esearpée, de faire des coupures dans tous les endroits qui pour-
roient la rendre accessible , sur-tout à la Cavalerie.
Bien des gens peut-être se récrieront contre la proportion que
j'ai faite plus haut de faire apprendre à nager à la Cavalerie. Mais
Q