7z TRAITÉ SUR LA CAVALERIE.
ensemble , charger ou changer sa disposition , &: remplir enfin tant
d'autres objets utiles, on ne peut y parvenir, qu'en instruisant les
Troupes à toutes les différentes manières de se rompre & de se
reformer, qui sont les plus analogues au terrein & aux circons-
tances où elles pourroient se trouver ; &, en conséquence, que,
loin de se restreindre à un très - petit nombre de manœuvres, il
faut, au contraire , mettre en usage toutes celles qui peuvent avoir
des objets réels d'utilité.
D'où je conclus, qu'en même-temps qu'il faut se tenir en garde
contre les innovateurs frénétiques , il ne faut pas employer moins
de soins & de précautions pour se garantir également du préjugé
funeste de ceux que l'amour des anciens usages porte à rejetter tout
ce qu'ils n'ont pas l'habitude de faire, par la seule raison que ce
qu'on auroit à leur proposer, seroit une nouveauté pour eux.
Quant à ce qui concerne l'habillement ô£ l'équipement du Ca-
valier, on passera sous silence tous les détails qui y sont relatifs 5
parce qu'outre que nombre d'Officiers intelligents & intéressés à
la chose, travaillent journellement sur cet objet, c'est que je crain-
drois, par rapport au lecteur, de tomber dans des détails trop minu-
tieux, &C qui, peut-être, ne feroient que le fatiguer en pure perte.
Seulement, comme le sabre est l'arme viétorieuse de la Cava-
lerie , Ô£ qu'il seroit essentiel de lui en donner des meilleurs poill-
bles , je renverrai ceux qui seront curieux de faire des recherches
à cet égard, à ce que j'en ai dit à l'article du Manège, aux cha-
* Page 53. pitres intitulés : Manière de fabrer SG de pointer, * lesquels font par-
tie des détails contenus dans la première Planche, en les enga-
geant à lire le diseours qu'on y a joint, pour donner la clef de ce
qu'elle représente.
On passera de même sous silence, tout ce qui peut avoir traie
au maniement des armes de la Cavalerie, sur-tout si elle reste à
l'avenir armée de mousquetons : seulement dans ce cas je me con-
tenterai d'insister pour que ceux qui s'en occuperont, n'exigent
du Cavalier que les temps d'exercice qui lui seront indispensable-
snent nécessaires, pour savoir le charger, le tirer, le présenter,'
le porter, le passer à la grenadiere, l'attacher sur son cheval, ou
le laifier pendre à la bandoulière.
A l'égard des mouvements à pied qu'on peut faire faire à la
Cavalerie
ensemble , charger ou changer sa disposition , &: remplir enfin tant
d'autres objets utiles, on ne peut y parvenir, qu'en instruisant les
Troupes à toutes les différentes manières de se rompre & de se
reformer, qui sont les plus analogues au terrein & aux circons-
tances où elles pourroient se trouver ; &, en conséquence, que,
loin de se restreindre à un très - petit nombre de manœuvres, il
faut, au contraire , mettre en usage toutes celles qui peuvent avoir
des objets réels d'utilité.
D'où je conclus, qu'en même-temps qu'il faut se tenir en garde
contre les innovateurs frénétiques , il ne faut pas employer moins
de soins & de précautions pour se garantir également du préjugé
funeste de ceux que l'amour des anciens usages porte à rejetter tout
ce qu'ils n'ont pas l'habitude de faire, par la seule raison que ce
qu'on auroit à leur proposer, seroit une nouveauté pour eux.
Quant à ce qui concerne l'habillement ô£ l'équipement du Ca-
valier, on passera sous silence tous les détails qui y sont relatifs 5
parce qu'outre que nombre d'Officiers intelligents & intéressés à
la chose, travaillent journellement sur cet objet, c'est que je crain-
drois, par rapport au lecteur, de tomber dans des détails trop minu-
tieux, &C qui, peut-être, ne feroient que le fatiguer en pure perte.
Seulement, comme le sabre est l'arme viétorieuse de la Cava-
lerie , Ô£ qu'il seroit essentiel de lui en donner des meilleurs poill-
bles , je renverrai ceux qui seront curieux de faire des recherches
à cet égard, à ce que j'en ai dit à l'article du Manège, aux cha-
* Page 53. pitres intitulés : Manière de fabrer SG de pointer, * lesquels font par-
tie des détails contenus dans la première Planche, en les enga-
geant à lire le diseours qu'on y a joint, pour donner la clef de ce
qu'elle représente.
On passera de même sous silence, tout ce qui peut avoir traie
au maniement des armes de la Cavalerie, sur-tout si elle reste à
l'avenir armée de mousquetons : seulement dans ce cas je me con-
tenterai d'insister pour que ceux qui s'en occuperont, n'exigent
du Cavalier que les temps d'exercice qui lui seront indispensable-
snent nécessaires, pour savoir le charger, le tirer, le présenter,'
le porter, le passer à la grenadiere, l'attacher sur son cheval, ou
le laifier pendre à la bandoulière.
A l'égard des mouvements à pied qu'on peut faire faire à la
Cavalerie