SALON DE 1875. 249
M. Louis Caillou. — Ses paysages1 sont choisis avec goût, intelligemment disposés et ne man-
quent point de lumière; les colorations en sont trop violentes, heurtées et quelque peu criardes; les
tons ne sont pas assez rompus; l'harmonie leur fait défaut.
M. Louis-Eugène Lambert. —Jack, Sam, Shot (n° 1203); l'Ennemi (n° 1204J ; Envoi (n° 1205).
— M. Lambert a de l'esprit comme en avait Sir Edwin Landseer, ce qui n'est pas peu dire, et il le
met, lui aussi, au service des animaux dont il s'est constitué le peintre ordinaire : chiens et chats
ont surtout ses préférences, les chats peut-être encore plus que les chiens, témoin cet amusant Envoi,
— un panier bourré de spécimens de la gent miaulante.
Envoi.
Fac-similé d'un dessin de M. Louis Eugène Lambert, d'après son tableau.
Cet aimable artiste ne se contente pas de demander le succès à ses sujets toujours heureuse-
ment composés ; il est maître de la pratique de son art et l'un de ceux à qui les négligences
sont inconnues.
M. Maxime Vallée. — Son Retour de la pèche, souvenir de Normandie (n° 1913) est très-vibrant ;
un bon tableau ; — la mer est vivement éclairée ; des voiles pittoresquement distribuées détachent
leurs vigoureuses silhouettes sur un ciel
M. Gustave Colin. — 11 est difficile de mieux rendre la foule accumulée sur les gradins pour
assister au Jeu de paume, le matin de la fête de l'Unique (n° 481). M. Colin s'applique surtout à traduire
la vérité d'aspect, la couleur locale ; il a vécu dans ces Pyrénées dont il connaît bien le ciel et le sol
qu'il rend à merveille. Il doit se préoccuper davantage du dessin de ses figures; bonnes de mouvement,
elles abondent en incorrections de dessin.
i. La Source, Bretagne (n° 344); une Rue de village, en Vendée (n° 345) ; Sous bois (n° 346).
Tome I.
M. Louis Caillou. — Ses paysages1 sont choisis avec goût, intelligemment disposés et ne man-
quent point de lumière; les colorations en sont trop violentes, heurtées et quelque peu criardes; les
tons ne sont pas assez rompus; l'harmonie leur fait défaut.
M. Louis-Eugène Lambert. —Jack, Sam, Shot (n° 1203); l'Ennemi (n° 1204J ; Envoi (n° 1205).
— M. Lambert a de l'esprit comme en avait Sir Edwin Landseer, ce qui n'est pas peu dire, et il le
met, lui aussi, au service des animaux dont il s'est constitué le peintre ordinaire : chiens et chats
ont surtout ses préférences, les chats peut-être encore plus que les chiens, témoin cet amusant Envoi,
— un panier bourré de spécimens de la gent miaulante.
Envoi.
Fac-similé d'un dessin de M. Louis Eugène Lambert, d'après son tableau.
Cet aimable artiste ne se contente pas de demander le succès à ses sujets toujours heureuse-
ment composés ; il est maître de la pratique de son art et l'un de ceux à qui les négligences
sont inconnues.
M. Maxime Vallée. — Son Retour de la pèche, souvenir de Normandie (n° 1913) est très-vibrant ;
un bon tableau ; — la mer est vivement éclairée ; des voiles pittoresquement distribuées détachent
leurs vigoureuses silhouettes sur un ciel
M. Gustave Colin. — 11 est difficile de mieux rendre la foule accumulée sur les gradins pour
assister au Jeu de paume, le matin de la fête de l'Unique (n° 481). M. Colin s'applique surtout à traduire
la vérité d'aspect, la couleur locale ; il a vécu dans ces Pyrénées dont il connaît bien le ciel et le sol
qu'il rend à merveille. Il doit se préoccuper davantage du dessin de ses figures; bonnes de mouvement,
elles abondent en incorrections de dessin.
i. La Source, Bretagne (n° 344); une Rue de village, en Vendée (n° 345) ; Sous bois (n° 346).
Tome I.