tent président kp
mé,, dans sa sca».
JEUDI il JANVIER 1844.
- —Bar S'dfi
nau de la rédaction et de l'administration, à Paris,
IlBE^t' CROISSAIT, 16 ( HOTEL COLBIiRT).
1. Halévy
ï nommé bibiio
ment de Jj. cjj
mcei
- une heu
les plus disting^
?ANNIEB.
louassent d'unej
onte que de la SJ0 '
ne grande dimin '
Annonces.)
Eve.
éede Médecin-4
-Brelan —Une 1B.
ir de Gérolstein.
loi d'Aragon —]es
des Éperonniers, 6, à Bruxelles.
TREIZIÈME ANNEE. —IN" il.
Publiant chaque jour unjnouveau dessin en lithographie.
OU GRAVURES, ET VIGNETTES SUR BOIS.
p™. Départes. Eu„é.r. (M^» px^11 § La, collection complète de la nouvelle sérié;du.ier jan-
15 fr «g fr «âfr ^I^Ï^ÊÊÊÊÈmW^<:*:îrQK^ ^ ItBPÎHSsx? vier 1838 au 31 déc. 1843,13 vol. Prix. 390 fr. » c.
Kî*30 36 M '-mWPRTW''' Chaque volume......................... 30 ».
*\MoB............ co 72 «8 •«■K^^''' Unnuinéroiisolé avec lithographie..... » 5o
Montmartre, 15 lS^»oemanâ datent deâ «erel ,6de chaquc mois' VNj(Ej3BPjC 1 'SH! -@888©-
-@388®-
, „ .,„•., , ^&BË9HHHI JMMVl\!i&JrV1 lk»\ WÊSËÊÊMAWIl on reçoit en paiement des abonnemens, les man-
on s'abonne, pour a France et l'Etranger, aux bu- »^Bffl««l MÊÊMM^^ BPHKljP. dais à vue sur le Trésor el sur la Poste, et les effets
iwa -lu Journal, chez les Correspondons, les Li- IB/IlflXj» ^^fe u les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui
praires, les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- ^^^M^^§Wag|iBÉpm Concerne le tournoi doit Être adressé (franco) au Di
mellUUondeprix,chez les Docteurs des messageries; j^g^y^^jggW^^^^ ' leur - ï es lettres non affranchies seront rigou-
e| pour la Belgique, chez Jules Géruzet, libraire, rue
scmcn'l refusées.
LE CHARIVARI.
isine—Thomas,
ne—Pierrot-Fan-
reux et lei
la véritable
LENESTREl,
•sonnes qui en oui
OT.
s gencives; raflJB
tuleuis cl la uajfl
e celle s: vu 11 uffl
roui])1 en ue s'adr»
Coq-llél-on, k.SŒB
js colonies ftffl
I d'Huissiers, 9
minera;, cl ijfi
\'S cntiiiis la M,
tics par lu conseil
iversiié pour l'u-
ires cl dos écolti
1 fr. SOc, Hfl
riercuii
Celte Méiliodc
est
irompie et fa||
à suivre
dans le plus
profond scei'ji
i expédie fr"'i!
1 tome In fl
iincin»tnic!$lfl|
Niée, <|iie l*M
a gratis » l«ns*
311 feront la ilcnl?
:l, dès la pri*
ulialioii, le Nil
ixé sur la dïëffl
einent. ffl
ou de rechute, m
aches, dardres |
mx. Comm e,w
EUH, incruste aan-
:r, sans augtnfintjj
eus en quelques^"
mes, 12.
aris.
LES MINISTRES SONT RESPONSABLES,
MAIS ILS NE SONT VAS RÉPOXDANS.
u point où nous en som-
mes, la sincérité du sys-
tème constitutionnel étant
tout à fait comparable à
la naïveté d'une rosière
avancée en âge, je me de-
mande depuis quelques
jours à*raoi servent les
chambres.
Disons-le pourtant à leur
louange : de loin en loin
il leur prend des accès de
r curiosité qui les poussent à sommer le ministère de
s'expliquer sur telle ou telle question. Ces accès sont
rares, c'est vrai ; et quand ils ont lieu, la majorité
centrière et ventrue s'en effarouche singulièrement,
c'est encore vrai ; mais enfin la chose se fait quand
même. Constatons-le pour l'honneur de la minorité.
Or, quand on en vient à ces extrémités, lorsqu'on
dit par exemple au cabinet : « Vous plaît-il de nous
donner quelques détails sur la conclusion de l'affaire
du Marabout?» voici ce que répond le ministère, après
avoir, au préalable, glissé la main dans son gilet, en
se renversant en arrière—pose tout à fait sculpturale:
« L'affaire du Marabout? attendez un peu, que je
me rappelle.....Je connais bien la question d'Orient,
la question espagnole, la question grecque; mais la
question du Marabout.....connais pas. .Ce doit être
on rébus du Charivari.
— Voyons^ réfléchissez-y.....rappelez-vous la pi-
raterie commise par les Anglais sur le Marabout et
jugement du tribunal tle Cayenne qui les condam-
na à des dômmaggs-intéïêts.....
— Ah ! fort hier/! j'y suis à présent. Mais c'est d'un
tait accompli que vous me parlez là, mon cher mon-
sieur.
— Pas si accompli que vous dites, puisque les An-
1111 -
glais cherchent toutes'sortes de subterfuges pour ne
pas payer les dommages.
— Allons donc ! il y a au moins un an de cela ; si
ce n'est pas un fait accompli, j'ignore qu'est-ce qui
pourra prétendre à ce titre. Autant me demander des
explications sur le déluge, sur l'arche de Noë, sur la
tragédie de M. Ponsard.....Voulez-vous des rensei-
gnemens officiels sur la tragédie de M. Ponsard ? di-
tes ; me voilà prêt à parler.
— Ce n'est pas la peine, merci! Au moins nous
direz-vous quelque chose sur l'état de nos relations
en Océanie avec le père Prichard ! Où en sommes-
nous avec cet être vénérable, mais rageur? A-t-il
accepté nos excuses? Consent-il enfin à nous regarder
d'un œil moins Barthe f Ne iioas meuace-t-il plus de
nous flanquer ses bibles par la figure?
— Silence là-dessus ; silence, au nom du ciel ! Par-
lons bas... Chuuuut ! g
— Et pourquoi parler bas ?
— Parce que le gouvernement du roi étant en train
de négocier avec le révérend père Prichard, on ne
saurait, sans compromettre le succès, révéler intem-
pestivement la nature et l'objet de ces négociations.
Voilà tout. C'est fort simple.
— En effet... mille pardons d'avoir été indiscret.
Mais peut-être pourrez-vous nous dire si, dans le cou-
rant de la session, vous vous proposez de présenter la
loi de dotation?
— Ah par exemple ! c'est un peu fort ! Singulière
demande que vous me faites là, monsieur ! Apparem-
ment que vous me prenez pour un tireur de cartes,
pour un devin, pour un chiromancien, pour le succes-
seur direct de Mlle Lenormancl, que vous m'interro-
gez sur l'avenir. Qu'est-ce qui peut connaître l'ave-
nir, je vous prie, monsieur? Après une telle irrévé-
rence, il ne reste plus à la chambre que de venir me
trouver pour que je lui dise la bonne aventure ! »
Que devient après cela la prérogative parlementaire?
Le ministère refuse de s'expliquer sur le passé, parce
que le passé se compose de faits accomplis; sur le
présent, parce que le présent se compose de négocia-
tions entamées; sur l'avenir, parce qu'il n'est pas,
lui, Cabinet, le successeur de Mlle Lenormand. C'est
fort bièn ; mais alors à quoi servent les chambres ?
— A voter le budget.
— C'est en ire à merveille; mais qui vote sans
compter, vote àcix fois ou plutôt ne vote pas du tout.
Avec ce système d'explications, les représentais
constitutionnels fimïontpar être aussi utiles sur leurs
bancs qu'un bonnet d'oarson sur un manche à balai.
Quand ils interrogent, on répond qu'on ne peut
répondre... Patience ! qumd les bastilles seront ter-
minées, on ne rJ&Midre pas cU tout.
M. Barthe disait autrefois :
« Huit jours de prison, c'est une peine réelle ;
quinze jours de prison, c'est une peine sévère; — un
mois de prison, c'est une peine terrible. »
Que pense aujourd'hui M. Barthe des un an, deux
ans, trois ans et cinq ans de prison qu'on administre
si libéralement à la Presse?
La durée de la prison augmente dans la même
proportion que le chiffre du budget sous ce bienheu-
reux Système de liberté et d'économie !
PAIRS PAR IE TITRE
IMPAIRS PAR LE SERMENT.
Au Rédacteur du Charivari.
Monsieur,
M. de Boissy, qui a de fort bons momens, a dit
avant - hier, à la chambre des pairs : « C'est au
privilège de mon âge que je dois d'être un des rares
membres de la pairie qui n'ont prêté qu'un seul ser-
ment. » Bien rares en effet! et le poëte latin aurait dit
d'eux : « Apparent rari toussantes in gurgite vasto. »
Ces paroles de M. de Boissy m'ont inspiré, à moi
qui suis curieux de mathématiques, la bizarre idée
de dresser une statistique de la chambre des pairs par
chiffres de sermens. S'il y a dans ce calcul quelque
chose de désagréable (ce qui n'est pas, du reste, dans
mon intention), que le noble corps s'en prenne non à
moi, mais à un autre de ses membres, M. Charles
Dupin, qui a répandu le goût des statistiques.
La chambre des pairs se compose actuellement d'en-
viron 318 membres, et ces membres se divisent ainsi:
Ayant prêté quatorze sermens (ce qui jusqu'à pré-
sent est le maximum)............ 9.
—Treize sermens......... 11.
—Douze sermens.......... 11.
—Onze sermens.......... 12.
—Dix sermens............ 13.
—Neuf sermens.......... 3.
—Huit sermens........... 14.
—Sept sermens........... 16.
—Six sermens............ 21.
—Cinq sermens........... 23.
—Quatre sermens......... 32.
—Trois sermens.......... 61.
—Deux sermens.......... 74.
—Un serment............ 6.
Total............ 306.
Les renseignemens me manquent pour le surplus.
Je garantis l'exactitude de ces chiffres. Placé au
milieu d'eux, je suis parfaitement à même de les con-
naître.
Chose étrange, et que le compère Mathieu, s'il eût
vécu à notre époque de pairs de France, n'aurait pas
manqué de classer parmi les bizarreries de l'esprit
humain ! c'est que les pairs qui ont le moins de ser-
mé,, dans sa sca».
JEUDI il JANVIER 1844.
- —Bar S'dfi
nau de la rédaction et de l'administration, à Paris,
IlBE^t' CROISSAIT, 16 ( HOTEL COLBIiRT).
1. Halévy
ï nommé bibiio
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ne grande dimin '
Annonces.)
Eve.
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-Brelan —Une 1B.
ir de Gérolstein.
loi d'Aragon —]es
des Éperonniers, 6, à Bruxelles.
TREIZIÈME ANNEE. —IN" il.
Publiant chaque jour unjnouveau dessin en lithographie.
OU GRAVURES, ET VIGNETTES SUR BOIS.
p™. Départes. Eu„é.r. (M^» px^11 § La, collection complète de la nouvelle sérié;du.ier jan-
15 fr «g fr «âfr ^I^Ï^ÊÊÊÊÈmW^<:*:îrQK^ ^ ItBPÎHSsx? vier 1838 au 31 déc. 1843,13 vol. Prix. 390 fr. » c.
Kî*30 36 M '-mWPRTW''' Chaque volume......................... 30 ».
*\MoB............ co 72 «8 •«■K^^''' Unnuinéroiisolé avec lithographie..... » 5o
Montmartre, 15 lS^»oemanâ datent deâ «erel ,6de chaquc mois' VNj(Ej3BPjC 1 'SH! -@888©-
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on s'abonne, pour a France et l'Etranger, aux bu- »^Bffl««l MÊÊMM^^ BPHKljP. dais à vue sur le Trésor el sur la Poste, et les effets
iwa -lu Journal, chez les Correspondons, les Li- IB/IlflXj» ^^fe u les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui
praires, les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- ^^^M^^§Wag|iBÉpm Concerne le tournoi doit Être adressé (franco) au Di
mellUUondeprix,chez les Docteurs des messageries; j^g^y^^jggW^^^^ ' leur - ï es lettres non affranchies seront rigou-
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scmcn'l refusées.
LE CHARIVARI.
isine—Thomas,
ne—Pierrot-Fan-
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LENESTREl,
•sonnes qui en oui
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tuleuis cl la uajfl
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I d'Huissiers, 9
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\'S cntiiiis la M,
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einent. ffl
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LES MINISTRES SONT RESPONSABLES,
MAIS ILS NE SONT VAS RÉPOXDANS.
u point où nous en som-
mes, la sincérité du sys-
tème constitutionnel étant
tout à fait comparable à
la naïveté d'une rosière
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mande depuis quelques
jours à*raoi servent les
chambres.
Disons-le pourtant à leur
louange : de loin en loin
il leur prend des accès de
r curiosité qui les poussent à sommer le ministère de
s'expliquer sur telle ou telle question. Ces accès sont
rares, c'est vrai ; et quand ils ont lieu, la majorité
centrière et ventrue s'en effarouche singulièrement,
c'est encore vrai ; mais enfin la chose se fait quand
même. Constatons-le pour l'honneur de la minorité.
Or, quand on en vient à ces extrémités, lorsqu'on
dit par exemple au cabinet : « Vous plaît-il de nous
donner quelques détails sur la conclusion de l'affaire
du Marabout?» voici ce que répond le ministère, après
avoir, au préalable, glissé la main dans son gilet, en
se renversant en arrière—pose tout à fait sculpturale:
« L'affaire du Marabout? attendez un peu, que je
me rappelle.....Je connais bien la question d'Orient,
la question espagnole, la question grecque; mais la
question du Marabout.....connais pas. .Ce doit être
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— Voyons^ réfléchissez-y.....rappelez-vous la pi-
raterie commise par les Anglais sur le Marabout et
jugement du tribunal tle Cayenne qui les condam-
na à des dômmaggs-intéïêts.....
— Ah ! fort hier/! j'y suis à présent. Mais c'est d'un
tait accompli que vous me parlez là, mon cher mon-
sieur.
— Pas si accompli que vous dites, puisque les An-
1111 -
glais cherchent toutes'sortes de subterfuges pour ne
pas payer les dommages.
— Allons donc ! il y a au moins un an de cela ; si
ce n'est pas un fait accompli, j'ignore qu'est-ce qui
pourra prétendre à ce titre. Autant me demander des
explications sur le déluge, sur l'arche de Noë, sur la
tragédie de M. Ponsard.....Voulez-vous des rensei-
gnemens officiels sur la tragédie de M. Ponsard ? di-
tes ; me voilà prêt à parler.
— Ce n'est pas la peine, merci! Au moins nous
direz-vous quelque chose sur l'état de nos relations
en Océanie avec le père Prichard ! Où en sommes-
nous avec cet être vénérable, mais rageur? A-t-il
accepté nos excuses? Consent-il enfin à nous regarder
d'un œil moins Barthe f Ne iioas meuace-t-il plus de
nous flanquer ses bibles par la figure?
— Silence là-dessus ; silence, au nom du ciel ! Par-
lons bas... Chuuuut ! g
— Et pourquoi parler bas ?
— Parce que le gouvernement du roi étant en train
de négocier avec le révérend père Prichard, on ne
saurait, sans compromettre le succès, révéler intem-
pestivement la nature et l'objet de ces négociations.
Voilà tout. C'est fort simple.
— En effet... mille pardons d'avoir été indiscret.
Mais peut-être pourrez-vous nous dire si, dans le cou-
rant de la session, vous vous proposez de présenter la
loi de dotation?
— Ah par exemple ! c'est un peu fort ! Singulière
demande que vous me faites là, monsieur ! Apparem-
ment que vous me prenez pour un tireur de cartes,
pour un devin, pour un chiromancien, pour le succes-
seur direct de Mlle Lenormancl, que vous m'interro-
gez sur l'avenir. Qu'est-ce qui peut connaître l'ave-
nir, je vous prie, monsieur? Après une telle irrévé-
rence, il ne reste plus à la chambre que de venir me
trouver pour que je lui dise la bonne aventure ! »
Que devient après cela la prérogative parlementaire?
Le ministère refuse de s'expliquer sur le passé, parce
que le passé se compose de faits accomplis; sur le
présent, parce que le présent se compose de négocia-
tions entamées; sur l'avenir, parce qu'il n'est pas,
lui, Cabinet, le successeur de Mlle Lenormand. C'est
fort bièn ; mais alors à quoi servent les chambres ?
— A voter le budget.
— C'est en ire à merveille; mais qui vote sans
compter, vote àcix fois ou plutôt ne vote pas du tout.
Avec ce système d'explications, les représentais
constitutionnels fimïontpar être aussi utiles sur leurs
bancs qu'un bonnet d'oarson sur un manche à balai.
Quand ils interrogent, on répond qu'on ne peut
répondre... Patience ! qumd les bastilles seront ter-
minées, on ne rJ&Midre pas cU tout.
M. Barthe disait autrefois :
« Huit jours de prison, c'est une peine réelle ;
quinze jours de prison, c'est une peine sévère; — un
mois de prison, c'est une peine terrible. »
Que pense aujourd'hui M. Barthe des un an, deux
ans, trois ans et cinq ans de prison qu'on administre
si libéralement à la Presse?
La durée de la prison augmente dans la même
proportion que le chiffre du budget sous ce bienheu-
reux Système de liberté et d'économie !
PAIRS PAR IE TITRE
IMPAIRS PAR LE SERMENT.
Au Rédacteur du Charivari.
Monsieur,
M. de Boissy, qui a de fort bons momens, a dit
avant - hier, à la chambre des pairs : « C'est au
privilège de mon âge que je dois d'être un des rares
membres de la pairie qui n'ont prêté qu'un seul ser-
ment. » Bien rares en effet! et le poëte latin aurait dit
d'eux : « Apparent rari toussantes in gurgite vasto. »
Ces paroles de M. de Boissy m'ont inspiré, à moi
qui suis curieux de mathématiques, la bizarre idée
de dresser une statistique de la chambre des pairs par
chiffres de sermens. S'il y a dans ce calcul quelque
chose de désagréable (ce qui n'est pas, du reste, dans
mon intention), que le noble corps s'en prenne non à
moi, mais à un autre de ses membres, M. Charles
Dupin, qui a répandu le goût des statistiques.
La chambre des pairs se compose actuellement d'en-
viron 318 membres, et ces membres se divisent ainsi:
Ayant prêté quatorze sermens (ce qui jusqu'à pré-
sent est le maximum)............ 9.
—Treize sermens......... 11.
—Douze sermens.......... 11.
—Onze sermens.......... 12.
—Dix sermens............ 13.
—Neuf sermens.......... 3.
—Huit sermens........... 14.
—Sept sermens........... 16.
—Six sermens............ 21.
—Cinq sermens........... 23.
—Quatre sermens......... 32.
—Trois sermens.......... 61.
—Deux sermens.......... 74.
—Un serment............ 6.
Total............ 306.
Les renseignemens me manquent pour le surplus.
Je garantis l'exactitude de ces chiffres. Placé au
milieu d'eux, je suis parfaitement à même de les con-
naître.
Chose étrange, et que le compère Mathieu, s'il eût
vécu à notre époque de pairs de France, n'aurait pas
manqué de classer parmi les bizarreries de l'esprit
humain ! c'est que les pairs qui ont le moins de ser-
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Les ministres sont responsables, mais ils ne sont pas répondans.
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Janvier (No. 1-31), S. 37
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg