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Le charivari — 13.1844

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Juin (No. 153-182)
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?â 'WÊmÊMÊÊÊÊS&Bïïk '*^^^m^BÊm^^^^^Ê^^^j^ IV, numéro isolé avec lithographie...... » f.Oc.

Sn-i'^cns datent des 4» ci ,6 de chaque mois. *|| :4flF NUES»!* ^ îljfj —@888©—

ou reçoit en paiement des abonnements, les nïaft.

s'ahonne, pour ln France et l'Étranger, aux bu- ' ../.KM W'âÊKK^^I^^^Î^^, W^I^SS^l^Wr ilats à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les elfct»

* jo Journal, chez les Correspondais, les Li- ^g^^^BMH^^^^-t^KBtttiBàmiJ^af ^^•"r^^rT^-^' *ur les maisons de Banque de Paris. — Tout ee qui

: ,, ],,,, Directeurs de poste, et, sans aucune aug- ^^^^^^BKÊkW^gtBSm^^^^^^sI^^^^)- concerne le Journal doit être adressé (franco) au l)i-

,nulion de prix, chez les Directeurs des messageries,- recteur. — Les lettres non affranchies seront rigou-

l-pK la U«Jgiq«e, ciita 1 aies Gérussel, libraire, rue "^Z&ÙsSun» "~^aS^3=_^s>---" reusement refusées,

^Eperouniers, 6, à Bruxelles.

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|XM)1 3 JUIN 1844.

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0d,k rédaction et ae 1 administration, a Pans, W^mÊÊ^^MÊm\MMUk

w „„ CROiSSANT, 16 (HOTEt COiBERT).

TREIZIÈME' ANNÉE. — N» 155.

OC CBAVUKES, ET VIGNETTES SUI! BOIS.

La collection complète de la nouvelle série, du isr jan-

« lr. is fr. ^#M^'^mflpiiM^ IJll^^^^^. vier-4«38 au 34 liée. 4843, 43 vol. Prix. a90fi

3fi

se ;ls ' <^^^^^i*^^âi'V«fl^ï^^fe': ' Chaque volume......................... <'<>

le numéro îlSesta'é publié pas* le
pfiivARi coBusaca'é smx m©©es
'duveliles de s,©i\r©cffiAfïFS? se vend

i que le Eîaaméa'o sur papier a'©se
llnstré par Crraniville et publié le 3
pï.

- «111111111---

l'OBSÏRVATOIRE OBSERVÉ.

doute à cause du danger des allusions et des rappro-
chemens. Et puis, en voyant une éclipse de lune, on
peut penser à des éclipses d'un autre genre.

Quoi qu'il en soit, un commissaire de police, ac-
compagné de plusieurs agens, avec et sans uniforme,
a fait tout à coup irruption au milieu de l'observa-
toire en plein vent établi sur le pont Neuf, et a inti-
mé aux amateurs d'éclipsés l'ordre d'avoir à s'eclip-
ser eux-mêmes.

Qu'on juge de la surprisedes curieuxqui se voyaient
ainsi troublés dans un plaisir paisible. L'un d'eux se
permitmême de dire que l'éclipsé lui paraissait être un
fait exceptionnel qui pouvait faire excuser un rassem-
blement. À cela M. le commissaire répondit par un
argument tout à fait ad hoc et d'une logique vrai-
ment saisissante : « Conduisez cet homme au poste,»
dit-il aux agens. Ce qui fut exécute. Vous figurez-vous
la déconvenue de ce pauvre amateur venu pour con-
templer la lune et auquel on fait voir des pioupious,
des baïonnettes et un violon borgne ?

Ce n'est pas tout, les agens revinrent bientôt à la
charge et empoignèrent aussi l'un des astronomes de
place et son télescope, qui fut considéré comme un
instrument de discorde, comme une arme contre le
gouvernement.

Donc, en résumé, il n'est, pas permis d'élever les
yeux non plus que la voix, et c'est un crime que de
montrer la lune. Le Système-vérité veut apparem-
ment qu'on ne puisse nous faire voir que des étoiles
en plein midi.

3"* 'fit

La révolution de juillet
devait nous assurer d'im-
menses et d'innombrables li-
bertés. C'est ce que promet-,
tait le programme de l'Hôtel-
do-Ville. .Ces promesses, se
sont accomplies, comme cha-
cun sait, si bien qu'aujour-
d'hui nous ne sommes pas
même libres.... de regarder
la lune.

Oui, cette contemplation
réputée jusqu'à ce jour si
candide , si inoffensive ,
est rangée maintenant dans
la catégorie des délits anar-
chiques. On ne peut plus
ries regards sur la voûte azurée sans être censé
oser M. Guizot et son système. Qui diable ! jé
is le demande, se serait imaginé qu'il pût exister
kmoindre rapport entre ce qui est si haut et ce qui
si si bas?

Les poètes élégiaques, les bas-bleus mélancoliques,
te amoureux, tous les êtres sentimentaux et rêveurs
N'aiment tant à se promener aux heures mystérieu-
se la nuit, courent risque, en voulant se mettre
n communication avec la pâle Phébé, de se trouver
111 face d'un procureur du roi. On conviendra que
sn'estpas tout à fait la même chose, car le procu-
lardu roi porte peu, de sa nature, au sentiment,
tomme preuve de la criminalité actuelle des pas-
pnps contemplatifs, oyez le récit suivant dont
«nous atteste l'exactitude.

LfâNostradamus avaient annoncé pour avant-hier
« éclipse de lune visible à Paris. Afin de ne pas
lire le public en erreur, ils auraient dû dire vi-
),£- s'il plaît à la police.

Malheureusement la police n'était pas ce soir-là
humeur astronomique. Une foule de curieux s'é-
W réunis sur le pont Neuf, auprès delà statue de
où cleux Galilées de pacotille faisaient, à
'""d'une longue lunette, voir la lune moyennant
* faible rétribution. La beauté du temps favorisait
j*rvation du phénomène éclip tique. On aperce-
I1 affaiblissement successif de la clarté lunaire;
f il paraît que le Juste-Milieu n'aime pas que le

Wf» » a regarder cet astre qm pâlit, sans ^^Z^^^ffi. ' «rimes », cachait soigneusement cette, émotion,, la.

CAUSERIES.

i un étranger peu au courant des
richesses de notre langue argoti-
que, ou un naïf provincial, ha-
bitué à comprendre les mots dans '
leur sens naturel, entendait les
propos qui se tiennent depuis
quelque temps dans, les coulisses
de nos théâtres, il s'imaginerait
que l'usage du vermicelle a pris un développement
inouï. « Tiens ! dit ici le père noble, notre ingén ie
a donc aussi mangé du vermicelle? — Est-il vrai,
chuchotte ailleurs la duègne, que la grande coquette
soit au vermicelle?— Ne m'en parlez pas, crie le
traître , elles finissent tôt ou tard par se mettre tou-
tes au vermicelle. » Bref, il n'est question dans tous
les foyers que .de consommation de vermicelle, et vu
l'immense débit que tous ces cancans font supposer,
le père Delécluse serait presque admis à chantei^^'ï lî /f
son mirliton du Journal des Débals l'âge
commerce, du moins en ce qui concerne cejf
potagère.

Certains esprits plus observateurs, en remàrteaht'.
que ce texte de conversations est circonscrit dafâléi:
théâtres, seraient induits à soupçonner au vermioeftevA 0_3*
une propriété, sinon semblable, du moins analogue a~~
celle que les annonces prêtent, non pas gratuite-
ment (puisqu'elles coûtent trente sous la ligne), aux
bonbons Mauritains. Ce bonbon a, dit-on, dans les
quatrièmes pages, la précieuse faculté d'éclaircir la
voix et d'en faciliter l'émission, au point qu'après
une seule pastille mauritaine, l'amiral Mackau serait
capable de crier distinctement feu à nos marins em-
bossés devant Montévidéo, et qu'il ne faudrait pas
plus de deux pralines mauritaines pour que M. Gui-
zot se mit tout à coup à entonner la Marseillaise.

Si le vermicelle produisait cet effet ou tout autre
non moins utile à l'exercice de l'art du comédien,
l'étranger sus-indiqué ou le naïf provincial ci-dessus
ne seraient pas étonnés d'entendre dans les coulisses
tant parler de repas vermicelliques. Mais le vermi-
celle n'a rien de commun avec les théâtres, si ce n'est
qu'il est une source de bouillons.

Aussi faut-il tout d'abord vous avouer que cette
locution est devenue un terme d'argot et qu'il y a là-
dessous un mystère de Paris... ou mieux peut-être un:
petit mystère de l'Opéra, car tous les théâtres sont
frères, comme toutes les muses sont sœurs.

Maintenant j'hésite quelque peu, et compléter la
révélation me paraît délicat. Cependant le fait rentre
complètement dans le domaine de la Causeme, et
d'ailleurs je n'explique pas, je narre.

Apprenez donc qu'une jeune actrice qui se trouve-,
en ce moment, sans avoir d'époux, « dans l'état heu-
reux où les les maris anglais désirent tant voir leur*
Bildbeschreibung

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Titel

Titel/Objekt
L'Observatoire observé
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

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Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Kommentar
unidentifizierte Signatur

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Daumier, Honoré
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur
Spaziergänger <Motiv>
Nacht <Motiv>
Mond <Motiv>
Magier
Initiale

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Juin (No. 153-182), S. 595
 
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