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Le charivari — 13.1844

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Octobre (No. 274-304)
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es.

elle.

r-Fra-Diavolo.

us Filie3 à ^
uise. a varier

MARDI 29 OCTOBRE 1844. _s~7T^-rSTl « TREIZIÈME ANNÉE. — N° 302.

^m la rédaction et de l'administration, à Paris, l§k ^Jft^^^^^S MH r ■/& Pliant ^(F i0lir m nowoau dessin en lithographie,

BOB 00 CROISSAIT, 46 (HOTEE COLBEET). /I/T^ %S>m>^^!^M^^^^^^^m^mÊSL F* jSo. Jllt 00 GRAVFKES> ET VIOKETTES SUR BOIS.

PARIS. DÉPARTEMENT.

lapiStiamoi '

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SUD» ^^^^

La collection complète de la nouvelle série, du Jer jaai

trois mois................... 45 **• 18 fr- CT^/^^^BBMKS^a^fa^^u^^M ■ frBWMHPtg^ viejM838 au ai déc. 1843,13 vol. r-rix. 390 i'r.

Six mois...................... 30 36 — Chaque volume......................... 30

On an........................ 60 72 '^^^|gP^pg|^pT|Pp, ,.,->^PMjW^^«M^^^fey^^^ii|^''~ Un numéro isolé avec lithographie...... « 50 c.

les abonnemens datent des or et 46 de chaque mois.

,,n s'abonne, pour la France et l'Étranger, ara bu- WËBËBÊÊÈÊÊ JÊBÊ^M^LM^ WwÊÊÊm\WI a ? f e" riment des abonnemens, les ma?

-1 dn Journal, chez les Correspondons, les Li- ^^mKÊ^MÊm^MÏWim^ HPMHDLIl <la,s,a vue sur le ?™°r ct sur !a Posto. ct to *«»

les "«s Directeurs de poste, et, sans aucune aug- \ WBmtÈàmém J^TV^fe ma,SOns dc Ban1U0 de 1>aris' ~ Tout ce qui

lltion de prix, chez les Directeurs des messageries; "^^^^^•^^WSl^^B^Yl^S^ con,corne '« ■lomnal cloit êlroa<lre8sé (franco) auDi"

l tour la Belgique, chez Jules Géruzet, horaire, rus ^^fe^-^^S^^^^^2^^^^^^ 7 **? 'f1""63 n0n affrancWes 8eront «g»»-

ei, puui v ^"^5=s£â&»»_^i&=s3==£^_===:--» :—Tzl^^^s^-^ reusement refusées.

HEUREUX COMME W PRIEE.
.Ati rédacteur du Charivari.
Monsieur,

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e que vous avez dit du gui-
gnon du prince royal de
Prusse est parfaitement
exact.

Il vaudrait mieux rester
pauvre diable toute sa vie
que de passer prince un
seul instant à ces .ëondi-
tions-là. C'est bien la pei-
ne, vraiment,de naître sur
un trône pour être traité par le sort comme un chif-
fonnier qui serait mal traité.

4 i:' Si ce prince était mort il y a quelque cent ans5Hoff-
mann en aurait fait un conte fantastique; mais il est
vivant, quoique mal vivant, et ce bonheur l'empêche
seul d'être traduit par Loève Veymar. C'est un croc-
en-jambes que la nature joue à la littérature.

S. A. R. le prince Charles de Prusse est majeur et
vacciné; mais il est encore plus malencontreux. La
Gmiede Cologne et le Journal de la Haye s'épui-
4 compter ses mésaventures. La Gazette d'Augs-
,j foéfj qui est la mère noble de la presse allemande,
|| vient d'attacher un conseiller aulique à la personne
ê ta prince tout exprès pour rédiger l'article de ses in-
11 fertunes. Il y en a chaque jour pour un feuilleton.
Ce n'est pas que ce prince ait été à sa naissance
disgracié de la nature; il n'est pas le moins du mon-
de boiteux, il jouit ou plutôt il jouissait de toutes ses
dents et de pas mal de cheveux; il a deux yeux qui
™ient clair, une bouche qui a bon appétit, et ses
"ras augustes ne sont point dépouillés de mains. On
sllPpose généralement, telle est du moins l'opinion
du poète Tieik, qu'une fée malicieuse a maudit le
Pri"ce à son berceau.
Kst-ceMorgane, Carabosse ou la reine Mab? C'est
,ln Je ces mystères que le docteur Faust tout seul
«ait expliquer.

■wmalheureux petit prince, quand il était toutpe-
h l0ut petit, égarait tous ses joyaux les uns après
^autres. Aussitôt qu'il touchait un polichinelle, le
PÇhinelle tombait dans le feu ; s'il s'amusait avec
^arlequin, l'arlequin perdait bras et jambes. La
m 1>russe se ruinait en toupies d'Allemagne.
K'^f Chariot, comme l'appelaient entre eux tous

^l'redérick-Guillaume ses oncles> ^e prince Char-
|e ca^sa't tout, et quand il n'avait plus rien sous
' '0l3ts,Use cassait un peu lui-même.
' 0us ses terribles mains le fer devenait du verre,
jj V^ud onlui faisait cadeau d'un grand cheval de
était sûr de trouver, un quart d'heure après,

le Chariot royal par terre, hurlant comme un sim-
ple moutard sous le ventre du cheval.

Et cependant il n'est pas mort.

Du reste, au milieu de tous ces malheurs, ce prin-
ce malheureux a un grand bonheur par les compli-
mens qui courent : il est un peu sourd.

Agréez, etc.

DE LA PART «DE L'AJtJBASSADE DE NAISSE.

Plus tard, ce fut bien autre chose. S'il se prome-
nait dans une allée du parc de Sans-Souci, il tom-
bait dans un bassin; mais s'il naviguait sur un bas-
sin, il échouait contre un tronc d'arbre. On n'a ja-
mais pu calculer ce qu'il a crevé de pantalons, dé-
chiré d'habits, perdu de chapeaux, gaspillé de gilets,
troué de vestes. On a prié Vito Mangiamelle d'en fai-
re le calcul; le Sicilien y a perdu son chiffre.

A mesure qu'il grandissait, les choses allaient de
mal en pire. Un instant les finances du royaume fu-
rent compromises par les dégâts que le prince Char-
les][commettaitj dans l'enceinte du palais. On fut 0-
bligé, pour obvier à cet inconvénient, de meubler
son appartement en fer creux.

Le fer creux plie et ne rompt pas.

Quand il jouait au cheval fondu avec ses petits ai-
des de camp, il se faisait sans cesse un tas de bosses
au front ou s'écrasait le nez. Ce n'était plus un prin-
ce qu'on retrouvait le soir, c'était une bosse ambu-
lante. Le trousseau de la famille passait en compres-
ses et autres ligatures.

Maintenant qu'il est arrivé à la maturité de l'âge,
ses infortunes ont pris un caractère plus mûr aussi.
Les tuiles attendent, pour tomber, qu'il passe sous
les toits. Les cheminées ne rendent visite aux rues
que lorsqu'il est en ligne directe avec leurs tuyaux.
Les chevaux dissimulent jusqu'au moment où ils en-
trent à son service; alors ils prennent le mors aux
dents. Les ponts restent tranquillement accoudés sur
leurs piles à voir couler l'eau tant qu'il ne les tra-
verse pas; mais dès qu'il a mis le pied sur la pre-
mière arche, tout s'écroule à la fois. Les voitures les
mieux éprouvées ne versent jamais que lorsqu'il est
dedans. Les bateaux s'empressent de couler bas aus-
sitôt qu'il est assis. Les locomotives partent à toute
vapeur quand elles le sentent derrière elles,et les wa-
gons déraillent avec une vivacité pleine de périls

On a vu des taureaux se mettre à la pour
sa chaise de poste, des chiens lâchés contr
se retourner contre lui, des chaudières éc
approche, des arbres tomber aussitôt qu'j

LESlfÉLÉGRAPHESlDOMESTIOUES.

Un [serru-
rier parisien,
qui n'est ni
M. Huret ni
M. Fic'het;
vient d'ima-
giner une pe-
tite machine
Il très ingénieu-
se, destinée à
| remplacer les
cordons de
sonnette, et
au moyen de
laquelle les
maîtres et les
valets peuvent s'exprimer ^mutuellement toutes leurs
pensées, sans se livrer à aucune espèce de conversa-
tion.

Le principal mérite de cette manivelle, c'est d'ac-
célérer le service d'une manière très notable, tout en
économisant autant que possible les pas et les peines
de MM. les domestiques.

Un seul exemple suffira pour démontrer combien
le besoin se faisait sentir d'inventer un ustensile si
indispensable à tous les ménages.

Supposons, par exemple, que vous preniez un bain
de pieds, que l'eau soit un peu trop chaude, et que
vous soyez totalement dépourvu du télégraphe do-
mestique.

Vous êtes obligé de tirer votre vulgaire cordon de
sonnette ; votre serviteur est obligé de venir de la
cuisine à votre chambre s'informer de ce que vous
lui voulez, puis d'aller de votre chambre à la cuisi-
ne chercher de l'eau froide, puis' de revenir de la cui-
sine à votre chambre apporter!1'l'eau froide deman-
dée;—toutes choses qui nécessitent un certain'nom-
bre d'allées et venues. D'où il résulte que, si votre
chambre à coucher se trouve séparée de la cuisine
par trois ou quatre pièces, votre domestique ne peut
guère arriver avec son eau froide qu'au moment où
le bain de pieds a eu tout le juste le temps de se re-
ijdir suffisamment,
j^asans dire qu'avec un télégraphe domestique,
lônvéniens de ce genre deviennent tout à fait
iibles.

de déjeuner sous leur ombrage. \ç£ /é^S m^parcil est tout ec qu'il y a de plus simple dans
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Heureux comme un prince; Les Télégraphes domestiques
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Daumier, Honoré
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur
Katze <Motiv>
Thron
Maus <Motiv>
Reiter <Motiv>
Holzpferd
Mann <Motiv>
Sitzen <Motiv>
Fuß <Motiv>
Schüssel
Körperpflege

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Octobre (No. 274-304), S. 1185

Beziehungen

Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg
 
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