llemaio, View »
Kg g**
»* toujours'!>
«s,'sont euT
lr*ue gratuit^
'/apports avec l'a«
t le seul qui «•
les médecins, pht
■ Par communes »»
ue Neuve-vfij
&CE.
îerd'Annon.
de Publicité,
(maison des
cialement de
tour tous les
mrtemens et
Jraes des journaux
. la demande par
lu Croissant, 16.
es Connais
nés.
par mois.
la Bourse.
GE,
e.
unes qui ontdé-
e est fort soignée,
tous méritent des
[ilaire.
S'
AMEDI 2 et DIMANCHE 3 NOVEMBRE 1844___________£ r - r^--, f TREIZIÈME ANNÉE. ~N » m et 307.
riMT
rveuses, telles que
rue nerveux, Ne-
Hysterie, Hypoçon-
aques de nerfs de
le docteur Rosiau,
12 à Paris. Cette
)Piùm,la belladone
s dangereux. Con-
à 2 heures. Traite-
nda^e.(Àffrançhir)
FAITS-
[ marchand de .che-
il. convoi deCHE
et à deux Ans.
,vpr soi-même, sans «
Savant d'acheter,*
Bureau de la rédaction et de l'administration, à Paris, ^K^M^^^^ll: E KÏI11 Publiaot chaque jour un nouveau dessin i
RUE DD CROISSANT, 16 (HOTEL COLBERT).
OD GRAVURE6, ET VIGNETTES SDR BOIS.
PARIS. BBPARTEMBHI,
Trois moiB.................... 15 îr. 18 fr. Ife^^R^^^tfl^BBffiH^^^S^^i ta collection complète de la nouvelle série, du 1 » |an
Six mois...................... 30 je ^Ê^^^^^^^S^BBi^^^SS^SÊÊB^ÊiSMÊSÊÊp^^^^^^- ™er 4838 au 31 déc. 1843, 13 vol. Prix. 390 îr.
Un <in........................ 60 78 J|fj|fi>^ Chaque volume......................... 30
Lcsabonnemens datent des ter et 16 de chaque mob. On numéro isolé avec lithographie...... » 50 0.
Oa s'abonne, pour la France et l'Étranger, aux bu- W^mmB^ÊÊ aÊÊmfÊ^^^^m «P ■ WÈÏ 0n reîoit en Paiement <1*> abonnent, les man-
rcaux du Journal, chez les Correspondons, les Li- ^^^^^^^Ê^^^^^m\W^ÊL'^^^^^^W* dats à vue sur le Trésor et 5Ur la PoBte, et les effets
braires, les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- ^^^^HSBES^wÊ^.' 8Ur les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui
mentation de prix, chez les Directeurs des messageries; WuÉSffla&kY) concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di-
et, pour la Belgique, chez Jules Géruzet, libraire, rue ^^^^rr-^^^^^^^^^^8^!^^^^^" recteur. - Los lettres non affranchies seront rigou-
cIcb Eperonniers, 6, à Bruxelles. ^^i««SS^aâi&^^^SS^^=^.^ ■ ---- reusement refusées.
UNE INDULGENCE RIGOUREUSE
à . ET
UNE RIGUEUR IN0UL6ENTE.
La justice pénale a quelquefois une indulgence à
laquelle nous ne comprenons pas grand'chose et une
rigueur à laquelle nous ne comprenons rien du tout.
Lorsqu'elle a à juger un de ces délits de conven-
tion, comme il y en a tant dans notre code, — par
exemple un imprimeur qui a imprimé des affiches sur
papier blanc et non sur papier de couleur (affreux
criminel !) ou quelque ignorant bon garçon qui a
Publiquement ouvert une souscription au bénéfice
4'un condamné politique (impardonnableforfait!), le
tribunal, mû par un bon sentiment, dit parfois:
« Prévenu, nous avons usé envers vous d'indulgen-
ce. » On s'attend à trois francs d'amende ou vingt-
quatre heures de prison... Vlan ! on entend pronon-
cer de trois à six mois de prison et deux ou trois mille
francs d'amende.
%rt ensuite se faire juger un de ces délits horri-
>qui excitent au plus degré le dégoût et les répul-
s'ons de la société,^ par exemple une mère dénatu-
re qui torture ses enfans, ou un marchand fripon
î'ii) vendant des drogues insalubres,vole et assassine
»'a fois ses pratiques. Le tribunal, après avoir enten-
du le ministère public requérir avec raison une ré-
cession sévère, dit qu'il s'associe à la pensée de
ce magistrat et qu'il frappera rigoureusement des
ts qui n'admettent aucune espèce d'excus». On s'at-
|Çud à cinq ans de prison ou trois pour le moins, et
''un est tout étonné d'entendre prononcer trois mois
61 le plus souvent un mois ou six semaines,
pritablsiiient, si rigueur et indulgence commen-
çaient par la même lettre et se trouvaient à la même
Ûu dictionnaire, on pourrait croire que les ma-
o'strats font quelquefois confusion. L'extrême con-
currence du bon marché nous inonde aujourd'hui de
mauvaises lunettes ! /
1 les vôtres sont bonnes, jetez un coup d'œil avéé
nous sur les journaux judiciaires de ce matin. Vous
n'en pourrez croire vos verres.
Voici un brutal charretier qui descend à fond de
train la rue du Four-Saint-Germain. « Allez moins
vite ! vous allez causer quelque malheur ! » lui
crie-t-onde toutes parts. Et lui de redoubler de vi-
tesse. Il accroche la petite voiture à bras d'une brave
vieille, la brise, bouscule la femme et passe à un
pouce de sa tête sans même songer à se détourner ;
sur les cris de la foule, il prend le galop et parvien-
drait à s'échapper si un courageux jeune homme,
M. Dupierrier, ne se jetait la tête des chevaux, et
ne parvenait aies arrêter à la force du poignet. Le
malheureux est traîné sur le pavé par l'attelage qu'il
ne veut pas lâcher, et le Aicutetier iui déchire le vi-
sage et les épaules à coups de fouet. Voilà, certes, un
délit horrible, et commis dans les plus atroces cir-
constances. Le ministère public a énergiquement re-
quis, et il a bien fait ; le tribunal a adressé au préve-
nu de rudes paroles, et, usant de sévérité, il l'a con-
damné à.... deux mois de prison. Diable !
Maintenant, au tour d'un de ces horribles hommes
qui enrégimentent les petits Savoyards, les envoient
mendier et les accablent de coups s'ils ne rappor-
tent pas le nombre de petits ckous auxquels l'avidité
du maître les a taxés. ; La moralité publique exige
l'inexorable répression de cette traite des blancs, si
toutefois on peut appeler blancs les petits ramoneurs.
La rigueur du tribunal correctionnel avait condam-
né ce traitant, par défaut, à trois|mois de prison
(hélas !) et la sévérité de la cour royale a réduit ces
trois mois à huit jours. (Holà!)
A côté de ces prévenus vient se placer un mal-
heureux qui, condamné il y a dix ans pour vol, a fait
régulièrement depuis lors sa surveillance,et n'a mé-
rité que de bonnes notes : changeant de résidence et
passant près de Paris, il est venu une heure pour
embrasser sa mère malade. C'est prouvé : le minis-
tère public, dans son humanité, a requis tout juste
l'application de la loi, et le tribunal, usant d'indul-
gence (c'est lui qui le dit), condamne le malheureux
à quinze jours de prison... Quinze jours, ce n'est
pas énorme, sans doute ; mais il n'est moins vrai
qu'un prévenu, dans une position intéressante, a été,
par indulgence, condamné deux fois plus fort qu'un
misérable convaincu d'un fait dégoûtant et traité
avec rigueur.
Parlerons-nous aussi d'un vieillard qui a édité un
almanachfort inoffensif et non poursuivi,et qui,pour
le seul fait de l'avoir vendu sur la voie publique,
—lui paralysé et incapable de gagner sa vie par un
autre travail — a déjà fait huit mois de prison !
Rappellerons-nous M. Rergeron, frappé, pour a-
voir vengé rudement une injure judiciairement prou-
Ç^deux ans de prison, et le ministère public,
scàiïdatrsî^ cette indulgence, appelant à nùnimâ !—
| M, FélixjPyA sur le point de faire six mois de pri-
son pour avoir dit à M. Jules Janin ses vérités, il est
vrai, sans indulgence !
Qu'il y ait dans ces contradictions de la faute des
lois et de celle de circonstances inappréciables, nous
le voulons bien ; mais en voyant les délits les plus
hideux punis sévèrement de deux ou trois mois de
prison, et les délits de presse cotés toujours bien-
veillamment, à un ou deux ans, en serions-nous
réduits à souhaiter que les magistrats voulussent
bien réserver leur indulgence pour les cas^où il fau-
drait user de rigueur, et leur rigueur pour les cas
où ils jugeraient devoir user d'indulgence?
*% On va établir trois camps retranchés, l'un
dans le parc de Monceaux, un autre dans le parc de
Bercy, un troisième dans le parc de Ganonville. En
cas de soulèvement populaire, disait hier Ravel, voi-
là trois Parcs qui seront chargés de trancher le fil
des jours des révoltés.
LE CÉLÈBRE BERTHOUO.
Le bourg d'Argenteuil n'est pas seulement fameux
pour son petit vin naturel, mais très aigre, et par un
exemplaire plus ou moins frelaté, mais respectable,
de la vraie robe du Sauveur, dont une autre édition
vient de faire tant de miraeles à Trêves. « Nous pos-
sédons dans nos murs (locution consacrée) le célèbre
Berthoud, nous disait hier un notable habitant d'Ar-
genteuil.
—Hum ! [hum ! M. Berthoud est sans doute un
homme estimable, mais il est jeune encore, et l'c-
pithète célèbre n'est-elle pas un peu risquée ?
—Non, monsieur. Allez, si vous eu doutez, au
Havre, à Marseille, à Brest, à Toulon, dans le pre-
mier port venu de France ou d'Algérie.
—Eh bien ?
—Prononcez le nom.du célèbre Berthoud, et vous
m'en direz, ou plutôt on vous en dira des nouvelles.
Tout le monde maritime, depuis le premier amiral
jusqu'au dernier mousse, admire ses ouvrages et
rend hommage à son génie.
—Diable ! m'écriai-je avec stupeur, je savais que
Berthoud avait inventé la Flandre et la Hollande ;
mais j'ignorais qu'il eût été sur les brisées d'Eugène
Sue et d'Edouard Corbière.
—Que me parlez-vous de deux romanciers ! Osez-
vous bien les comparer à Berthoud, l'incomparable
auteur des chronomètres les plus exacts qu'ait ja-
mais possédés la marine française !
—Quoi ! le célèbre Berthoud...
—Le célèbre Berthoud, malgré une aisance hon-
nête, continue ses utilestravaux par amour de l'art
et dans l'intérêt de la marine nationale.
sas
Kg g**
»* toujours'!>
«s,'sont euT
lr*ue gratuit^
'/apports avec l'a«
t le seul qui «•
les médecins, pht
■ Par communes »»
ue Neuve-vfij
&CE.
îerd'Annon.
de Publicité,
(maison des
cialement de
tour tous les
mrtemens et
Jraes des journaux
. la demande par
lu Croissant, 16.
es Connais
nés.
par mois.
la Bourse.
GE,
e.
unes qui ontdé-
e est fort soignée,
tous méritent des
[ilaire.
S'
AMEDI 2 et DIMANCHE 3 NOVEMBRE 1844___________£ r - r^--, f TREIZIÈME ANNÉE. ~N » m et 307.
riMT
rveuses, telles que
rue nerveux, Ne-
Hysterie, Hypoçon-
aques de nerfs de
le docteur Rosiau,
12 à Paris. Cette
)Piùm,la belladone
s dangereux. Con-
à 2 heures. Traite-
nda^e.(Àffrançhir)
FAITS-
[ marchand de .che-
il. convoi deCHE
et à deux Ans.
,vpr soi-même, sans «
Savant d'acheter,*
Bureau de la rédaction et de l'administration, à Paris, ^K^M^^^^ll: E KÏI11 Publiaot chaque jour un nouveau dessin i
RUE DD CROISSANT, 16 (HOTEL COLBERT).
OD GRAVURE6, ET VIGNETTES SDR BOIS.
PARIS. BBPARTEMBHI,
Trois moiB.................... 15 îr. 18 fr. Ife^^R^^^tfl^BBffiH^^^S^^i ta collection complète de la nouvelle série, du 1 » |an
Six mois...................... 30 je ^Ê^^^^^^^S^BBi^^^SS^SÊÊB^ÊiSMÊSÊÊp^^^^^^- ™er 4838 au 31 déc. 1843, 13 vol. Prix. 390 îr.
Un <in........................ 60 78 J|fj|fi>^ Chaque volume......................... 30
Lcsabonnemens datent des ter et 16 de chaque mob. On numéro isolé avec lithographie...... » 50 0.
Oa s'abonne, pour la France et l'Étranger, aux bu- W^mmB^ÊÊ aÊÊmfÊ^^^^m «P ■ WÈÏ 0n reîoit en Paiement <1*> abonnent, les man-
rcaux du Journal, chez les Correspondons, les Li- ^^^^^^^Ê^^^^^m\W^ÊL'^^^^^^W* dats à vue sur le Trésor et 5Ur la PoBte, et les effets
braires, les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- ^^^^HSBES^wÊ^.' 8Ur les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui
mentation de prix, chez les Directeurs des messageries; WuÉSffla&kY) concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di-
et, pour la Belgique, chez Jules Géruzet, libraire, rue ^^^^rr-^^^^^^^^^^8^!^^^^^" recteur. - Los lettres non affranchies seront rigou-
cIcb Eperonniers, 6, à Bruxelles. ^^i««SS^aâi&^^^SS^^=^.^ ■ ---- reusement refusées.
UNE INDULGENCE RIGOUREUSE
à . ET
UNE RIGUEUR IN0UL6ENTE.
La justice pénale a quelquefois une indulgence à
laquelle nous ne comprenons pas grand'chose et une
rigueur à laquelle nous ne comprenons rien du tout.
Lorsqu'elle a à juger un de ces délits de conven-
tion, comme il y en a tant dans notre code, — par
exemple un imprimeur qui a imprimé des affiches sur
papier blanc et non sur papier de couleur (affreux
criminel !) ou quelque ignorant bon garçon qui a
Publiquement ouvert une souscription au bénéfice
4'un condamné politique (impardonnableforfait!), le
tribunal, mû par un bon sentiment, dit parfois:
« Prévenu, nous avons usé envers vous d'indulgen-
ce. » On s'attend à trois francs d'amende ou vingt-
quatre heures de prison... Vlan ! on entend pronon-
cer de trois à six mois de prison et deux ou trois mille
francs d'amende.
%rt ensuite se faire juger un de ces délits horri-
>qui excitent au plus degré le dégoût et les répul-
s'ons de la société,^ par exemple une mère dénatu-
re qui torture ses enfans, ou un marchand fripon
î'ii) vendant des drogues insalubres,vole et assassine
»'a fois ses pratiques. Le tribunal, après avoir enten-
du le ministère public requérir avec raison une ré-
cession sévère, dit qu'il s'associe à la pensée de
ce magistrat et qu'il frappera rigoureusement des
ts qui n'admettent aucune espèce d'excus». On s'at-
|Çud à cinq ans de prison ou trois pour le moins, et
''un est tout étonné d'entendre prononcer trois mois
61 le plus souvent un mois ou six semaines,
pritablsiiient, si rigueur et indulgence commen-
çaient par la même lettre et se trouvaient à la même
Ûu dictionnaire, on pourrait croire que les ma-
o'strats font quelquefois confusion. L'extrême con-
currence du bon marché nous inonde aujourd'hui de
mauvaises lunettes ! /
1 les vôtres sont bonnes, jetez un coup d'œil avéé
nous sur les journaux judiciaires de ce matin. Vous
n'en pourrez croire vos verres.
Voici un brutal charretier qui descend à fond de
train la rue du Four-Saint-Germain. « Allez moins
vite ! vous allez causer quelque malheur ! » lui
crie-t-onde toutes parts. Et lui de redoubler de vi-
tesse. Il accroche la petite voiture à bras d'une brave
vieille, la brise, bouscule la femme et passe à un
pouce de sa tête sans même songer à se détourner ;
sur les cris de la foule, il prend le galop et parvien-
drait à s'échapper si un courageux jeune homme,
M. Dupierrier, ne se jetait la tête des chevaux, et
ne parvenait aies arrêter à la force du poignet. Le
malheureux est traîné sur le pavé par l'attelage qu'il
ne veut pas lâcher, et le Aicutetier iui déchire le vi-
sage et les épaules à coups de fouet. Voilà, certes, un
délit horrible, et commis dans les plus atroces cir-
constances. Le ministère public a énergiquement re-
quis, et il a bien fait ; le tribunal a adressé au préve-
nu de rudes paroles, et, usant de sévérité, il l'a con-
damné à.... deux mois de prison. Diable !
Maintenant, au tour d'un de ces horribles hommes
qui enrégimentent les petits Savoyards, les envoient
mendier et les accablent de coups s'ils ne rappor-
tent pas le nombre de petits ckous auxquels l'avidité
du maître les a taxés. ; La moralité publique exige
l'inexorable répression de cette traite des blancs, si
toutefois on peut appeler blancs les petits ramoneurs.
La rigueur du tribunal correctionnel avait condam-
né ce traitant, par défaut, à trois|mois de prison
(hélas !) et la sévérité de la cour royale a réduit ces
trois mois à huit jours. (Holà!)
A côté de ces prévenus vient se placer un mal-
heureux qui, condamné il y a dix ans pour vol, a fait
régulièrement depuis lors sa surveillance,et n'a mé-
rité que de bonnes notes : changeant de résidence et
passant près de Paris, il est venu une heure pour
embrasser sa mère malade. C'est prouvé : le minis-
tère public, dans son humanité, a requis tout juste
l'application de la loi, et le tribunal, usant d'indul-
gence (c'est lui qui le dit), condamne le malheureux
à quinze jours de prison... Quinze jours, ce n'est
pas énorme, sans doute ; mais il n'est moins vrai
qu'un prévenu, dans une position intéressante, a été,
par indulgence, condamné deux fois plus fort qu'un
misérable convaincu d'un fait dégoûtant et traité
avec rigueur.
Parlerons-nous aussi d'un vieillard qui a édité un
almanachfort inoffensif et non poursuivi,et qui,pour
le seul fait de l'avoir vendu sur la voie publique,
—lui paralysé et incapable de gagner sa vie par un
autre travail — a déjà fait huit mois de prison !
Rappellerons-nous M. Rergeron, frappé, pour a-
voir vengé rudement une injure judiciairement prou-
Ç^deux ans de prison, et le ministère public,
scàiïdatrsî^ cette indulgence, appelant à nùnimâ !—
| M, FélixjPyA sur le point de faire six mois de pri-
son pour avoir dit à M. Jules Janin ses vérités, il est
vrai, sans indulgence !
Qu'il y ait dans ces contradictions de la faute des
lois et de celle de circonstances inappréciables, nous
le voulons bien ; mais en voyant les délits les plus
hideux punis sévèrement de deux ou trois mois de
prison, et les délits de presse cotés toujours bien-
veillamment, à un ou deux ans, en serions-nous
réduits à souhaiter que les magistrats voulussent
bien réserver leur indulgence pour les cas^où il fau-
drait user de rigueur, et leur rigueur pour les cas
où ils jugeraient devoir user d'indulgence?
*% On va établir trois camps retranchés, l'un
dans le parc de Monceaux, un autre dans le parc de
Bercy, un troisième dans le parc de Ganonville. En
cas de soulèvement populaire, disait hier Ravel, voi-
là trois Parcs qui seront chargés de trancher le fil
des jours des révoltés.
LE CÉLÈBRE BERTHOUO.
Le bourg d'Argenteuil n'est pas seulement fameux
pour son petit vin naturel, mais très aigre, et par un
exemplaire plus ou moins frelaté, mais respectable,
de la vraie robe du Sauveur, dont une autre édition
vient de faire tant de miraeles à Trêves. « Nous pos-
sédons dans nos murs (locution consacrée) le célèbre
Berthoud, nous disait hier un notable habitant d'Ar-
genteuil.
—Hum ! [hum ! M. Berthoud est sans doute un
homme estimable, mais il est jeune encore, et l'c-
pithète célèbre n'est-elle pas un peu risquée ?
—Non, monsieur. Allez, si vous eu doutez, au
Havre, à Marseille, à Brest, à Toulon, dans le pre-
mier port venu de France ou d'Algérie.
—Eh bien ?
—Prononcez le nom.du célèbre Berthoud, et vous
m'en direz, ou plutôt on vous en dira des nouvelles.
Tout le monde maritime, depuis le premier amiral
jusqu'au dernier mousse, admire ses ouvrages et
rend hommage à son génie.
—Diable ! m'écriai-je avec stupeur, je savais que
Berthoud avait inventé la Flandre et la Hollande ;
mais j'ignorais qu'il eût été sur les brisées d'Eugène
Sue et d'Edouard Corbière.
—Que me parlez-vous de deux romanciers ! Osez-
vous bien les comparer à Berthoud, l'incomparable
auteur des chronomètres les plus exacts qu'ait ja-
mais possédés la marine française !
—Quoi ! le célèbre Berthoud...
—Le célèbre Berthoud, malgré une aisance hon-
nête, continue ses utilestravaux par amour de l'art
et dans l'intérêt de la marine nationale.
sas
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Une indulgence rigureuse et une rigueur indulgente.
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Novembre (No. 305-334), S. 1201
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg