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Le charivari — 13.1844

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Novembre (No. 305-334)
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MARDI 26 NOVEMBRE 184*.___-^-—-j TREIZIÈME ANNÉE.—N° 330.

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les abonnemens datent des 4»r et 18 de chaque mail.

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Tr°'8 " fr' " fM^Mj^^MLMM^Mi&fcl^K Ijj^j;.-^- ' vier «38 au 3, déc. 1U3, 13 vol. Prix. 390 fr. »

Chaque volume......................... jo

Un numéro isolé avec lithographie...... » 60 e.

ûd s'abonne, pour la France et l'Etranger, anx bts~ -sW^l^folaï flPvHHM3r Jlr On reçoit en paiement dss abonneraient, les man-

reuux du Journal, chez les Correspondans, les Li- ^^^MBaÊIÈ^^X^r^mË^Mf¥^\fafaÊjlk wS^'T'mmni Hsl **ats à vuo 8ur ie Trésor et &ur la Poste, et les effets

paires, !ca Directeurs de poste, et, sang aucune aug- ^1P^?^w^SbBKL ^^^^^SErF?^ sur les maisons de Banque de Paris. — Tout ce qui

tentation de prix, chez les Directeurs des messagerie» ; * fZ^^^^^St^^^S^SlS^m^^^^^^ ■J'^bz1- -r**t''*èife> concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di-

tt, pour la Belgique, ehez Jules Géruxet, libraire, rue ^SÉ^*»*»» ■'^^^^^^^P^^^^pBsgj»^^^^^^^^^^''^ recteur. — Les lettres non affranchies leront rigou-

iet Bperonnien, 6, à Bruxelles. ^"^^iiSaaBM^i^^^^SîS^^^-". ..^=î23i»*-~ï*i,s":=="'^ reusement refusées.

BEAUCOUP DE NOUVELLES, BONNES NOUVELLES,

Des nouvelles d'Espa-
gne, s'il vous plaît?
— C'est bien difficile.

ence dePublicii MÈÈ*^k~^ .N'y en a-t-il pas?

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O, rue du Croissant, K

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Baignoires, ;
Stalles d'or»,;

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Loges de gai*;
Loges fermées,
IU Avant-scène, »

—Au contraire, il y en
a trop.
— Dites toujours,
na —Zurbano a pris les
|if armes et, suivi d'une
compagnie assez nom-
breuse, il a commencé
une de ces expéditions
révolutionnaires qui, en Espagne, commencent par
une patrouille et finissent par une armée. Au début,
c'est un coup de poing entre deux arrieros; au dénoù-
ment,c est un coup d'Etat entre deux gouvernemens.

— Ma foi, tant mieux. Zurbano n'est pas un hom-
me aimable ; mais on verra sans peine qu'il joue le
rôle de l'arriero, pourvu que d'autres arrivent bien
vite pour accepter celui de gouvernement.

— N'allez pas si vite. Les journaux ministériels
annonçaient dès le lendemain qu'un détachement de
cavaliers envoyé en reconnaissance avait dispersé et
mis en fuite ce ramas de misérables, dont la plupart
avaient été tués. On ne savait pas encore ce qu'était
devenu Zurbano leur chef.

— Tant pis : ce succès va accroître l'audace des
réacteurs, et la contre-révolution en marchera plus
insolente et plus cruelle.

Ne vous désespérez pas. Les lettres de Madrid
annoncent, au contraire, que Zurbano tient, la cam-
pagne, lance des proclamations, appelle les cons-
titutionnels aux armes, et se dispose à un de ces
coups de main audacieux, si familiers aux généraux
espagnols.

—A merveille ! il faut que les parjures de Madrid
aient à.compter avec l'indignation publique: l'im-
punité devant de pareils forfaits serait un outrage à
la morale universelle.

— Ne vous pressez pas de chanter victoire. Voici
les mêmes journaux ministères qui déclarent que
Zurbano, traqué déboutes parts, n'a plus avec lui
que huit ou dixbjmmes, et qu'errant dans les mon-
tagnes, où il dea se tenir sans cesse aux aguets, il n'a
Pu fermer l'cal de plusieurs nuits.

— En attendant le sommeil éternel que lui destine
mm;'.

—Mais Narvaez pourrait bien se tromper. Un eor-
îespondant de Bayonne, digne de foi, annonce au
hùonal que, loin d'errer isolé dans les montagnes
!t d'être traqué, Zurbano vague triomphalement dans
te provinces, et entraîne derrière lui de nombreuses
JcÇrues, et même des régimen3. C'est ainsi qu'un ba-
..^tw*jffî^ i *n de Saragosse envoyé à sa poursuite aurait
p&m*** ' ^ 'Jso de feon côte, et que par une manœuvre hardie

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le révolté se serait emparé de Soria, capitale de la
province de ce nom.

— Dieu soit loué !

— Ajournez encore votre Te* Deum. Toutes les
feuilles de la contre-révolution affirment qu'on
aura bientôt raison de cette prise d'armes iso-
lée, laquelle, pour reproduire une de ces images si
chères à la langue espagnole, n'est pas la goutte d'hui-
le qui s'étend,mais est le petit guano de mouches qui
se resserre, s'amoindrit à l'air et devient un imper-
ceptible point noir.

— Diable! diable!

— Reprenez courage : une lettre de Bayonne ap-
prend que le haut Aragon tortt entier s'est soulevé
et que les carabiniers et a'iîFpartie des troupes ont
fait cause commune avec l'insurrection. Une autre
lettre de Saint-Sébastien annonce que le général
Iturbe vient de se prononcer et d'entraîner les deux
villes d'Aspeitia et d'Ascoïtia.

—Bravo!

— Ce qui doit faire croire à îa véracité de ces in-
formations, c'est un fait attribué à Zurbano et qui
est tout à fait dans le naturel espagnol en général, et
dans le caractère de ce guerrier en particulier. Zur-
bano, après être entré à Soria, voit sur les murs un
bando du chef politique ordonnant de tirer sur le gé-
néral insurgé et de le fusiller dès qu'il serait pris.
11 se rend immédiatement auprès de ce chef, qui était
en train de manger la soupe, et il lui dit : « Je sais
où est Zurbano.—Il faut le livrer.— Mais est-il bien
équitable de le fusiller ?— C'est ce qu'on a de mieux
à faire lorsqu'un rebelle armé tombe en notre puissan-
ce.—En ce cas, vous allez me suivre, moi Zurbano;
et comme vous êtes un rebelle armé contre la cons-
titution, ètque vous voilà en ma puissance, vous su-
birez l'arrêt que vous avez vous-même prononcé. »
Un quart d'heure après, le chef politique était fusil-
lé, et le zèle des partisans officiels de Narvaez était,
aussi bien que la soupe, tout à fait refroidi.

— Dieu sauve l'Espagne des entreprises de la con-
tre-révolution, pour elle, et aussi pour nous ! car,
pour me servir de l'image espagnole, si la contre-
révolution ressemble, quant à sa nature abjecte, au
guano de mouches, elle ressemble aussi, quant à ses
effets, à la tache d'huile.

Contre-révolutionnaire d'Espagne et contre-révo-
lutionnaire de France, disait hier un député, ne font
qu'un. Narvaez, c'est M. Guizot le sabre à la main;
M. Guizot, c'est Narvaez la main dans le gilet.

QUELQUES MOTS

A PROPOS DE BEAUCOUP DE LETTRES.

Nos aïeux
ont trop écrit,
ou, si mieux
vous aimez,
leurs descen-
dans trouvent
trop.

Chaque jour
à présent ap-
porte sa lettre
quotidienne;
c'est à ne plus
savoir vers
quelle corres-
pondance s e
tourner.
Les réclames

foisonnent de billets, les feuilletons sont tout pleins
d'épîtres ; ce ne sont partout que post-scriptum et
poulets. '

Il devient très dangereux d'ouvrir un vieux bahut;
il faut bien se garder de fouiller dans les malles en
cuir blanc ; on ne doit point violer le secret des ar-
moires solennelles ni des antiques bureaux. Du fond
de tous les tiroirs jaillissent une foule de lettres qui
ne demandent qu'à être imprimées, toutes mortes
qu'elles sont.

C'est une résurrection à nulle autre pareille. Les
gens que l'on croyait le plus trépassés, des gens é-
teints avant 89 sont redevenus nos contemporains.
Tous les écrivains sont égaux devant la couverture
jaune de la publication. On ne fait jamais tant de
bruit qu'après sa mort.

Hier on a découvert soixante ou quatre-vingts let-
tres de Diderot; maintenant on vient d'en découvrir
cinquante-deux de l'abbé de Rancé.

Depuis quelque temps on découvre beaucoup de
lettres de M. de Rancé. Jamais, de son vivant, l'abbé
ne fut tant à la mode, même quand il n'était pas
trappiste.

M. de Chateaubriand a déteint sur M. de Rancé.

Il y a un an, c'était le tour de M. Arouet de Vol-
taire ; dans six mois, ce sera celui de M. d'Alembert.

« Inventez, inventez, disent les éditeurs, il en res-
tera toujours un volume. «

Ordinairement, ces lettres sont du plus haut inté-
rêt ; elles contiennent des renseignemens pleins de
charme sur le caractère et les mœurs des personna-
ges du temps. En voici quelques exemples pris entre
mille :

Monsieur le duc,
Je vis, ces jours derniers, madame de Tencîn ; elle
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Kommentar
unidentifizierte Signatur

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Daumier, Honoré
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Novembre (No. 305-334), S. 1293
 
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