ii
NOS.
S
911
B 0
hl
SB
u
Ni
3<
MERCREDI 11 DÉCEMBRE 1844. r......... JTfTTCT ÎL TREIZIÈME ANNÉE.—N° 313
S
30 do la rédaction et de l'administration, à Paris,
RUE DO CROISSANT, -16 (HOTEL COLBERT).
Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie,
00 GRAVURES, ET VIGNETTES SUR BOIS.
PARIS. I>Ei>ARTEMESS.
Trois moi».................... (5 fr. «8 fr. l^S/^^^S^S^Çy^JÈCèL» & "* i'$&fêÊË&^-*SF U co,lection complète de la nouvelle série, 6u l » |ao'
Six mois...................... 30 S6 '^LâtaSg^^ •'^^SKésF^- rier 1838 au 31 déc. <M3, 43 vol. Prix. 390 fr.
On an........................ SO 73 — Ghaque volume......................... 30
l^s aboiinumens datent des (er eue de chaque moi». On numéro isolé avec lithographie...... » 50 e.
rc3 p, ïe D ; tu "X n ■ ?P at'8' ^HB' ^^?WllT« W£W®wL daUi à vue 6Ur le Tré3°r «l <*r Ia Poste, et les effet,
bruire s, le, DntUcu, s de poMo.ct, sans aucune aug- ^^^PRnH<f|^»ii§f^l C^SP^Wfe» sur ies mai8°™ Banque de Paris. _ Tout ce qui
Be„tat.or■ de Docteurs des messageries; i:onccrne '« Journal doit être adressé (franco) au Di-
A> pour la Belgique, ches Jules Geruzet, libraire, rue ^^-^^S^^^^^è? recteur. - Les lettres non affranchies seront ri««-
ies Eperonmcrs. b, à Uruxellcs. ^^^S^mmBS^^S^iS^Z^..-, jg^s^Z:-"^-^ reusement refusées.
K*m*\ wii lift- ** ^iiiiS^" •*snïïoîni
salut; mon laid navire
i 1
9* S) j
Monsieur le rédacteur,
Vous avez perlé hier, d'après vos graves confrères,
delà mirobolante découverte faite par M. deBassano
au sujet du prélèvement de la subvention du Journal
des D:bals sur les fonds affectés au matériel de la
marine; de telle sorte que nous avons présentement,
pour dominer sur les mers,la plume d'oie de M. Ber-
lin, en guise de trident de Neptune.
Avec l'audace anarchique qui vous caractérise,
tous vous êtes permis de trouver le fait cocasse et
même sans précédent. Permettez-moi de vous faire
observer que, sous ce rapport, votre mémoire vous
a mal servi. Oui, monsieur, il existe un précédent.
Vous le trouverez dans... le Sourd ou l'Auberge
pleine.
Vous sa-\ ez qu'il n'est pas rare de rencontrer des
analogies entre le système constitutionnel et une far-
ce de comédie. On se ressemblerait de plus loin.
Rappelez-vous cette faribole de M. Dasnières:
«Dites-donc, papa Doliban, j'ai planté des pommes-
Ëperre dans un champ, savez-vous ce qu'il est ve-
nu?— Parbleu ! il est venu des pommes-de-terre.—
ps du tout : il est venu des petits cochons qni ont
mangé les pommes de terre. » -
Eh bien ! notre Système se pique de marcher sur
les traces facétieuses de M. Dasnières ; voilà tout.
A propos lie la subvention du Journal des Débats, il
«litaux papas Doliban contribuables: « Vous donnez
chaque année pas mal de millions pour le budget de
marine; savez-vous ce qu'il en résulte? — Mais
■Probablement des bricks, des corvettes, .des bateaux
Kipeur, des vaisseaux de haut bord, etc.—Prrrrt!
l|.s pataugez, mes amis. H en résulte un journal
tel pensant qui mange ies fonds "que vous payez. >>
Seulement, la bouffonnerie de la subvention ma-
jftie du Journal des Débats a, sur l'autre, l'avantage
êlre une réalité officielle, ce qui y ajoute beaucoup
Piquant.
.L'esprit de parti, qui n'entend pas la plaisanterie,
appelle avec affectation, à ce propos, qu'il existe
toeCcmrdeî comptes chargée de contrôler scrupu-
j
leusement l'emploi des fonds publics, et il prétend
qu'il est vraiment étonnant que cette audacieuse es-
cobarderie nautique ait pu être tolérée depuis quinze
ans. Ah bah ! quoi de plus facile que de prendre le
Journal des Débats pour un trois-ponts ou un trois-
mats, des colonnes de feuilleton pour des écoulilles,
MM. Saint-Marc Girardin, Cuvillier-Fleury, Tro-
trnon, etc., pour des Jean-Bart et des flambarts, M.
Jules .Tanin pour un petit mousse, et la rue des Prê-
tes pour l'Oi éan ou laMédiiérannée. Certes on peut
très bien se tromper décela.
Et d'ailleurs n'a-t-on pas vu naguère M. Soult pren-
dre les frais de construction dos massives bastilles
de Vincennes sur les fonds affectés aux campemens ?
Ce tour de terre .vaut àssuréme if .l'autre de mer.
Enfin, de cette façon, les l^,00ôuFiCi3é'sû^eTîu"mr
du Journal des Débats s'expliquent naturellement.
Puisqu'il vient du domaine dô la mer, il est tout
simple que le chiffre soit salé.
Agréez, etc. B. D.
Le cabinet-Guizot se propose, dit-on, de pré-
senter aux chambres un projet de loi, dans le but
d'engager la France à percer l'isthme de Suez de
compte à demi avec l'Angleterre. Le projet étant ex-
cellent et d'une haute utilité,nous n'élèverons aucune
objection, bien qu'il puisse paraître dur de faire
ainsi la moitié des frais d'un immense percement
dont, par suite du piteux état où le Système a réduit
notre marine et notre commerce, la Grande-Breta-
gne devra retirer presque tout le profit. Il est vrai que
c'est peut-être la seule manière dont le ministère de
paix pourrait se permettre de percer avec l'étranger.
Le journal Y Atelier a été acquitté hier par le jury
après une admirable plaidoierie de Me Bethmont. Ça
été un triomphe pour la feuille, pour l'avocat, pour
la cause si intéressante des travailleurs et pour la
liberté de la presse.
Le ministère veut prohiber l'arsenic. Les poisons
se neutralisent.
Le singulier remède que le gouvernement a imagi-
giné pour empêcher les femmes de tuer leurs maris
ou les maris de tuer leurs femmes !
Il veut défendre absolument la vente de l'arsenic.
11 n'y a donc que l'arsenic de mortel?
Mais comme depuis quelque temps on ne parle
que d'assassinats à coups de couteau, les couteaux
vont donc être défendus aussi par le gouvernement.
Mais le couteau est une très bonne chose pour
couper son pain et l'arsenic pouxJ.jjer les rats !
Pauvres aveugles qui preiat^fi>lel îps^umenspour
les causes !
M
on n'aime plus les femmes •
Ces six mots se-
raient un pseudo-
aphorisme s'ils n'é-
taient, avant tout,
une brochure gris-
perle de seize pages.
La brochure est
signée une Dame
rose.
, Après avoir jeté
les yeux sur cet é-
trange pseudony-
me,ou selaissetom-
ber la tête dans les
deux mains ; après
petto : « Qu'est-ce qu'une dame rose? » v,
Tous les jours on rencontre dans la vie d'Mwd-
bles dames blondes. Vénus, la mère des amouns, était
de cette nuance.
On se met en frais de galanterie, de bouquets ou
de festins pour des dames brunes. Brune ! L'impé-
riale Cléopâtre le fut.
On envoie des sonnets au benjoin ou un groom en
livrée à des dames châtain. Ça été à cause des beaux
cheveux châtains de Diane de Poitiers que Fran-
çois Ier a fait venir d'Italie le grand peintre de por-
traits, Léonard de Vinci.
Il n'est pas impossible, même, d'être empressé au-
près de dames à la chevelure ardente. Julie, la fille
de César Auguste et la maîtresse d'Ovide, était divi-
nement rousse. M. Eugène Sue dit qu'Adrienne de
Cardoville l'est également.
Mais, de dames roses, on n'en connaît point. Il
faut que ce soit une couleur par trop fantastique.
Examinons, toutefois, la brochure de la dame rose,
et voyons comment elle entame son sujet :
« Voilà la déplorable vérité du moment. Il est avé-
ré aujourd'hui qu'on n'aime plus les femmes en
France. »
Permettez, ô dame rose ! permettez qu'on s'inscri-
ve en faux, contre votre bénévole assertion.
Où diable avez-vous pu voir qu'on aime moins les
femmes qu'autrefois? Ne se marie-t-on plus? A-t-on
désappris à soupirer, à écrire des billets, à envoyer
des fleurs, à croquer le marmot dans la rue, à com-
promettre sa vie, sa fortune, sa réputation même ?
Dites-nc-js cela, ô dame rose, si vous l'osez?
Si l'on promène d'aventure les regards autour de
soi, découvre-t-on que les femmes ne sont plus fê-
tées, ni parées, ni caressées, ni protégées, ni placées
des premières dans les théâtres, dans les concerts,
dans les courses au bois?
Les perles d'Ophir, qui coûtent la vie'aux plongeurs
indiens, sont-elles portées par les hommes ou par les
femmes? La soie de Lyon qui dévore plus de martyrs
que n'en immolèrent jamais Néron ni Caligula, n'est-
elle plus la parure de nos jolies promeneuses?
NOS.
S
911
B 0
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SB
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MERCREDI 11 DÉCEMBRE 1844. r......... JTfTTCT ÎL TREIZIÈME ANNÉE.—N° 313
S
30 do la rédaction et de l'administration, à Paris,
RUE DO CROISSANT, -16 (HOTEL COLBERT).
Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie,
00 GRAVURES, ET VIGNETTES SUR BOIS.
PARIS. I>Ei>ARTEMESS.
Trois moi».................... (5 fr. «8 fr. l^S/^^^S^S^Çy^JÈCèL» & "* i'$&fêÊË&^-*SF U co,lection complète de la nouvelle série, 6u l » |ao'
Six mois...................... 30 S6 '^LâtaSg^^ •'^^SKésF^- rier 1838 au 31 déc. <M3, 43 vol. Prix. 390 fr.
On an........................ SO 73 — Ghaque volume......................... 30
l^s aboiinumens datent des (er eue de chaque moi». On numéro isolé avec lithographie...... » 50 e.
rc3 p, ïe D ; tu "X n ■ ?P at'8' ^HB' ^^?WllT« W£W®wL daUi à vue 6Ur le Tré3°r «l <*r Ia Poste, et les effet,
bruire s, le, DntUcu, s de poMo.ct, sans aucune aug- ^^^PRnH<f|^»ii§f^l C^SP^Wfe» sur ies mai8°™ Banque de Paris. _ Tout ce qui
Be„tat.or■ de Docteurs des messageries; i:onccrne '« Journal doit être adressé (franco) au Di-
A> pour la Belgique, ches Jules Geruzet, libraire, rue ^^-^^S^^^^^è? recteur. - Les lettres non affranchies seront ri««-
ies Eperonmcrs. b, à Uruxellcs. ^^^S^mmBS^^S^iS^Z^..-, jg^s^Z:-"^-^ reusement refusées.
K*m*\ wii lift- ** ^iiiiS^" •*snïïoîni
salut; mon laid navire
i 1
9* S) j
Monsieur le rédacteur,
Vous avez perlé hier, d'après vos graves confrères,
delà mirobolante découverte faite par M. deBassano
au sujet du prélèvement de la subvention du Journal
des D:bals sur les fonds affectés au matériel de la
marine; de telle sorte que nous avons présentement,
pour dominer sur les mers,la plume d'oie de M. Ber-
lin, en guise de trident de Neptune.
Avec l'audace anarchique qui vous caractérise,
tous vous êtes permis de trouver le fait cocasse et
même sans précédent. Permettez-moi de vous faire
observer que, sous ce rapport, votre mémoire vous
a mal servi. Oui, monsieur, il existe un précédent.
Vous le trouverez dans... le Sourd ou l'Auberge
pleine.
Vous sa-\ ez qu'il n'est pas rare de rencontrer des
analogies entre le système constitutionnel et une far-
ce de comédie. On se ressemblerait de plus loin.
Rappelez-vous cette faribole de M. Dasnières:
«Dites-donc, papa Doliban, j'ai planté des pommes-
Ëperre dans un champ, savez-vous ce qu'il est ve-
nu?— Parbleu ! il est venu des pommes-de-terre.—
ps du tout : il est venu des petits cochons qni ont
mangé les pommes de terre. » -
Eh bien ! notre Système se pique de marcher sur
les traces facétieuses de M. Dasnières ; voilà tout.
A propos lie la subvention du Journal des Débats, il
«litaux papas Doliban contribuables: « Vous donnez
chaque année pas mal de millions pour le budget de
marine; savez-vous ce qu'il en résulte? — Mais
■Probablement des bricks, des corvettes, .des bateaux
Kipeur, des vaisseaux de haut bord, etc.—Prrrrt!
l|.s pataugez, mes amis. H en résulte un journal
tel pensant qui mange ies fonds "que vous payez. >>
Seulement, la bouffonnerie de la subvention ma-
jftie du Journal des Débats a, sur l'autre, l'avantage
êlre une réalité officielle, ce qui y ajoute beaucoup
Piquant.
.L'esprit de parti, qui n'entend pas la plaisanterie,
appelle avec affectation, à ce propos, qu'il existe
toeCcmrdeî comptes chargée de contrôler scrupu-
j
leusement l'emploi des fonds publics, et il prétend
qu'il est vraiment étonnant que cette audacieuse es-
cobarderie nautique ait pu être tolérée depuis quinze
ans. Ah bah ! quoi de plus facile que de prendre le
Journal des Débats pour un trois-ponts ou un trois-
mats, des colonnes de feuilleton pour des écoulilles,
MM. Saint-Marc Girardin, Cuvillier-Fleury, Tro-
trnon, etc., pour des Jean-Bart et des flambarts, M.
Jules .Tanin pour un petit mousse, et la rue des Prê-
tes pour l'Oi éan ou laMédiiérannée. Certes on peut
très bien se tromper décela.
Et d'ailleurs n'a-t-on pas vu naguère M. Soult pren-
dre les frais de construction dos massives bastilles
de Vincennes sur les fonds affectés aux campemens ?
Ce tour de terre .vaut àssuréme if .l'autre de mer.
Enfin, de cette façon, les l^,00ôuFiCi3é'sû^eTîu"mr
du Journal des Débats s'expliquent naturellement.
Puisqu'il vient du domaine dô la mer, il est tout
simple que le chiffre soit salé.
Agréez, etc. B. D.
Le cabinet-Guizot se propose, dit-on, de pré-
senter aux chambres un projet de loi, dans le but
d'engager la France à percer l'isthme de Suez de
compte à demi avec l'Angleterre. Le projet étant ex-
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objection, bien qu'il puisse paraître dur de faire
ainsi la moitié des frais d'un immense percement
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notre marine et notre commerce, la Grande-Breta-
gne devra retirer presque tout le profit. Il est vrai que
c'est peut-être la seule manière dont le ministère de
paix pourrait se permettre de percer avec l'étranger.
Le journal Y Atelier a été acquitté hier par le jury
après une admirable plaidoierie de Me Bethmont. Ça
été un triomphe pour la feuille, pour l'avocat, pour
la cause si intéressante des travailleurs et pour la
liberté de la presse.
Le ministère veut prohiber l'arsenic. Les poisons
se neutralisent.
Le singulier remède que le gouvernement a imagi-
giné pour empêcher les femmes de tuer leurs maris
ou les maris de tuer leurs femmes !
Il veut défendre absolument la vente de l'arsenic.
11 n'y a donc que l'arsenic de mortel?
Mais comme depuis quelque temps on ne parle
que d'assassinats à coups de couteau, les couteaux
vont donc être défendus aussi par le gouvernement.
Mais le couteau est une très bonne chose pour
couper son pain et l'arsenic pouxJ.jjer les rats !
Pauvres aveugles qui preiat^fi>lel îps^umenspour
les causes !
M
on n'aime plus les femmes •
Ces six mots se-
raient un pseudo-
aphorisme s'ils n'é-
taient, avant tout,
une brochure gris-
perle de seize pages.
La brochure est
signée une Dame
rose.
, Après avoir jeté
les yeux sur cet é-
trange pseudony-
me,ou selaissetom-
ber la tête dans les
deux mains ; après
petto : « Qu'est-ce qu'une dame rose? » v,
Tous les jours on rencontre dans la vie d'Mwd-
bles dames blondes. Vénus, la mère des amouns, était
de cette nuance.
On se met en frais de galanterie, de bouquets ou
de festins pour des dames brunes. Brune ! L'impé-
riale Cléopâtre le fut.
On envoie des sonnets au benjoin ou un groom en
livrée à des dames châtain. Ça été à cause des beaux
cheveux châtains de Diane de Poitiers que Fran-
çois Ier a fait venir d'Italie le grand peintre de por-
traits, Léonard de Vinci.
Il n'est pas impossible, même, d'être empressé au-
près de dames à la chevelure ardente. Julie, la fille
de César Auguste et la maîtresse d'Ovide, était divi-
nement rousse. M. Eugène Sue dit qu'Adrienne de
Cardoville l'est également.
Mais, de dames roses, on n'en connaît point. Il
faut que ce soit une couleur par trop fantastique.
Examinons, toutefois, la brochure de la dame rose,
et voyons comment elle entame son sujet :
« Voilà la déplorable vérité du moment. Il est avé-
ré aujourd'hui qu'on n'aime plus les femmes en
France. »
Permettez, ô dame rose ! permettez qu'on s'inscri-
ve en faux, contre votre bénévole assertion.
Où diable avez-vous pu voir qu'on aime moins les
femmes qu'autrefois? Ne se marie-t-on plus? A-t-on
désappris à soupirer, à écrire des billets, à envoyer
des fleurs, à croquer le marmot dans la rue, à com-
promettre sa vie, sa fortune, sa réputation même ?
Dites-nc-js cela, ô dame rose, si vous l'osez?
Si l'on promène d'aventure les regards autour de
soi, découvre-t-on que les femmes ne sont plus fê-
tées, ni parées, ni caressées, ni protégées, ni placées
des premières dans les théâtres, dans les concerts,
dans les courses au bois?
Les perles d'Ophir, qui coûtent la vie'aux plongeurs
indiens, sont-elles portées par les hommes ou par les
femmes? La soie de Lyon qui dévore plus de martyrs
que n'en immolèrent jamais Néron ni Caligula, n'est-
elle plus la parure de nos jolies promeneuses?
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Salut, mon laid navire!; On n'aime plus les femmes!
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Décembre (No. 335-365), S. 1353
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg