12 DÉCEM1
Est-il un artifice de séduction qu'on n'emploie pour
les captiver?
C1Z
Un genre de sacrifice qu'on épargne pour les rendre
plus belles ou plus heureuses?
BUTIN DRAMATIQUE,
Le Guerrero de M. Legouvé 'passera bientôt au
Théâtre-Français sous le titre de Brame héroïque. 11
faut bien que les poètes s'en mêlent pour que nous
ayons quelque chose d'héroïque dans notre gouver-
nement.
Après viendront les Suites d'un Mariage d'argent
de MM. Léonce et Moléri, comédie sur laquelle on
compte beaucoup et qu'on répète activement. Les
Suites d'un Mariage d'argent pourront être données
à peu près à l'époque où ie duc d'Aumale, revenu à
Paris, s'occupera de payer les dettes du prince de Sa-
lerne, son beau-père.
A l'Odéon, les Marionnettes ont réussi. Elles
réussissent bien ailleurs. Les marionnettes ne réus-
sissent-elles pas toujours ?
L'Opéra, qui voit se continuer le succès de
Marie Stuart, va bientôt ouvrir ses portes aux
joyeux amateurs des bals masqués. La première de
ces solennités (pardon du mot; aura lieu samedi
prochain, 14 décembre, heure de minuit, comme di-
sent ces gueux d'huissiers, qui ne sont pas les derniers
à venir goûter les délices des fêtes nocturnes, où plu-
sieurs sont galamment intrigués par leurs petits
clercs, masqués en camargo ou en Alsaciennes.
L'homme de robe affectionne beaucoup les joies du
carnaval, et il y fait des exploits qui ne sont enre-
gistrés qu'aux violons des corps-de-garde.
Musard répète en ce moment ses étourdissans qua-
drilles.On remarque déjà une jeune couleuvrine qui
promet beaucoup. —■ Les restaurans voisins répè-
tent, de leur côté, leurs pâtés de foie gras et leur
Champagne. — N'oublions pas la vogue des 'années
précédentes, qui, elle aussi, sera inévitablement ré-
pétée.
*\ Le théâtre des Variétés a repris Pauvre Jac-
ques. Cette pièce , remarquablempnt faite , est
peut-être, de tout le répertoire de Bouffé, celle qui
convient le moins aux gaies allures du Théâtre des
Quaimo" 4nno. or» f- »o~ o t - ^>~>----- w- J:-* , _ .....„w ^ ana j,;-fl q^^;„„k,„„
CJÎ?
Néanmoins, durant seize pages, vous répétez à
chaque alinéa : « On n'aime plus aujourd'hui les
femmes en France. »
iucation des chevaux, dans les orgies;
ique et charmante adoration des fem-
oôn. »
0 dame rose, sans nier complètement ce que vous
dites, nous pouvons toujours répondre que, le vou-
lussent-ils faire, les jeunes gens ne pourraient pas ne
pas aimer les femmes. Croyez-le : la politique pas-
se, la soif de l'or s'étanche, les chevaux ne durent
pas. Seul l'amour voué à la femme subsiste au fond
des cœurs.
Les grands poètes, même ceux de notre époque,
sont unanimes sur ce point.
Lisez M. de Chateaubriand, Atala, page 70 : « Si
une révolution universelle bouleversait le globe, si
tout périssait, il restérait encore un culte : l'amour
qu'on abandonne à la fille des hommes. »
Feuilletez George Sand, André, 8e chapitre :« Tant
qu'il poussera une violette dans la prairie, on aime-
ra les femmes. »
Parcourez enfin M. de Balzac : « Le jour où la der-
nière once d'or sera jetée dans la mer, on se conso-
ler^ en adorant les femmes. »
Voilà ce qu'on dit, et avec raison.
Il est vrai qu'on parle des femmes tout court, et
non des femmes roses. Celles-ci effraient. On craint
qu'elles ne soient des bas-bleus.
On sait que le trône de Danemarck est exposé à une
vacance, l'héritier présomptif ayant été mis de côté
pour une foule de pécadilles qui, s'il s'agissait d'un
simple citoyen, pourraient passer pour des péchés
capitaux.
On causait avant-hier au château des éventua-
lités probables de cette situation, lorsqu'un person-
nage, en parlant du prince danois, s'écria avec un
élan de naïveté qui fit sourire ses interlocuteurs :
« L'imbécile! que n'attendait-il d'être roi ï «
*"i-*ï rp**st i". utjvun a SOn public. , ^.
s'étonne de pleurer aux Variétés , pourvu qu'on
pleure ! Le triomphe de Bouffé n'en est que plus
grand.
Pauvre Jacques ! riche caissier !
Le Chamboran marche, soutenu par Lafont. Nous
citerions bien honorablement aussi Romand, qui se
fait remarquer par sa bonne tenue; mais ce ne
pourrait être qu'aux dépens de son rôle, par trop sa-
crifié.
Les amateurs de mélodrame goûtent, à la
Porte-Saint-Martin, aux accens de Frédérick Lemai-
tre, dans la Dame de Saint-Tropez, des plaisirs qui
ne sont pas empoisonnés.
*\ N'oublions pas de consigner, en terminant,
, que plusieurs théâtres de vaudeville préparent des
revues. Les revues d'une année ne sont, en général,
qu'une nouvelle édition des revues de l'année pré-
cédente. Cette fois nous verrons... ou plutôt nous
reverrons bien.
M. Augustin Giraud fait école. Après l'avoir vu
éteindre des chandelles, voici une autorité qui cher-
che à éteindre des journaux.
Nous lisons dans plusieurs feuilles :
« La haine de la presse est à l'ordre du jour. Le
Grand-Orient de France vient de condamner un de
ses membres pour le seul fait d'avoir publié un jour-
nal spécial, qui, du reste, n'était point incriminé.
Est-ce en maintenant les traditions de tyrannie et
d'ignorance du moyen-âge que le corps maçonnique
croit remplir sa mission de progrès et de fraternité?
Les loges feront bien de veiller à ce qu'une associa-
tion importante ne finisse point, grâce à ceux qui la
dirigent, par s'éteindre dans le ridicule. »
Le Grand-Orient de France n'a plus qu'à changer
de nom et à s'intituler : Grand-Eteignoir de France.
Nous lui conseillons de prendre M. Augustin Gi-
raud. pour frère servant. La ville d'Angers le lui cé-
dera volontiers.
rédaction et de l'adi
On dit que le prince des critiques va quitter enfin?" «oissa-t, « (no-
ie feuilleton pour une préfecture. M. Félix Pyat a mjj "* " —-
M. J. J. à la réforme.
Depuis quand les préfectures sont-elles donc le-
invalides des critiques réformés ? p
M. J. J. préfet! Si la Réforme arendu ungranl£!^"»""""""
service aux lecteurs, elle en aura rendu un très mai T'-....................
vais aux administrés. ' U* Ji>n8 datent des *" et
-i§888§h-
■rtlonne, pour la France el
jjii Journal, chez les Cor
*** La maison de campagne de Zurbano a été™ ^Directeurs déposiez
. 7 i, . > ■ « a eit la- Dr;x chez les Directe
see, les meubles ont ete incendies, et le bétail qui fia Belgique, chez Jules (
était dans les étables a été égorgé. La modération de
Narvaez s'étend à présent jusqu'aux veaux et aux
moutons.
Il tient apparemmenl à cumuler les fonctions de
boucher et celles de bourreau.
La Quotidienne raconte deux anecdotes dont nous
lui laissons la responsabilité en nous bornant
constater leur parfaite vraisemblance.
«Cette pauvre Liste-Ci ville trahit sa misère de millef™"80™ ^ 1
manières; tantôt elle vend son vieux linge, qu'au-j|PAUIS'BOURBON 0?i
trefois on donnait aux hospices ; tantôt elle vend les ;
glands et le bois mort de ses forêts, qu'autrefois on
abandonnait aux pauvres. H paraît qu'elle en est ar-1 a nos honoka
rivée à ce point que non-seulement elle croit devoir
être de plus en plus économe, mais qu'elle doit être œne sauriez ignorer
encore méfiante, et méfiante jusqu'à l'excès même. j(S l'émulation"choréf
C'est du moins ce que nous prouvent ses manières J^j depuis quelqu
d'agir avec les artistes qu'elle appelle à Saint-Cloud, |s 8>e'gt emparée de
pour embellir ses fêtes. -s'les classes de la
«A l'une des dernières représentations, une de^ ^u moins a
nos plus jolies actrices demanda une cuiller pour
remuer le verre d'eau et de sucre, seule pitance *ui
lui fut donnée. On la lui apporta ; mais le vale
pied à l'habit écarlate demanda J '-
.i.u.«.o jour, lift;
.'.^•w - oUdce, on le lui apporta dans sa loge:
« C'est bien, dit-elle au laquais, laissez-le là.—Quand
madame aura bu, répondit-il, je me retirerai.—Non,
laissez-le, il faut que je m'habille.—Mais, madame,
il faut que je remporte la cuiller. — Alors, rempor-
tez tout. »
Quelques personnes, voyant M. Montalivet cons-
pirer contre le Vingt-Neuf-Octobre, s'imaginaient
qu'il désertait ses opinions. On voit par ce qui pré-
cède qu'il est toujours un opiniâtre conservateur...
au moins sous le rapport des cuillers.
d'autres pro-
on ne sau-
contester
-—' » milieu de l'abaisserr
n 4 f rtw *als seuls qu'elle s'él
CARILLON. Classique et insipide
Un duel vient d'avoir lieu entre les rédacteurs de ««légué parmi les an
deux journaux de Madrid. Les Espagnols n'ont pfl*»nt pas,
tant pas besoin de chercher à se tuer eux-mêmes. | ^ ^ salsifis
— Le Journal des Débats est subventionné sur Jt, tout le monde répu
les fonds maritimes, sans doute parce qu'il vog^ Jejouréclosent d€
constamment dans les eaux du pouvoir. ,, 8jeeessivement a
. ,,. „fr P a tr°tteska, la ma
— S'il est vrai que la croix d'honneur aeteW I*' hiver une fou h
tuée pour récompenser les actes de courage, .- Nous avons des
passans qui se hasardent maintenant dansW *» fécond qu
de Paris méritent incontestablement d'être décor • r .
• • ,nA'hui »„. se tremouss(
— On a chanté jadis Paris la Nuit. Aujourd |t notre honneur n.
ce sujet ne prête guère à la chanson.
, -tnio Ips PaU"! kpÈUrt-T- sans douti
— Bien que la neige couvre la capitale, i«s t figures; nou8
vres Parisiens ne sont pas blancs.
— Le ministère vient de charger une c0"1®1^
de chercher des remèdes contre la peste. _
donc pas vrai que les fléaux se tiennent par |^™^JJJ|
main. _ L?^
— O'Connel s'est permis récemment à'tojW* ^^ois ans vous v
la nation française. Il ne faut pas lui en toute* ^ m de menuet rr
il ne l'a vue qu'à travers son gouvernement.
I i
i8 le monde politi
^•^ent se fait-il
8 ,res,iez seuls en «
Est-il un artifice de séduction qu'on n'emploie pour
les captiver?
C1Z
Un genre de sacrifice qu'on épargne pour les rendre
plus belles ou plus heureuses?
BUTIN DRAMATIQUE,
Le Guerrero de M. Legouvé 'passera bientôt au
Théâtre-Français sous le titre de Brame héroïque. 11
faut bien que les poètes s'en mêlent pour que nous
ayons quelque chose d'héroïque dans notre gouver-
nement.
Après viendront les Suites d'un Mariage d'argent
de MM. Léonce et Moléri, comédie sur laquelle on
compte beaucoup et qu'on répète activement. Les
Suites d'un Mariage d'argent pourront être données
à peu près à l'époque où ie duc d'Aumale, revenu à
Paris, s'occupera de payer les dettes du prince de Sa-
lerne, son beau-père.
A l'Odéon, les Marionnettes ont réussi. Elles
réussissent bien ailleurs. Les marionnettes ne réus-
sissent-elles pas toujours ?
L'Opéra, qui voit se continuer le succès de
Marie Stuart, va bientôt ouvrir ses portes aux
joyeux amateurs des bals masqués. La première de
ces solennités (pardon du mot; aura lieu samedi
prochain, 14 décembre, heure de minuit, comme di-
sent ces gueux d'huissiers, qui ne sont pas les derniers
à venir goûter les délices des fêtes nocturnes, où plu-
sieurs sont galamment intrigués par leurs petits
clercs, masqués en camargo ou en Alsaciennes.
L'homme de robe affectionne beaucoup les joies du
carnaval, et il y fait des exploits qui ne sont enre-
gistrés qu'aux violons des corps-de-garde.
Musard répète en ce moment ses étourdissans qua-
drilles.On remarque déjà une jeune couleuvrine qui
promet beaucoup. —■ Les restaurans voisins répè-
tent, de leur côté, leurs pâtés de foie gras et leur
Champagne. — N'oublions pas la vogue des 'années
précédentes, qui, elle aussi, sera inévitablement ré-
pétée.
*\ Le théâtre des Variétés a repris Pauvre Jac-
ques. Cette pièce , remarquablempnt faite , est
peut-être, de tout le répertoire de Bouffé, celle qui
convient le moins aux gaies allures du Théâtre des
Quaimo" 4nno. or» f- »o~ o t - ^>~>----- w- J:-* , _ .....„w ^ ana j,;-fl q^^;„„k,„„
CJÎ?
Néanmoins, durant seize pages, vous répétez à
chaque alinéa : « On n'aime plus aujourd'hui les
femmes en France. »
iucation des chevaux, dans les orgies;
ique et charmante adoration des fem-
oôn. »
0 dame rose, sans nier complètement ce que vous
dites, nous pouvons toujours répondre que, le vou-
lussent-ils faire, les jeunes gens ne pourraient pas ne
pas aimer les femmes. Croyez-le : la politique pas-
se, la soif de l'or s'étanche, les chevaux ne durent
pas. Seul l'amour voué à la femme subsiste au fond
des cœurs.
Les grands poètes, même ceux de notre époque,
sont unanimes sur ce point.
Lisez M. de Chateaubriand, Atala, page 70 : « Si
une révolution universelle bouleversait le globe, si
tout périssait, il restérait encore un culte : l'amour
qu'on abandonne à la fille des hommes. »
Feuilletez George Sand, André, 8e chapitre :« Tant
qu'il poussera une violette dans la prairie, on aime-
ra les femmes. »
Parcourez enfin M. de Balzac : « Le jour où la der-
nière once d'or sera jetée dans la mer, on se conso-
ler^ en adorant les femmes. »
Voilà ce qu'on dit, et avec raison.
Il est vrai qu'on parle des femmes tout court, et
non des femmes roses. Celles-ci effraient. On craint
qu'elles ne soient des bas-bleus.
On sait que le trône de Danemarck est exposé à une
vacance, l'héritier présomptif ayant été mis de côté
pour une foule de pécadilles qui, s'il s'agissait d'un
simple citoyen, pourraient passer pour des péchés
capitaux.
On causait avant-hier au château des éventua-
lités probables de cette situation, lorsqu'un person-
nage, en parlant du prince danois, s'écria avec un
élan de naïveté qui fit sourire ses interlocuteurs :
« L'imbécile! que n'attendait-il d'être roi ï «
*"i-*ï rp**st i". utjvun a SOn public. , ^.
s'étonne de pleurer aux Variétés , pourvu qu'on
pleure ! Le triomphe de Bouffé n'en est que plus
grand.
Pauvre Jacques ! riche caissier !
Le Chamboran marche, soutenu par Lafont. Nous
citerions bien honorablement aussi Romand, qui se
fait remarquer par sa bonne tenue; mais ce ne
pourrait être qu'aux dépens de son rôle, par trop sa-
crifié.
Les amateurs de mélodrame goûtent, à la
Porte-Saint-Martin, aux accens de Frédérick Lemai-
tre, dans la Dame de Saint-Tropez, des plaisirs qui
ne sont pas empoisonnés.
*\ N'oublions pas de consigner, en terminant,
, que plusieurs théâtres de vaudeville préparent des
revues. Les revues d'une année ne sont, en général,
qu'une nouvelle édition des revues de l'année pré-
cédente. Cette fois nous verrons... ou plutôt nous
reverrons bien.
M. Augustin Giraud fait école. Après l'avoir vu
éteindre des chandelles, voici une autorité qui cher-
che à éteindre des journaux.
Nous lisons dans plusieurs feuilles :
« La haine de la presse est à l'ordre du jour. Le
Grand-Orient de France vient de condamner un de
ses membres pour le seul fait d'avoir publié un jour-
nal spécial, qui, du reste, n'était point incriminé.
Est-ce en maintenant les traditions de tyrannie et
d'ignorance du moyen-âge que le corps maçonnique
croit remplir sa mission de progrès et de fraternité?
Les loges feront bien de veiller à ce qu'une associa-
tion importante ne finisse point, grâce à ceux qui la
dirigent, par s'éteindre dans le ridicule. »
Le Grand-Orient de France n'a plus qu'à changer
de nom et à s'intituler : Grand-Eteignoir de France.
Nous lui conseillons de prendre M. Augustin Gi-
raud. pour frère servant. La ville d'Angers le lui cé-
dera volontiers.
rédaction et de l'adi
On dit que le prince des critiques va quitter enfin?" «oissa-t, « (no-
ie feuilleton pour une préfecture. M. Félix Pyat a mjj "* " —-
M. J. J. à la réforme.
Depuis quand les préfectures sont-elles donc le-
invalides des critiques réformés ? p
M. J. J. préfet! Si la Réforme arendu ungranl£!^"»""""""
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*** La maison de campagne de Zurbano a été™ ^Directeurs déposiez
. 7 i, . > ■ « a eit la- Dr;x chez les Directe
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était dans les étables a été égorgé. La modération de
Narvaez s'étend à présent jusqu'aux veaux et aux
moutons.
Il tient apparemmenl à cumuler les fonctions de
boucher et celles de bourreau.
La Quotidienne raconte deux anecdotes dont nous
lui laissons la responsabilité en nous bornant
constater leur parfaite vraisemblance.
«Cette pauvre Liste-Ci ville trahit sa misère de millef™"80™ ^ 1
manières; tantôt elle vend son vieux linge, qu'au-j|PAUIS'BOURBON 0?i
trefois on donnait aux hospices ; tantôt elle vend les ;
glands et le bois mort de ses forêts, qu'autrefois on
abandonnait aux pauvres. H paraît qu'elle en est ar-1 a nos honoka
rivée à ce point que non-seulement elle croit devoir
être de plus en plus économe, mais qu'elle doit être œne sauriez ignorer
encore méfiante, et méfiante jusqu'à l'excès même. j(S l'émulation"choréf
C'est du moins ce que nous prouvent ses manières J^j depuis quelqu
d'agir avec les artistes qu'elle appelle à Saint-Cloud, |s 8>e'gt emparée de
pour embellir ses fêtes. -s'les classes de la
«A l'une des dernières représentations, une de^ ^u moins a
nos plus jolies actrices demanda une cuiller pour
remuer le verre d'eau et de sucre, seule pitance *ui
lui fut donnée. On la lui apporta ; mais le vale
pied à l'habit écarlate demanda J '-
.i.u.«.o jour, lift;
.'.^•w - oUdce, on le lui apporta dans sa loge:
« C'est bien, dit-elle au laquais, laissez-le là.—Quand
madame aura bu, répondit-il, je me retirerai.—Non,
laissez-le, il faut que je m'habille.—Mais, madame,
il faut que je remporte la cuiller. — Alors, rempor-
tez tout. »
Quelques personnes, voyant M. Montalivet cons-
pirer contre le Vingt-Neuf-Octobre, s'imaginaient
qu'il désertait ses opinions. On voit par ce qui pré-
cède qu'il est toujours un opiniâtre conservateur...
au moins sous le rapport des cuillers.
d'autres pro-
on ne sau-
contester
-—' » milieu de l'abaisserr
n 4 f rtw *als seuls qu'elle s'él
CARILLON. Classique et insipide
Un duel vient d'avoir lieu entre les rédacteurs de ««légué parmi les an
deux journaux de Madrid. Les Espagnols n'ont pfl*»nt pas,
tant pas besoin de chercher à se tuer eux-mêmes. | ^ ^ salsifis
— Le Journal des Débats est subventionné sur Jt, tout le monde répu
les fonds maritimes, sans doute parce qu'il vog^ Jejouréclosent d€
constamment dans les eaux du pouvoir. ,, 8jeeessivement a
. ,,. „fr P a tr°tteska, la ma
— S'il est vrai que la croix d'honneur aeteW I*' hiver une fou h
tuée pour récompenser les actes de courage, .- Nous avons des
passans qui se hasardent maintenant dansW *» fécond qu
de Paris méritent incontestablement d'être décor • r .
• • ,nA'hui »„. se tremouss(
— On a chanté jadis Paris la Nuit. Aujourd |t notre honneur n.
ce sujet ne prête guère à la chanson.
, -tnio Ips PaU"! kpÈUrt-T- sans douti
— Bien que la neige couvre la capitale, i«s t figures; nou8
vres Parisiens ne sont pas blancs.
— Le ministère vient de charger une c0"1®1^
de chercher des remèdes contre la peste. _
donc pas vrai que les fléaux se tiennent par |^™^JJJ|
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— O'Connel s'est permis récemment à'tojW* ^^ois ans vous v
la nation française. Il ne faut pas lui en toute* ^ m de menuet rr
il ne l'a vue qu'à travers son gouvernement.
I i
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Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
On n'aime plus les femmes!
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Décembre (No. 335-365), S. 1354
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg