VENDREDI M DÉCEMBRE MU. r« TREIZIÈME ANNÉE. — N« 35i
Sfeo de la rédaction et de l'adimnislration. à Paris, -M^^^^^Ê^1] ffl Publiant chaque jour un nouveau dessin en ii%apw.
! BUE BO CROISSANT, 16 (IIOTEI COLBEIT).
«L1 «<S
iÉM
IN
U
OU GRAVURES, ET TIGNETTES SUR BO!S.
PARIS. DEPARTES) E,\S.
Trois mois................... 15 fr. 18 fr. • ''^^^^^^''^^^Ê^£^^^^^""a^^'l^^^- \'^^^SÊÊ^- fe" La collection complète de la nouvelle série, du levait
gji. mois..................... 30 as T^^I^^0vrBBÊ^Ii^^^L<i^m\« ^l'iFrfe ■ lwMSfl*P^*^ggr vier 1838 au 31 déc. 1843,13 vol. Prix. 390 fr. »
Cn an.... .................. 60 72 nlr^iill^^iTiiraW Chaque volume......................... 30
10 abonnemons datent des i« et 16 de chaque mais ^^^SI^^^^^!^^^^^S^^SÊÊ^^Êk^^^^^^^t~ Un numéro isolé avec lithographie. » 50 a,
-<§S88@-
On s'abonne, pour la France et l'Étranger, au* bu- 1111111113 M i^tl^î/f^ ' B\ ŒPllÉffifliïtfflf On reçoit en paiement des abonnemens, les mai*,
rcaui du Journal, chez les Correspondans. les J,i- WÊlÊÊÊÊ£3ESBttÊi ÊHÊmJ?^^^,J^m_ WÊ?PWÊffl\ Ml *iaU vuu aur le Trésor el s"r la PosU;< et les effet»
praires, les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- "WÊgÊÈÈmlsÊ &F miïwÊËmfm \ WlvrK lllËPv|iP"»*U^ sur les maisons de Banque de Paris. — Tout ce qa
menlation de prix, chez les Directeurs des messageries ; ^ '^^^HH 'norffSliwflliiïtiT^ 5^^^T^Sf^^ concerne le Journal doit être adressé (franco) au W.
et, P°ur la Belgique, chez Jules Géiuzet, libraire, rue ^^^^SWam^S^^MSSS^^^M^XÏt^^M^ recteur. - Les lettres non affranchies seront rigou«.
4esJïperonriiei-8t S, à Btmelles. ^ i\^'*^^^^^zPm^ClJ^^^^^J^ reusement refusées.
PEïIÏSCATOSDE PRESSE*
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S t. 10 ^
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•O O (fi - _
B ,'B en
fi u g i;
J'en suis fâché
pour M. Eugène
Sue, mais il faut
reconnaître que sa
verve s'éteint, si
nous nous en
rapportons à Tan-
no n c e stéréoty-
pée depuis quelques
jours dans le Cons-
titutionnel.
Savez-vous ce que
nous annonce l'au-
teur du Juif errant
pour l'année 1848?
les Sept Péchés ca-
pitaux en sept vo-
lumes...Un pauvre
petit volume par
gros péché !
C'est bien peu ; avouons même que ce n'est rien
du tout.
A la place du Constitutionnel, j'aurais exigé de
M. Eugène Sue au moins dix tomes pour la Colère,
autant pour l'Orgueil, et ainsi de suite, ce qui m'au-
rait fourni un total de soixante-dix volumes. Avec
cela, on peut, se ménager un certain nombre de re-
nouvellemens, surtout pour peu que les abonnés
soient atteints de la Curiosité, qui est aussi un pé-
ché, mais non capital.
Pendant que le Constitutionnel promet ainsi une
foule de nouveaux volumes de M. Eugène Sue, il
s'apprête à dépromettre à ces mêmes abonnés un
roman de Georges Sand.
II ne serait pas impossible que le tribunal de com-
merce fût incessamment appelé à juger le mérite ou
plutôt la nature'de deux volumes écrits par George
|and et Musés par M. Yèron.
! Nous nesavons au juste quel péché capital se trou-
ve mis évidence dans le nouvel ouvrage de l'auteur
je Lélia- mais ce qu'il y a de certain, c'est quelle
firecteu' du Constitutionnel, craignant d'effa-
louchir ses abonnés, refuse de fond en comble cet
ftoy ble manuscrit. Ce ne saurait être sous le rap-
|p port u danger des émotions, car la lecture du
2vliy1f!; Werant a déjà dû leur bronzer quelque peu les
:s°.s!l nerfs
| Paulo majora canamus. Parlons d'un format
•intiment plus grand. On dit et sans effroi, je ne
■lie répéter, que le Journal des Débats s'apprête
turner au gigantesque. Furieux de voir la Presse
j&a;her de pair avec lui, sous le rapport du papier,
kJmial des Débats a pris la résolution que je
CHARIVA
ne crains pas de déclarer désespérée, de s'agrandir
à l'instar du journal le plût- anglais qu'on ait jamais
vu en Europe.
Il veut absolument qu'on le confonde avec le Ti-
mes. C'était déjà arrivé bien souvent.
La Presse, immensément humiliée, ne voudra pas
avoir le dernier mot, et je suis certain qu'elle a déjà
rêvé, pour le lRr janvier prochain, un format encore
plus invraisemblable que celui des Débals. Un mon-
sieur m'a certifié que ce serait là une vengeance très
spirituelle; il vrai que ce monsieur est marchand de
papiers et qu'il est toujours enchanté de voir les
journaux prendre du ventre. Cela l'engraisse lui-
même.
Quand bien même ce ge^re d'obésité viendrait à
s'emparer de tous les papiers publics de Paris, les
abonnés du Charivari n'ont rien à craindre. Nous
sommes bien décidés à faire tous les sacrifices ima-
ginables... pour garder toujours le format le plus
petit possible.
Ce ne serait que sur la demande expresse de trente
mille souscripteurs que nous nous laisserions aller à
leur adresser, chaque matin, dix ou douze petits ar-
ticles de trois ou quatre cents lignes chacun, et des
croquis de Daumier, où chaque personnage paraîtrait
être un Patagon dessiné plus grand que nature.
Nous vivons dans un siècle de petits hommes et
de petites choses ; à quoi bon avoir de si grands
journaux 1
[m
On lit dans la Réforme :
« Il y a quinze jours,^'est à peine si les Polonais
» ont pu, même sous l'œil de la police, fêter l'anni-
» versaire de leur glorieuse insurrection.
« Aujourd'hui, les fidèles de l'autocrate russe
» peuvent, à l'occasion de la Saint-Nicolas, fêter en
» toute liberté le bourreau de la Pologne. »
Vénérer les saints de l'absolutisme, c'est la vraie
religion du Système ; honorer les saints de la liberté,
ce n'est à ses yeux qu'une idolâtrie.
LA CONSTITUTION DE PRUSSE.
u sortir de la représenta»
tion de l'opéra de Meyer-
beer, le roi de Prusse, é-
lectrisépar cette belle mu-
sique, eut une idée subli-
me, à une heure du matin.
Il résolut de donner
une constitution en la bé-
mol à ses sujets. Il man-
da tout desuite Meyerbeer.
« Maestro, lui dit-il en allemand, je veux vous
confier une nouvelle partition à mettre en musique.
— Sire, lui répondit aussi en Allemand le maes-
tro, on m'attend à Paris; il faut que je retire le dos-
sier de l'Africaine des cartons du notaire à qui je
l'ai confiée ; les répétitions doivent commercer bien-
tôt Il m'est impossible d'accepter la proposition que
votre Majesté vient de me faire.
— Impossible, n'est pas un mot allemand, répli-
qua le roi ; mettez-vous au piano, cherchez des mé-
lodies, dans une heure je vous apporterai un scéna-
rio complet. Surtout ne songez pas à m'échapper, les
grenadiers de ma garde vont recevoir l'ordre de faire
feu sur vous à la moindre tentative d'évasion. Au
surplus on va vous apporter du vin du Rhin, du fro >
mage, du saucisson, de la galantine, du jambon et
autres rafraîchissemens. Toute ma cuisine est à vo-
tre disposition. »
Meyerbeer salua, et se mit au piano en attendant
l'inspiration et les comestibles. Le roi sortit par un
escalier excessivement dérobé, connu des courtisans
sous le nom d'escalier d'IIaroun-al-Raschid.
Quand on apprendre lendemain,que le roi est sor-
ti dans la nuit par l'escalier d'Haroun-al-Raschid, la
courtremble, les visages sont inquiets, il court dans
l'air comme un bruit de destitutions. Il n'y a que
les cœurs purs et les consciences paisibles qui gardent
leur sérénité.
Entouré d'un manteau et d'une patrouille couleur
de muraille, le roi frappa ù la porte du poète ï'ieçfc.
Sfeo de la rédaction et de l'adimnislration. à Paris, -M^^^^^Ê^1] ffl Publiant chaque jour un nouveau dessin en ii%apw.
! BUE BO CROISSANT, 16 (IIOTEI COLBEIT).
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PARIS. DEPARTES) E,\S.
Trois mois................... 15 fr. 18 fr. • ''^^^^^^''^^^Ê^£^^^^^""a^^'l^^^- \'^^^SÊÊ^- fe" La collection complète de la nouvelle série, du levait
gji. mois..................... 30 as T^^I^^0vrBBÊ^Ii^^^L<i^m\« ^l'iFrfe ■ lwMSfl*P^*^ggr vier 1838 au 31 déc. 1843,13 vol. Prix. 390 fr. »
Cn an.... .................. 60 72 nlr^iill^^iTiiraW Chaque volume......................... 30
10 abonnemons datent des i« et 16 de chaque mais ^^^SI^^^^^!^^^^^S^^SÊÊ^^Êk^^^^^^^t~ Un numéro isolé avec lithographie. » 50 a,
-<§S88@-
On s'abonne, pour la France et l'Étranger, au* bu- 1111111113 M i^tl^î/f^ ' B\ ŒPllÉffifliïtfflf On reçoit en paiement des abonnemens, les mai*,
rcaui du Journal, chez les Correspondans. les J,i- WÊlÊÊÊÊ£3ESBttÊi ÊHÊmJ?^^^,J^m_ WÊ?PWÊffl\ Ml *iaU vuu aur le Trésor el s"r la PosU;< et les effet»
praires, les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- "WÊgÊÈÈmlsÊ &F miïwÊËmfm \ WlvrK lllËPv|iP"»*U^ sur les maisons de Banque de Paris. — Tout ce qa
menlation de prix, chez les Directeurs des messageries ; ^ '^^^HH 'norffSliwflliiïtiT^ 5^^^T^Sf^^ concerne le Journal doit être adressé (franco) au W.
et, P°ur la Belgique, chez Jules Géiuzet, libraire, rue ^^^^SWam^S^^MSSS^^^M^XÏt^^M^ recteur. - Les lettres non affranchies seront rigou«.
4esJïperonriiei-8t S, à Btmelles. ^ i\^'*^^^^^zPm^ClJ^^^^^J^ reusement refusées.
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jours dans le Cons-
titutionnel.
Savez-vous ce que
nous annonce l'au-
teur du Juif errant
pour l'année 1848?
les Sept Péchés ca-
pitaux en sept vo-
lumes...Un pauvre
petit volume par
gros péché !
C'est bien peu ; avouons même que ce n'est rien
du tout.
A la place du Constitutionnel, j'aurais exigé de
M. Eugène Sue au moins dix tomes pour la Colère,
autant pour l'Orgueil, et ainsi de suite, ce qui m'au-
rait fourni un total de soixante-dix volumes. Avec
cela, on peut, se ménager un certain nombre de re-
nouvellemens, surtout pour peu que les abonnés
soient atteints de la Curiosité, qui est aussi un pé-
ché, mais non capital.
Pendant que le Constitutionnel promet ainsi une
foule de nouveaux volumes de M. Eugène Sue, il
s'apprête à dépromettre à ces mêmes abonnés un
roman de Georges Sand.
II ne serait pas impossible que le tribunal de com-
merce fût incessamment appelé à juger le mérite ou
plutôt la nature'de deux volumes écrits par George
|and et Musés par M. Yèron.
! Nous nesavons au juste quel péché capital se trou-
ve mis évidence dans le nouvel ouvrage de l'auteur
je Lélia- mais ce qu'il y a de certain, c'est quelle
firecteu' du Constitutionnel, craignant d'effa-
louchir ses abonnés, refuse de fond en comble cet
ftoy ble manuscrit. Ce ne saurait être sous le rap-
|p port u danger des émotions, car la lecture du
2vliy1f!; Werant a déjà dû leur bronzer quelque peu les
:s°.s!l nerfs
| Paulo majora canamus. Parlons d'un format
•intiment plus grand. On dit et sans effroi, je ne
■lie répéter, que le Journal des Débats s'apprête
turner au gigantesque. Furieux de voir la Presse
j&a;her de pair avec lui, sous le rapport du papier,
kJmial des Débats a pris la résolution que je
CHARIVA
ne crains pas de déclarer désespérée, de s'agrandir
à l'instar du journal le plût- anglais qu'on ait jamais
vu en Europe.
Il veut absolument qu'on le confonde avec le Ti-
mes. C'était déjà arrivé bien souvent.
La Presse, immensément humiliée, ne voudra pas
avoir le dernier mot, et je suis certain qu'elle a déjà
rêvé, pour le lRr janvier prochain, un format encore
plus invraisemblable que celui des Débals. Un mon-
sieur m'a certifié que ce serait là une vengeance très
spirituelle; il vrai que ce monsieur est marchand de
papiers et qu'il est toujours enchanté de voir les
journaux prendre du ventre. Cela l'engraisse lui-
même.
Quand bien même ce ge^re d'obésité viendrait à
s'emparer de tous les papiers publics de Paris, les
abonnés du Charivari n'ont rien à craindre. Nous
sommes bien décidés à faire tous les sacrifices ima-
ginables... pour garder toujours le format le plus
petit possible.
Ce ne serait que sur la demande expresse de trente
mille souscripteurs que nous nous laisserions aller à
leur adresser, chaque matin, dix ou douze petits ar-
ticles de trois ou quatre cents lignes chacun, et des
croquis de Daumier, où chaque personnage paraîtrait
être un Patagon dessiné plus grand que nature.
Nous vivons dans un siècle de petits hommes et
de petites choses ; à quoi bon avoir de si grands
journaux 1
[m
On lit dans la Réforme :
« Il y a quinze jours,^'est à peine si les Polonais
» ont pu, même sous l'œil de la police, fêter l'anni-
» versaire de leur glorieuse insurrection.
« Aujourd'hui, les fidèles de l'autocrate russe
» peuvent, à l'occasion de la Saint-Nicolas, fêter en
» toute liberté le bourreau de la Pologne. »
Vénérer les saints de l'absolutisme, c'est la vraie
religion du Système ; honorer les saints de la liberté,
ce n'est à ses yeux qu'une idolâtrie.
LA CONSTITUTION DE PRUSSE.
u sortir de la représenta»
tion de l'opéra de Meyer-
beer, le roi de Prusse, é-
lectrisépar cette belle mu-
sique, eut une idée subli-
me, à une heure du matin.
Il résolut de donner
une constitution en la bé-
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da tout desuite Meyerbeer.
« Maestro, lui dit-il en allemand, je veux vous
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l'ai confiée ; les répétitions doivent commercer bien-
tôt Il m'est impossible d'accepter la proposition que
votre Majesté vient de me faire.
— Impossible, n'est pas un mot allemand, répli-
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grenadiers de ma garde vont recevoir l'ordre de faire
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mage, du saucisson, de la galantine, du jambon et
autres rafraîchissemens. Toute ma cuisine est à vo-
tre disposition. »
Meyerbeer salua, et se mit au piano en attendant
l'inspiration et les comestibles. Le roi sortit par un
escalier excessivement dérobé, connu des courtisans
sous le nom d'escalier d'IIaroun-al-Raschid.
Quand on apprendre lendemain,que le roi est sor-
ti dans la nuit par l'escalier d'Haroun-al-Raschid, la
courtremble, les visages sont inquiets, il court dans
l'air comme un bruit de destitutions. Il n'y a que
les cœurs purs et les consciences paisibles qui gardent
leur sérénité.
Entouré d'un manteau et d'une patrouille couleur
de muraille, le roi frappa ù la porte du poète ï'ieçfc.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Petits cancans de presse; La Constitution de prusse
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Décembre (No. 335-365), S. 1389
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg