IdE CHAKIVAKI*
« Pan ! pan ! pan !
—Qui va là ?
— Ouvrez au nom du roi.
— Tirez la chevilletle, la bonnette chèra, repondit
l'auteur du Petit Chaperon rovge. >>
~Le loup, je veux dire le roi entra. Le poète Tieck
le reconnut tout de suite, ce grand homme ayant
l'habitude de coucher avec ses lunettes.
« Rassurez-vous, illustre poète, rassurez-vous. Je
ne viens point ici vous manger, lui dit le roi en
voyant l'embarras de ce génie prussien. Faites-moi
le plaisir de passer vos caleçons.—C'est très bien.—
Maintenant, mettez votre robe de chambre.—Parfai-
tement.—Vous allez vous placer devant votre secré-
taire, et rédigez-moi une constitution en la bémoL
— Mais, Sire, je ne sais faire que des contes fan-
tastiques.
— Raison de plus. Écrivez; Meyerbeers'impa-
tiente en mangeant de la galantine; il ne faut pas
faire attendre l'inspiration. »
Tieck prit une plume, de l'encre, du papier, et se
frotta la tête. Mais il ne trouvait rien dans son cer-
veau, des larmes inondaient ses joues et sa robe de
chambre vénérables. Poussé à bout par le désespoir,
il se précipita aux genoux du monarque.
« Sire, s'écria-t-il, demandez-moi une ode, une
__ballade, un poëme, une fable, une féerie, un ballet,
tout ce que vous voudrez, même ma tête ; mais a-
dressez-vous ailleurs pour avoir une constitution en
la bémol. Shelling serait_bien mieux votre homme.
— Vieillard, en latin senex, tu as raison. Tu n'es
qu'un poète, et Shelling est un philosophe. Il doit a-
voir médité sur le bonheur des hommes, il fera mon
affaire en la bémol. Pourvu que Meyerbeer ne se
donne pas une indigestion de galantine en atten-
dant! »
Au bout de cinq minutés le roi frappait chez l'im-
posant philosophe.
« Pan 1 pan ! pan !
— Qui va là ?
— Moi.
— Le moi n'existe pas ;. je ne crois pas à la per-
sonnalité humaine. Je n'ouvrirai qu'au non moi.
— Ouvrez au non moi du roi. »
A la vue du monarque, Shelling dégagé de tout
préjugé comme un philosophe véritable, se précipi-
ta à ses genoux.
« Sire, lui demanda-t-il de sa voix la plus hum-
ble, quelle raison force l'objectif de votre majesté à
réveiller à pareille heure mon infime subjectif ?
«- Le bonheur de mes peuples, répondit le mo-
narque; je viens vous prier de me rédiger une cons-
titution en la bémol. »
Shelling, se donnant à peine le temps de mettre
des pantalons à son subjectif, improvisa la consti-
tution suivante :
Art. 1<* — Le concret est aboli dans toute la
Prusse.
Art. 2. — Tous les Prussiens sont égaux devant
l'abstrait.
Art. 3. — Sauf ces modifications importantes,
rien n'est changé à l'état de choses actuel.
Le roi pressa Shelling contre son objectif et le
nomma chambellan, ce qui lui donnait le droit de
porter une clé cousue derrière son habit. Le grand
philosophe, détaché des choses de la terre, versa
des larmes d'attendrissement en recevant cette fa-
veur royale.
Une demi-heure après, le roi rentrait au palais par
l'escalier d'Aaroun-al-Raschild.
« Vite, dit-il à Meyerbeer en lui présentant le ma-
nuscrit de Shelling, mettez-moi ça en musique; en
Prusse on ne comprend que ce qui se chante ; il faut
qu'une constitution soit une symphonie.
« Le concret est aboli dans toute la Prusse.....»
Cela fera un effet charmant en la bémol.. A l'ou-
vrage tout de suite, l'Europe a les yeux fixés sur
nous. »
Malheureusement Meyerbeer ronflait en mi surai-
gu ; rien n'a pu jusqu'à ce jour le tirer de la torpeur
dans laquelle l'a plongé la galantine. Spontini a été
chargé de mettre en musique la nouvelle constitution;
on attend que les parties soient revenues de chez le
copiste pour la promulguer.
On prétend que la fournée ducale sera de
trois ; c'est probablement une erreur ; le Juste-Mi-
lieu fait des ducs à la douzaine.
vernemeni à l'étranger, ayant laissé écouler le
fixé par la loi, se trouvent par conséquent d
du rang de Belges et inhabiles à représenter le
Dans la France de M. Guizot, c'est tout diflv
pour représenter la nation, les ambassadeur!
pas besoin d'être nationaux ; au contraire.
***Un journal grave dit queM. Pasquier sera duc de
Couran, du nom d'un domaine qu'il possède. Il nous
semble qu'il serait plus"J&ste, en mémoire du rôle : lait; iî parcourut l'.ôrie
intrépide joué par le nouvel anobli lors de la conspi-
ration Mallet, de le nommer duc de la Courante.
Maintenant les ducs du Juste-Milieu vont être
exposés à se rencontrer dans les rues ; nous verrons
si, plus stoïques que les anciens augures, ils pour-
ront se regarder sans rire.
L'ODE-SYMPHOHIE
SE M. FÉLICIEN DAVID.
Chose inouïe, stupéfiante 1 à cette époque où le
puff et la réclame, semblables au soleil, luisent à peu;
près pour tout le monde, où la monnaie de la gloire
s'éparpille en pièces de deux sous, où le Panthéon <
s'est presque, transformé en place publique, un grand
et véritable génie est resté pendant dix ans au milieu
de nous, obscur et ignoré. C'est dans le domaine mu-
sical que ce génie s'est manifesté tout à coup, sans
que rien annonçât sa venue. Salut à lui qui vienten-
fln répandre ses mélodieux accords au milieu du
fatras de la musique germanique, fantastique, sopo-
rifique et amphigourique ! Le ciel devait bien ce dé-
dommagement à nos oreilles.
Le jiiune compositeur qui, dès son début, s'estj
placé ainsi au rang des plus grands maîtres, est M.
Fclicien David. Le nom de David serait-il prédestiné
à tous les genres de célébrité?
Après avoir suivi, au Conservatoire, la classe de
M. Fétis, de 1830 à 1832, il jugea qu'il avait mieux
à faire que de perdre son temps à la poursuite de
cette chimère qu'on appelle le grand prix de Rome.
Convaincu que l'inspiration musicale ne se trouve
point dans une académie et par ordre du gouver-
nement, il voyagea où la e~~*":+'
A propos de la visite des princes et princesses à
Marseille, on lisait, ces jours derniers, dans unjjour-
nal ministériel du crû, le Messager :
« L'intérêt que notre population montre pour le
» prince de Joinville est tout ce qu'on peut voir de
» plusparfait. Elle l'avait vu enfant chétif; elle le re-
» voit grand et fort, plus fort et plus grand qu'elle
» ne le croyait. C'est qu'on vient grand et fort dans
» notre belle France, quand on a la gloire pour
» nourrice.....
» Dès que les jprinces ont mis le pied sur notre sol,
» le ciel a quitté sa teinte grise; le lendemain, le so-
» leil a voulu le s voir.
» Les prince.', et la duchesse d'Aumale quittent au-
» jourd'hui n* js murs, mais ils y demeureront tou-
» jours... moi 'alement parlant. »
Le Chariva ri s'est empressé de s'emparer de ces
phrases, en, "vertu de l'axiome : « On prend son bien
où on le trouve. »
V Ces jours derniers, à la chambre des députés
de Bel gique, au sujet du projet de loi tendant à pro-
roger le délai accordé aux habitans des parties cédées
poux former la demande de rester Belges, on a si-
gnalé ce fait ; que «feux agens diplomatiques du gou-
..uw
tard avec tant de bonheur. De reium eu i ^
composa divers morceaux de musique vocale et ins-
trumentale qui n'eurent que très peu de retentisse^
ment. Voyant que la publicité refusait de venir àj
lui, il résolut d'aller à elle; il annonça un concert]
et... trois jours après la France comptait un gran^
musicien.
L'ode-symphonie intitulée le Désert, n'est pas ui
opéra, encore moins un opéra-comique. Ce n'i
même point, à proprement parler, une symphonie
c'est une production qui n'a point de précédent dam
l'art. Le véritable génie n'imite pas, il crée
M. Félicien David a peint l'Orient, non point l'O
rient moderne, ridé, ratatiné, protocolisé, portant
un paletot et un bonnet grec, mais l'Orient des Mil1'
et une Nuits, avec tout son éclat et sa poésie;
nous a révélé des beautés que nous avions rêvées,
mais que nous ne connaissions pas.
Nous n'essaierons pas d'analyser cette splend'*
épopée lyrique, où tout est neuf, le fonds et la forme,
où l'inspiration et la science se trouvent réunies &
plus haut degré. Le public, qei ^^ccueilli l'ode-synj-
phonie avec un enthousiasme frèri*''que, s&f a '
mis à l'entendre de nouveau le dimanche^» "ecem"
bre, au théâtre Italien. Les chefs Arabes eu ce mo-
ment à Paris, ont fait, dit-on, retenir teuUe coie
droit du balcon pour cette solennité. Grâei a la v -
rité de couleur dont la musique de M. Davil est em-
preinte, ils pourront se croire encore dans rur pa-
trie orientale.
Mercadente vient de faire représenter a Vaples
un opéra de Lenore, qui a obtenu un succès dx/ui
italienne. Le compositeur a été rappelé au min
cinquante fois, et comme à force de reparaître t o
saluer il semblait être sur les dents, le public de-
mandé sa femme (Historique.) On a pense, W
doute, que les deux époux étaient mariés sous i ré-
gime de la communauté des applaudissemens.
« 3
v
« Pan ! pan ! pan !
—Qui va là ?
— Ouvrez au nom du roi.
— Tirez la chevilletle, la bonnette chèra, repondit
l'auteur du Petit Chaperon rovge. >>
~Le loup, je veux dire le roi entra. Le poète Tieck
le reconnut tout de suite, ce grand homme ayant
l'habitude de coucher avec ses lunettes.
« Rassurez-vous, illustre poète, rassurez-vous. Je
ne viens point ici vous manger, lui dit le roi en
voyant l'embarras de ce génie prussien. Faites-moi
le plaisir de passer vos caleçons.—C'est très bien.—
Maintenant, mettez votre robe de chambre.—Parfai-
tement.—Vous allez vous placer devant votre secré-
taire, et rédigez-moi une constitution en la bémoL
— Mais, Sire, je ne sais faire que des contes fan-
tastiques.
— Raison de plus. Écrivez; Meyerbeers'impa-
tiente en mangeant de la galantine; il ne faut pas
faire attendre l'inspiration. »
Tieck prit une plume, de l'encre, du papier, et se
frotta la tête. Mais il ne trouvait rien dans son cer-
veau, des larmes inondaient ses joues et sa robe de
chambre vénérables. Poussé à bout par le désespoir,
il se précipita aux genoux du monarque.
« Sire, s'écria-t-il, demandez-moi une ode, une
__ballade, un poëme, une fable, une féerie, un ballet,
tout ce que vous voudrez, même ma tête ; mais a-
dressez-vous ailleurs pour avoir une constitution en
la bémol. Shelling serait_bien mieux votre homme.
— Vieillard, en latin senex, tu as raison. Tu n'es
qu'un poète, et Shelling est un philosophe. Il doit a-
voir médité sur le bonheur des hommes, il fera mon
affaire en la bémol. Pourvu que Meyerbeer ne se
donne pas une indigestion de galantine en atten-
dant! »
Au bout de cinq minutés le roi frappait chez l'im-
posant philosophe.
« Pan 1 pan ! pan !
— Qui va là ?
— Moi.
— Le moi n'existe pas ;. je ne crois pas à la per-
sonnalité humaine. Je n'ouvrirai qu'au non moi.
— Ouvrez au non moi du roi. »
A la vue du monarque, Shelling dégagé de tout
préjugé comme un philosophe véritable, se précipi-
ta à ses genoux.
« Sire, lui demanda-t-il de sa voix la plus hum-
ble, quelle raison force l'objectif de votre majesté à
réveiller à pareille heure mon infime subjectif ?
«- Le bonheur de mes peuples, répondit le mo-
narque; je viens vous prier de me rédiger une cons-
titution en la bémol. »
Shelling, se donnant à peine le temps de mettre
des pantalons à son subjectif, improvisa la consti-
tution suivante :
Art. 1<* — Le concret est aboli dans toute la
Prusse.
Art. 2. — Tous les Prussiens sont égaux devant
l'abstrait.
Art. 3. — Sauf ces modifications importantes,
rien n'est changé à l'état de choses actuel.
Le roi pressa Shelling contre son objectif et le
nomma chambellan, ce qui lui donnait le droit de
porter une clé cousue derrière son habit. Le grand
philosophe, détaché des choses de la terre, versa
des larmes d'attendrissement en recevant cette fa-
veur royale.
Une demi-heure après, le roi rentrait au palais par
l'escalier d'Aaroun-al-Raschild.
« Vite, dit-il à Meyerbeer en lui présentant le ma-
nuscrit de Shelling, mettez-moi ça en musique; en
Prusse on ne comprend que ce qui se chante ; il faut
qu'une constitution soit une symphonie.
« Le concret est aboli dans toute la Prusse.....»
Cela fera un effet charmant en la bémol.. A l'ou-
vrage tout de suite, l'Europe a les yeux fixés sur
nous. »
Malheureusement Meyerbeer ronflait en mi surai-
gu ; rien n'a pu jusqu'à ce jour le tirer de la torpeur
dans laquelle l'a plongé la galantine. Spontini a été
chargé de mettre en musique la nouvelle constitution;
on attend que les parties soient revenues de chez le
copiste pour la promulguer.
On prétend que la fournée ducale sera de
trois ; c'est probablement une erreur ; le Juste-Mi-
lieu fait des ducs à la douzaine.
vernemeni à l'étranger, ayant laissé écouler le
fixé par la loi, se trouvent par conséquent d
du rang de Belges et inhabiles à représenter le
Dans la France de M. Guizot, c'est tout diflv
pour représenter la nation, les ambassadeur!
pas besoin d'être nationaux ; au contraire.
***Un journal grave dit queM. Pasquier sera duc de
Couran, du nom d'un domaine qu'il possède. Il nous
semble qu'il serait plus"J&ste, en mémoire du rôle : lait; iî parcourut l'.ôrie
intrépide joué par le nouvel anobli lors de la conspi-
ration Mallet, de le nommer duc de la Courante.
Maintenant les ducs du Juste-Milieu vont être
exposés à se rencontrer dans les rues ; nous verrons
si, plus stoïques que les anciens augures, ils pour-
ront se regarder sans rire.
L'ODE-SYMPHOHIE
SE M. FÉLICIEN DAVID.
Chose inouïe, stupéfiante 1 à cette époque où le
puff et la réclame, semblables au soleil, luisent à peu;
près pour tout le monde, où la monnaie de la gloire
s'éparpille en pièces de deux sous, où le Panthéon <
s'est presque, transformé en place publique, un grand
et véritable génie est resté pendant dix ans au milieu
de nous, obscur et ignoré. C'est dans le domaine mu-
sical que ce génie s'est manifesté tout à coup, sans
que rien annonçât sa venue. Salut à lui qui vienten-
fln répandre ses mélodieux accords au milieu du
fatras de la musique germanique, fantastique, sopo-
rifique et amphigourique ! Le ciel devait bien ce dé-
dommagement à nos oreilles.
Le jiiune compositeur qui, dès son début, s'estj
placé ainsi au rang des plus grands maîtres, est M.
Fclicien David. Le nom de David serait-il prédestiné
à tous les genres de célébrité?
Après avoir suivi, au Conservatoire, la classe de
M. Fétis, de 1830 à 1832, il jugea qu'il avait mieux
à faire que de perdre son temps à la poursuite de
cette chimère qu'on appelle le grand prix de Rome.
Convaincu que l'inspiration musicale ne se trouve
point dans une académie et par ordre du gouver-
nement, il voyagea où la e~~*":+'
A propos de la visite des princes et princesses à
Marseille, on lisait, ces jours derniers, dans unjjour-
nal ministériel du crû, le Messager :
« L'intérêt que notre population montre pour le
» prince de Joinville est tout ce qu'on peut voir de
» plusparfait. Elle l'avait vu enfant chétif; elle le re-
» voit grand et fort, plus fort et plus grand qu'elle
» ne le croyait. C'est qu'on vient grand et fort dans
» notre belle France, quand on a la gloire pour
» nourrice.....
» Dès que les jprinces ont mis le pied sur notre sol,
» le ciel a quitté sa teinte grise; le lendemain, le so-
» leil a voulu le s voir.
» Les prince.', et la duchesse d'Aumale quittent au-
» jourd'hui n* js murs, mais ils y demeureront tou-
» jours... moi 'alement parlant. »
Le Chariva ri s'est empressé de s'emparer de ces
phrases, en, "vertu de l'axiome : « On prend son bien
où on le trouve. »
V Ces jours derniers, à la chambre des députés
de Bel gique, au sujet du projet de loi tendant à pro-
roger le délai accordé aux habitans des parties cédées
poux former la demande de rester Belges, on a si-
gnalé ce fait ; que «feux agens diplomatiques du gou-
..uw
tard avec tant de bonheur. De reium eu i ^
composa divers morceaux de musique vocale et ins-
trumentale qui n'eurent que très peu de retentisse^
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et... trois jours après la France comptait un gran^
musicien.
L'ode-symphonie intitulée le Désert, n'est pas ui
opéra, encore moins un opéra-comique. Ce n'i
même point, à proprement parler, une symphonie
c'est une production qui n'a point de précédent dam
l'art. Le véritable génie n'imite pas, il crée
M. Félicien David a peint l'Orient, non point l'O
rient moderne, ridé, ratatiné, protocolisé, portant
un paletot et un bonnet grec, mais l'Orient des Mil1'
et une Nuits, avec tout son éclat et sa poésie;
nous a révélé des beautés que nous avions rêvées,
mais que nous ne connaissions pas.
Nous n'essaierons pas d'analyser cette splend'*
épopée lyrique, où tout est neuf, le fonds et la forme,
où l'inspiration et la science se trouvent réunies &
plus haut degré. Le public, qei ^^ccueilli l'ode-synj-
phonie avec un enthousiasme frèri*''que, s&f a '
mis à l'entendre de nouveau le dimanche^» "ecem"
bre, au théâtre Italien. Les chefs Arabes eu ce mo-
ment à Paris, ont fait, dit-on, retenir teuUe coie
droit du balcon pour cette solennité. Grâei a la v -
rité de couleur dont la musique de M. Davil est em-
preinte, ils pourront se croire encore dans rur pa-
trie orientale.
Mercadente vient de faire représenter a Vaples
un opéra de Lenore, qui a obtenu un succès dx/ui
italienne. Le compositeur a été rappelé au min
cinquante fois, et comme à force de reparaître t o
saluer il semblait être sur les dents, le public de-
mandé sa femme (Historique.) On a pense, W
doute, que les deux époux étaient mariés sous i ré-
gime de la communauté des applaudissemens.
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v
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
La Constitution de prusse
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Thema/Bildinhalt (normiert)
Schlafmütze <Motiv>
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Décembre (No. 335-365), S. 1390
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg