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Le charivari — 14.1845

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Avril (No. 91-120)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17624#0425
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"n de CorPs et »
» Préfet vient fig

li'E CHARIVARI.

Le bourgeois n'a cependant pas toujours le tact
si faux qu'on le croirait à voir les peintures qu'il
9US mande. Vous le verrez souvent arrêté devant un
tableau, pourvu toutefois qu'il remplisse les con-
fions de mouvement, de costume ou d'actualité,

qui plus que toutes autres caressent sa fibre pictu-
rale.

Par exemple, la magnifique décoration si auda-
ieusement brossée par Horace Yernet excitera son
nthousiasme. Ces chevaux vus de face, en plein
6 rcourci, cette mimique exacte et vive, ces petits
hisodes trop divisés, trop multipliés, mais tous in-
téressai, ces admirables groupes, — nous allions
dire croupes, — tout cela, tout ce qui constitue le
vrai talent du peintre populaire, tout cela le saisira,
la nart d' le transportera, comme cela saisit un connaisseur.

s requêtes rr hmiRi « Mais que la perspective aérienne ne soit pas irrépro-
ime d'un ton r dV diable, que les plans soient l'un sur l'autre, que cer-
wnctionnair^! taines figures d'hommes et d'animaux aient l'air d'ê-

es les nations du
H

Préfet de \

né depèretragiqueet »«>
une tragédie

^acrupouToirseperJ
is incorrigibles !
s de circulaires qui m
-qui aeuasiade^
le tragédie; entre Ieslisto
du jury, cet homme
u nmer douze ou ^
les conseillers de préfet-
lient la solitude de son a
lélaissait les contribuable

6.

lault, il cst

tre collées ou peintes sur les tentes arabes, que lui importera ! Il s'en inquiétera peu. La critique n'est
pas son fait, il s'en moque — et il a raison.

On doit être fort humilié d'être Bédouin quand on contemple le tableau de la prise de la Smala : quelle
chasse reçoivent ces malheureux Arabes !

Tout le monde est d'accord sur ce point que le tableau de la Prise de la Smala est le plus grand succès du
Salon de la présente année; aussinotre dessinateur s'est-il empressé de reproduire cette magnifique page histo-
rique, où une foule d'hommes sont grimpés sur des chevaux, et où des chevaux semblent également grimpés sur
une autre foule d'hommes ; mais c'est justement là ce qui constitue, à ce qu'il paraît, la mêlée d'une bataille.

L'an prochain, nous verrons au Louvre une toile encore plus'colossable d'Horace Yernet; la Prise de la
Smala n'est qu'un petit tableau de genre auprès de ce que sera la Bataille d'Isly.

Seulement, le difficile à l'avenir sera de faire entrer les tableaux d'Horace Yernet dans la salle d'un
Louvre quelconque ; il est probable que l'artiste peindra son œuvre sur une place publique, et qu'ensuite on
charpentera une salle par dessus le tableau.

s'abandonnent au cultes
sous-préfets ne tenter»
? pourquoi les conseille:;
t pas jusqu'au cou ta
e verrait-on pas lesprot.
ic de la double colline!

plus désormais

5, réjouis-toi, il s'estt» _ ... ,, , „ ,. , . t

tes campagnes en piècel I ne se meme pas étonnant que 1 artiste vint
classique et préfectorale * Pemdre les batailles de grandeur naturelle ; on se-
léon • M. Arnault lui-mêraé! w'* awrs ^orc^ de 'es exposer sur la plaine Saint-
?ra les répétitions-, quais! wen's' °t des omuibus ad hoc transporteraient les
iaulois , lui serviront (a amateurs au milieu de la mêlée.

A moins toutefois qu'on ne tînt beaucoup à les ac-
e tragédie ne nous présage- «rocher quelque part, auquel cas on les hisserait le
long du Calvaire ou de la butte Montmartre.

En commençant son travail, Horace Yernet ne sait
pas lui-même la dimension qu'aura sa toile, il peint
n'importe quoi — un plumet — un schako — sous ce
schako il pose une tête — sous cette tête un corps
■y tiens voilà un homme !.... entre les jambes de cet
n'arriveraient pas, si (| homme il fourre un cheval', à côté de cet homme il en
ante Lucrèce. Qu'on M met un autre, puis un autre, voilà un régiment, et il se
il n'y avait que desFrij laisse aller à ajouter peu à peu deux, trois ou quatre
régimens, qui demandent au moins deux mètres
par bataillon; c'est bien le moins que puissent
exiger cinq [cents Jiommes;,[encore~ ont-ils" ainsi les

coudes un peu serrés.;:Evidemment la prise delà Smala > été peinte et composée de cette manière. Elle a les défauts et toutes les-qualités d'une peinture" faite
à dissoudre la (M* au 8r™me galop.

u invocation dtf # 4 proPos de r«g"uens, les amateurs qui aiment les
i, ia convoi* troupes antiques peuvent satisfaire leur goût en al-

e dans les trois mu» i lant admirer le tableau n° 799 représentant une
ît pas rassurées : eues ^ Reme de momies égypiîenneS-
ord) ne propose de se f Ah ! les belles momies, les belles momies.! C'est ce
r conséquent de chaWPl qu'on peut appeler de magnifiques momies !
s gardes nationales Cette peinture ne peut ma^uer d'obtenir le plus

mais nous le FfiD51i f!|aild succès> notamment auprès des abonnés du
l' wurivari; car ce tableau, grâce à tous les hiéro-

* Sjyphes. dont il est orné, tourne légèrement au rébus

illustré, et le mot sera probablement donné dans le
J'vret du salon de 1816.
Ceux de nos lecteurs habituels qui sont d'une ccr-
. .0 îaiDe force sur le logogriphe parviendront sans doute
i Luxembourg. &es ^déchiffrer la chose immédiatement, tout comme s'ils
velles études sur uaeS»| étaient de l'Académie des inscriptions et belles-

. A Si la liste civile laisse échapper une aussi belle
jr d'Ernani sera > occasion, M. Gannal achètera sans doute l'indé

jr Ufl»1"' iM'a-" 1 n- remuai auitcicia setus uuiue i mue- ■---

de connaissance. 1 ™nrable n° 794. — Nous souhaitons à son auteur une célébrité aussi longue que celle obtenue par les Pharaons. Nous ne parlons pas de ceux de Ferdinand

islupide? ugu<'>' b,en entendu , mais des autres, des vieux de la vieille Egypte, de cette magnifique contrée si célèbre en outre par ses oignons,

la mie à _
 
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