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Le charivari — 14.1845

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Novembre (No. 305-334)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17624#1209
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[<)ISS°n dans 1 du ihéâtr??^?
^villes jonlî ^M ,»„

t« NOVEMBRE 1845. -_ QUATORZIÈME ANNÉE__N<> 307.

rédaction et de l'administration, à Paris, ' -^ra^^^^^to» ' É^jjg Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie.

] CIIOISSAXT, 16 (HOTEL C0EBERT). -fe/^^^V . - J^^^^^Ïjji^^^^^â^ -H^r'llk OU GRAVURES, ET VIGNETTES SUR BOIS.

PARIS. DEPARTEME3S

15 fr. 18 fr.

: j

................. 60 72

cns dalenl des 1er en 6 de chaque mois.

La collection complète de la nouvelle série, du jan-
vier 1838 au 31 déc. 1843, 13 vol. Prix. 390 fr. .i

f° ^ * ^^^^^^Pfg^ag^l^^^^^^^^^^^^ Chaque volume......................... 30

Un numéro isolé avec lithographie...... » 50 e.

T6_ "~"*"~-~^ . .rf,, , /JaHaa^vu-fv W m\v (M^KHnVOIrfi On reçoi. «1 paiement de» abonnemens, les mari-

iHopoiD , ^!Tixe^i^ % 'ir dal? vue sur ic Trésor et sur ,a poste •ct ies -*

^ s les Directeurs de poste, et, sans aucune aug- ^^^^^^^^^^^!"^^^^d3^^WsÎ4^^i'^^ë^-^^&^ 8ur les maisons de Banque de Pans. — Tout ce qui

......,. , »'f',jon de prix, chez les Directeurs des messageries; TS? S=^^^i^^^S^^B^|«Hra^a^r^ ^S^TtS concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di-

m^rntsi de feS.^ ih?-tsfrnïeKM ^^VÎ^^^^^^^^^S^^ «cteur. - ï- >c«res non affranchies seront rigou-

îf d'Alexand ine S^T*?** S <ô,Boit-Court, FleïtWi.™ "~ ^^^S^^^^^^S^^^^^ r~cnt "ftate.

3 ebrité de fashion fld Antin, 14 - —

Smé cette année X,*"?» le &
'.qu'elle apn ife'^ûsï >

exandrine n'\ tl 4^ broderies r !t:ï

fer de creil A a»tlom

iportance est de fi"^,
^ effet, traverse dZï h j ur *«»
t Populeux, mannfKeS^S

lénominationFLE™;1^'
te compagnie traverse fiwV

L

AVIS.

es ateliers étant fermés aujourd'hui jour de la
iïïïrlSita pS"*^^1*»8^*» Je Charivari ne paraîtra pas demain

ièrement remarqué «uHiff"1* Hanche,
«longera ultérieurement 0qnn'3 assiBtI;
Ige, vers Maubeuge d™ If «
enctennes. Elle^t S • f *

M THÉBAIDE CIVIQUE.

a/'îIk'v, Les partisans du sia-

ifiée m™' Pfsera par Ch»ny, ,* jMliftlW *« 9«° et de l'immobilité
iuee, Mon, et arrivera ,i t™,n " /'ft*/ï3SB8K X iov . ,

.4,000 mètres ou K li o "S"? « fil Jf Polltl(ïues viennent d'e-

ive gauche, ira de Noyon à G i ™i \fV*Wi# P™uver un échec des

mit-Quentin. Son parcours est de <5 ^BÎPKr plus rudes. Une réforme

S"i n iHlàifilfr radicale, un changp-

ce chemin ravive une M, Il MM ment complet va être

anca, est utile au gouvernement pour ' .IBlf introduit darm la ffardp

forte et n'augmente la dépense totale i >^ " 1 H® introQQit aans la garde

». A]nsi 49 millions demandés se IM nationale de Pans,

de francs pour le chemin de Creil à Saiïi^l^liMSffii ^ I» ne s ao^ Pas de

"TTT^T ft'r^™^^J* riraM^^lKliK¥^ restituer aux gardes na-
et La r ère. On le voit, par cette doni^^S^ilNwjWwfe^v- x- i j -t j

est toute personnelle, lacimpagSe«!!^SRffilll^itl0naUX 6 drolt.de Petl_
ns réclamant les mêmes avantages, ^^feHi] fiR'H^^^^onner' de se réunir en
est évidemment sérieuse : elle a m^W^^' |iîM^^ commun pour dîner, ou
nieur pour relever les tracés; elle (&ii^MSmm~Wki^^^m.dp leur arcordpr la nna-
honorable, puisque, ne livrant pas à h ^|iH«fe^/e^.f ™ruer ld .q.Ud
n de ses frais, elle les fixe au prête "^^W|^œllte d électeurs... Mais
mes : elle est peut-être aussi bonne tact!- )'M^^^^^^Pauence5 ce'a ne Peut

ant à aucune manœuvre pour lome* "~^K;-i^^^^^L m a n q u e r d'arriver,
rse. mettant toute sa confiance dam j ^^kgr^^" Lorsque une porte s'ou-
ïui, anxjours ou nous vivons, est plus» ■—_, ^ , f

ips à prendre sous son patronage une et - vre au enangement, on

3, bien étudiée et qui promet des bénéi-»sait jamais quand elle se fermera.

_C'est par l'uniforme de la milice citoyenne qu'on

~~ . „„n, rTni,Hnt is immence la série des transformations. Nous en
«gk Levï et ce, rue du uoissam,m,

vous dej a touche quelques mots, et vous savez que

MDUSTRIE,

.vieillecapote, l'antique buffleterie, le schako ro-
|co vont disparaître pour faire place à la tunique,
J ceinturon et au képy. On va africaniscr la garde
j ationale. 11 faut espérer que M. Jacqueminot pren-
ra le feutre à plumes et les bottes rouges de M.

L'ÉTRANGER. •■"[Cencst fait du briquet; le briquet ne battra plus

^jjARJVARI? 38mollets, nous ne le suspendrons plus à notre
LU V«1A yerdomestique; notre femme ne s'en servira plus

^^^^'m couper du sucre. Donnons une larme au bri-

immnifT |îrlIT^T''RllHS'^"Ett0i, ma fidèie giberne, qui me servais de porte-
UAitlAW Uav1JJJ Bici pn i,toi que je faisais astiquer avec tant de soin,

eu, propriétaire du ^iemitvf> hgiiierne chérie, adieu !

^^X^^ï^^^ sera remplacé Par le sabre-poignard
,us la dénomination de cw« ^ j paf le poignard-baïonnette ; au lieu de giberne
:s consommateursi qu , 59, etÇ Jos aurons des cartouchières. La langue française

inn nom et SODL eu

ais à dire : un enfant de cartouchière, et quel est
cuistre qui consentirait à faire entendre ce juron:
———t Eviter le»f urlouchières !

gentpar d°«z^ le cas d'adresser une épître à mon

f5^L---^iSs89^*TA> mais je confesse qu'il m'a toujours considé-
avis ai.oub vannais so*rK m ennuyé. Je mettais mon foulard dans ma
., A louer ^S^m^f^ d°nC SanS tr°P de chagrin qUe je

iU et très douce. deS Pew ^ at river le règne du képy. Seulement je gar- bles. Le képy est instamment réclamé BtfJî
csn»12,]usquau»a
r-

deral mon schako pour le montrer à mes petits
enfans.

Ce n'est point sans de vives discussions que celte
réforme s'est opérée ; l'état-major était divisé en
deux camps , les conservateurs et les progressistes.
Il y avait aussi le parti des piques, mais ce parti a
été écrasé parles deux autres qui ont voulu étouffer
en lui l'instinct révolutionnaire. Le fusil a été main-
tenu jusqu'à nouvel ordre. La carabine intrigue dans
l'ombre et elle a bien quelques chances d'arriver.

L'ordonnance de modification de l'uniforme allait
paraître, déjà M. le colonel Tartenson avait com-
mandé son képy, lorsqu'une nouvelle terrible est
venue tout remettre en suspens. On a appris que la
majorité des grenadiers de la garde nationale refu-
sait de prendre le képy.

Le bourgeois de Paris a en général la superstition
du bonnet à poils ; il l'admire, il se trouve beau
dans cette coiffure qui lui donne Tair martial et
troupier fini. J'avoue moi-même que je professe un
certain respect pour le bonnet à poils, quoique ma
taille me défende impérieusement d'y aspirer. Ce
que j'ai toujours le plus admiré dans l'histoire de
l'empire, c'est que trente mille hommes aient pu al-
ler jusqu'à Moscou avec une telle coiffure et une
queue. M. Emile-Marco Saint-Hilaire ne s'explique
pas lui-même un tel phénomène, quoiqu'il ait por-
té la queue.

Enlevez le bonnet à poils vulgairement appelé our-
son, vous n'avez plus de garde nationale; l'esprit
militaire dépérit, les liens de la discipline se relâ-
chent; on monte la garde avec des cols de chemise,
nous rétrogradons jusqu'aux époques d'ignorance et
de barbarie, jusqu'à l'enfance de la garde nationale,
nous retombons dans le bizet.

L'ourson, disent les grenadiers, est une espèce de
palladium, d'arche sainte à laquelle il ne faut pas
toucher. L'ourson était à Wagram, à Austerlitz, il a
refusé de se rendre à "Waterloo ; l'empereur avait
fait confectionner un bonnet à poils pour le roi de
Rome.

« Nous ne disons pas le contraire, répond l'état-
major, mais le képy s'est montré sous les murs
d'Alger, sur la brèche de Constantine; il vient de se
faire tuer à Djemmâ.

— D'accord, reprennent les grenadiers, donnez le
képy aux voltigeurs, chasseurs et fusiliers et laissez-
nous le bonnet à poils, nous voulons le bonnet à
poils, il nous faut le bonnet à poils. Nous ne vou-
lons pas non plus renoncer à la giberne, au sabre,
à la capote; à buffleterie, à rien de ce qui fait le
parfait grenadier; si vous faites les récalcitrans
nous viendrons les armes à la main réclamer la
guêtre jusqu'au genou, la queue et les pendans d'o-
reille. »

L'état-major est dans un embarras des plus péni-

rlté des soldats citoyens, mais on craint de mécon-
tenter les grenadiers ; d'un autre côté on redoute en,
donnant aux uns le képy et aux autres le bonnet à
poils, de créer des germes de division dans la garde
nationale. Le schako et l'ourson étaient depuis long-
temds habitués à vivre ensemble en bonne intelli-
gence ; mais le képy est jeune, ardent, il a tête près
du bonnet, et si l'ourson le traite de blanc-bec, les
plus grands malheurs sont à craindre.

Déjà des rencontres particulières ont eu lieu entre
les partisans du képy et les fanatiques de l'ourson.
Une vingtaine de personnes sont restées sur le car-
reau. Le gouvernement a tout intérêt à cacher ces
nouvelles pour ne pas alarmer la population ; mais
elles ont transpiré et semé l'inquiétude dans tous
les esprits. Jusqu'à présent le nombre des morts est
égal des deux côtés.

Le conseil des ministres s'est rassemblé hier et il
a décidé qu'en présence de l'irritation des têtes,
toute réforme serait ajournée. Les oursons ont ac-
cepté cette décision qui leur donne, momentanément
du moins, gain de cause ; mais les kôpys sont exas-
pérés. Ils ont décidé que, si on ne leur donnait pas
satisfaction dans les vingt-quatre heures, ils mon-
teraient la garde avec un parapluie.

M. Jacqueminot s'est immédiatement rendu chez
le président du conseil qui, penchant comme tou-
jours pour la rigueur, a décidé que tout récalcitrant
qui ne garderait pas le schako serait condamné à
huit jours de kolbach. Puisse cette décision faire tout
rentrer dans l'ordre, mais, franchement, nous en
doutons.

On banquetait hier à Saint-Cloud en l'honneur
du ministère : on ira prier demain dans les cime-
tières. Après la fête des agonisans la fête des morts.

Le National publie une correspondance de Lis-
bonne qui annonce que nos compatriotes y sont é-
crasés d'impôts. Ils ont la consolation de pouvoir se
croire dans leur patrie.

Le gouvernement portugais traite nos conci-
toyens comme des étrangers. Notre gouvernement
est moins exclusif: il traite les étrangers comme des
Français, témoin les réfugiés italiens qu'il fait em-
prisonner sans motif.

Le Journal des Débats attaque les Anglais pour
l'occupation de l'île de Chusan. Il attaque aussi le
gouvernement pour les changemens qu'on veut ap-
porter dans- l'enseignement de l'école de Sainl-Cyr.
Le Journal des Débals fait de l'opposition... Décidé-
ment le min iîtère va changer.
 
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