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Le charivari — 14.1845

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Novembre (No. 305-334)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17624#1210
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IES ClIiïS M FER I GÉNÉRAI

des

RECEVEUBS-QÉNÊRÂÏJX EW PARTICULIER.

La compagnie des receveurs-généraux a donné tion, doit inspirer la confiance. Et pourtant on met des factionnaires à 1

lieu à de vives attaques de la part de plusieurs jour- — C'est là qu'est la faute, leur répondit-on. Il ne des monumens publics, tandis que les maisn ^

uaux. Ces feuilles, et notamment le National, ont fallait pas prendre votre titre dans un acte que vous ticulières se défendent par elles-mêmes Par

fait valoir contre la constitution de cette compagnie ne pouviez légitimement faire qu'en qualité de ci- _

d'excellentes considérations auxquelles, pour notre toyens. » La compagnie des receveurs-généraux «»

part, nous nous associons pleinement. Les receveurs- Et la suspension fut prononcée. donné lieu seulement à des critiques • le jVV ^

généraux ont donc, en attendant mieux, reçu gêné- Voilà aujourd'hui des receveurs- généraux qui dont les informations en toutes choses sont à

ralement beaucoup de reproches. constituent une compagnie, c'est-à-dire qui spécu- quelque temps remarquables d'exactitude ^

* Il est certain : lent, ce qui ne saurait être permis qu'à de simples portance, a révélé qu'un personnage connu w

1° Qu'il appartient aux dépositaires de la fortune capitalistes, et qui, loin de dissimuler leur qualité rapports avec quelques uns des principaux ioum,
publique moins quJà tous autres de se jeter dans les et d'en faire abstraction, l'affichent hautement et a demandé à ladite compagnie auatre mille art-
spéculations, hasardeuses dans leur but, hasardeuses mettent l'opération sous le patronage de cette qua- non réductibles en cas de fusion* pour être naît
encore, mais en outre louches pour le moins dans té. Compagnie des receveurs-généraux ! gées entre ces journaux. ^ a
leur marche; Ce n'est pas seulement M. Tel, receveur-général, Là-dessus le Journal des Débats déclare n'

2° Que le gouvernement encourt une grave res- qui agit, c'est le receveur-général de... M. Tel. demandé aucune action à la compagnie des ™

ponsabilité en autorisant ses agens à entrer dans Eh bien ! le gouvernement ne dit rien à ces gens- veurs-généraux et n'avoir autorisé personne à »

cette voie périlleuse; . là : il y a mieux, il les approuve. demander pour lui.

3° Que la compagnie des receveurs-généraux pê- D'où vient la différence ? serait-ce parce que les Le Constitutionnel fait la même déclaration

che nécessairement par la forme ou par le fond. Hâ- officiers de la garde nationale faisaient, sous leur La Presse nie s'être laissé marchander

tons-nous de dire que, sans aucun doute, c'est seule- qualité, un acte de citoyens libres, tandis que les Quant au Siècle, que la nature de s'esrel

ment par la forme. En effet, si dans la responsabilité receveurs-généraux font, sous leur qualité, un acte avec l'intermédiaire indiqué tenait à l'écarl I

que comporte une fondation chacun de messieurs les d'agioteurs? affaire, il pouvait, ce nous semble, se dispense,

receveurs-généraux engage les fonds ou le crédit de ne dénégation qu'il formule de la manière h à

l'Etat, il y a crime. Si au contraire il n'engage que franche et la plus complète,

ses fonds et son crédit privé, c'est le simple par- 11 est interdit aux notaires de se livrer aux spécu- Et pourtant le National n'avait pas tort,

ticulier et non plus le receveur-général qui opère. lations. Un notaire qui s'occupe d'affaires de bourse, Voici M. Charles Duveyrier, le directeur -.

Ce n'est donc pas la compagnie des receveurs-géné- et même d'affaires de commerce, encourt la censure ciété générale des annonces qui intervient

raux> c'est la compagnie' de MM. tels et tels. des chambres de discipline et, au besoin, des tribu- vie, me adsum qui feci. Il déclare n'avoirreçi

Il y a donc abus au moins dans le titre, et cet a- naux. de personne et avoir agi de sa propre, L i1;

bus , à défaut d'autres , appelle la sérieuse attention Si, pour un chemin de fer quelconque, il s'éta- mais sans entrer dans aucun détail sur le fait

du gouvernement. blissait une Compagnie des notaires, toutes les cham- cial, il traitede l'accession des journalistes aux al

Mais le gouvernement a ses raisons pour laisser bres de discipline et tous les parquets eu tremble- re» de rmduatrio ^«quelles leur concoure

faire, et cela nous donne le ferme et riant, espoir de raient dans leurs consciences les plus reculées. . peut être aussi utile et dans tous les cas n'e

voir bientôt surgir la. compagnie des préfets, la com- C'est que le? no;airos sont les dépositaires institués moins moral que celui des députés, des pu

paqnie des conseillers d'État et même la, compagnie des fortunes privées. France, des amiraux et dp.s diplomates, etc.', elcL

des ministres. Les receveurs-généraux spéculent, agiotent, tripo- Nous ne voulons point aujourd'hui discuterce

Du moment que les hauts dignitaires du pouvoir tent, et forment une Compagnie des receveurs-géné- théorie qui a déjà le premier malheur de se prot

seront à la tête des commandites, il ne pourra plus y taux, sans que s'agitent le moins du monde, la re à propos d'un fait avec lequel elle n'a pas de n

avoir que de mauvaises actions. langue et la conscience de M» Lacave-Laplagne, le port direct ou n'en aurait qu'un fort déplorable.

ministre des finances. . attendant que nous montrions le danger de la p

■; Les receveurs-généraux sont pourtant les déposi- part des applications qu'on en pourrait faire, ni

Il Y a un an les officiers de la garde nationale taires institués de la fortune publique. aimons mieux la montrer nous-mêmes mise en œ

ont été condamnés à la suspension pour avoir signé La fortune publique est-elle moins respectable, a- vre, et prouver à M. Char!- )uveyrier qu'il est I

une nétition collective. t-elle besoin d'être moins sauvegardée que les fortu- chemin de fer à l'étali isseuïént duquel la. press

« Nous l'avons fait signer comme particuliers, di- nés privées ? Et les règles de prudence et de morale non seulement pu, mais à du même s'associer,

saient-ils • seulement à notre nom nous avons ajou- qui garantissent celles-ci ne sont-elles point applica- Nous nous faisons un vrai pi '.sir de l'annonce,

té la qualité d'officier, titre qui, donné par l'élec- bles à celles-là ? en bonne place.

OUMV

1° CHEMIN DE FER DU PALAIS-DE-JUST1CE A SAINTE-PÉLAGIE,

ABC EMBRANCHEMENT SUR LE TRÉSOR ET SUR TOUS LES BUREAUX DES RECEVEURS DE

I/ÈHTIIEffEHTT ET BES ASIETOES;

2° CHEMIN DE m DE PARIS â P8ISSY, k MUltm, Â CLÂIRVAUX, âU MONT-SAINT-MICHil, ETC.

M. DE LAMENNAIS; ;

M CHARLES THOMAS, dn National;

M JULES BASTIDE, du National;

M. ARMAND MARRAST, du National ;

M. F. FLOCON, de la Réforme;

M. ÉTiENNE ARAGO. de la Réforme ;

M. ANTONY THOURET, de la Révolution ;

CONSEIL D'ADMINISTRATION:

M. BASCANS, de la Tribune;

M. LOUIS PERRÉE, du Siècle ;

M. CHARLES LESSEPS, de l'Esprit public;

M, WALSH, de la Mode;

M. DE LOSTANGË, de la Quotidienne ;

M. DE GENOUDE, de la Gazette de France;

M. THEODORE ANNE, de la France;

M. HERBERT, de Y Echo français}

M. LAURENT, du Corsaire ;

M. CHARLES PHILIPPON, de la Cancatt

Charivari ;
M. LOUIS DESNOYERS, de la Caricature ef

rivari ;
M. FÉLIX PYAT.

Comme les places du conseil, tous les emplois de l'administration sont réservés aux écrivains qui ont été victimes pour avoir pris au sérieux la
diïïS P™r MM« îes g^darmes et MM. les sergens de ville.

Banquier de la Compagnies m. le iï^istmik nvM h;«ami^'
IES ACTIONS SONT DE 500 FRANCS, PLUS LE DÉCIME DE GUERRE.

Avis ïm*ôhtanÏ --Le conseil d'administration se réserve la faculté de pousser ultérieurement ses chemm
s'il en est besoin, jusqu'à Bourbon, Cayenne où tout autre lieu de déportation.

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