'J ««presser dcllii
te fuis : « Vaut 111
SÀMEQI t*"' FÉVRIER 1845. • IT77ry-i • QUATORZE ANSÈE.~N» îlâ.
1 Bureau de la rédaction et de l'administiation. à Paris, m ' I tyS -, Mkl **• ioor un nouveau d™8n
^ïcUirid Va„,ent MJB du cho.ssa», .6 (hotel «,««,). l^^kg^sM i> W °" ^ havuues, et vignettes su ii .o.s.
io!s>,quiauraientbien * ->fe?S^^wî- - #ÉPd^ —
^heureusement^ -- ,«1^^^^^^^^^^^=-
s que vous ne tun H' &S@I« B S. z^^^^T^SPh-WV WàwTt^feP'^^^---- ::
2 Pas s, mm* bÉi'ARTEMExs ^wâ^r/#/^^^^|iwJW^" A, ?^ï^ |#'?feï=i.v S U «onecUon oompfète de ta nouvelle e&fé. flu jan
-Jfrois mois.................... lï. is fr. (ff -*Vi-V«|^^P^»/^^^>;^^^à^^^vier 1838 au 31 déc 1M3, 13 vol. Prix. 3SOfr. »
t Six mois...................... SO 30 '^'T^^^^mW^vÊT^1'''' ' ' ^l'"'"' Chaque volume......................... 30
11 augij, lu au........................ 60 72 ^^^^^^mÊsSt^JUiK. Sè^^^WsÊÊff^ÊÊ^^lè^^^^tt Va nmi6r0 isolé aveo lithographie...... » 50 c.
steruaires d'état. LPs 11 Les abonnemenâ datent des l« et Î6 de chaque mois.
Projet tendant
'es
malades nonn, ■ 3(1
fe Poui avoir besoi[
, ,. i „,„„. „„„,. i, ..... , „... «sÊai,t 5«| MMliSmMl vctiï'l ,i>$fcx l|pS;-<-.i i i . i%n| On reçoit eu paiement des abonneraens, les mani-
ons abonne, poui la Irance et 'hlranger, aux bu- "-yWsiHKmw mSlKÊ^^Y~i,:ikJ\î'^^ h^^mmSnmu * , • , ,P • .
, ,........,, -i,„ i , , ' , ~ . ^^SSlt1 "■ jSffln UËMËbÊ7//M\ m t iïËk. wMëSÈtiÈlffltmL dats a vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effets
l:\npo |.,,.< reauv du Journal, elle» lco Lorrrspoudans, es Li- < -=3bHfi9HMBHt» JsËMIÊÊ&JBi k KL I JsSÊk œ2éêrT25P'"'^ftœ -• , • , ,, , „ ■ ,r .
lance tant n ., r,;„.,.lu„r..... MIT HlHi 1 TrFrTTr*,| lP A Hi ifi i Clm <£p^*tz\-----le. - sur les maisons -do Banque de Pans. — rout ce qui
F-umise „. uraires, les Directeurs de po.-le, et, sans aucune ans- ^^'ff&zgÊÈÊÈÊi JsliPISSil! Pli PîS^^H: V=HLi>' , , • - , *
nrnpVnir, c,. » , ,. „,,„,.,.;, |... .......,„,,., , v^yV-^^ "^#^^-'=^waHaH8BB«/f/^a» \n^-se=%!?0 concerne le Journal doit être adresse (franco) au K-
l>i ouiain. Si nn„ 1 mentaUon de pi uiu le» Du ccieurs des messageries ; —-—- -'^ -^"^^ri^rarr^ ' il-^-y^/ , , , „
1 n°US ns J .„ nnnr la Beldauc. chez .Iules fié™™!. HhrX „,ô ^^4rîS5C-^-Sr—"^==?s^- ^'"'C^S^iËg^ recteur. - Les lettres non affranchies tertftt ngoa-
hnf.nnn et, pour la Belgique, chez Jules Gévuzet, libraire, rue "Sfi&SLJ^tSc;^'^2' ■ —^^^--^
uaunce, ce ne sera pjs' desÉperonniers.e, à Bruxelles. reusement refusées.
nl-Marlin, au Uinz!f
PÎ1ÏX DES INSERTJu auis bien plus important
Librairie, en peut_tcJt(
industrilVn!!^ Otti 11)11 CE Ol'ON AVAIT PU LIRE Jl'SOli'A CE Mil,
i. la ligne.
REGLAMES 1 fil>Nl'ic'u Toujours jaloux de remplir dignement la haute
I ndustncj J mission sociale qu'il s'est imposée, le Charivari n'a
AuFJ!^N?",n ,ontc' iras voulu laisser passer le carnaval de 1845 sans
tu ledacliou et i"'u!mini
... ,. , , , *[i envover un de ses rédacteurs étudier le Bal Musard
;lat et de la variété Comn1
n de GKORGE SAM) sous tous les points de vue. — Notre collaborateur,
«'^«"m'J?au,re? ^"I escorté de M. Cliam, a donc passé huit nuits au
i> a.m ut vii/r ; viendrons
bal de l'Opura. Nous allons faire paraître, en deux nu-
™Guerre tic' 'Vendée m^ms illustrés de cinijiiantc vignettes sur bois, le
fruit des méditations et des veilles de ces deux pro-
:s des noms les plus coi» , , , -, ,
m>> tonds philosophes.
eciaîesi ont déjà été appréciés • Après taul de îungues, un' lieu de repos est bien
des Messageries royales,, . , . . rl °. ' * , v
permis. Aussi le Charivari tout entier éprouvera pro-
~~ ~~ bablenient le besoin de se croiser les bras pendant
e, place «le la lion vingt-quatre heures après cette œuvre immense, et
ïu§ ILOCiljS uos "t^01111^ comprendront qu'ils ne doivent être que
le MM. c.îaii-villc et Hosteiii, très médiocrement étonnés s'ils né reçoivent pas
; de fou ; la famille, lagloire.1 leur journal le mercredi des Cendres,
t un nielodramme bien mk
i vaudeville a la fois eomiqi
e a la raison et au senlimenl — —■
ans un eadre plus étroit,cl : :
ÏZ^ilw^'^ m NOUVEAU MODE DE PÉTITION.
genres. D'ailleurs, en nomi
2t Guillemin, cela dispensera
.LES ÉCONOffilQlB:
M. DID1F.P, vien(,dc rendii
n sait quelle est notre
ééï.^t'déjâ'hbn'eïnwif"UÎ //"W [\ lffT\\ opinion sur le ministè-
chancleiies onvent amouiJW / / I \ \ re sous lequel nous a-
75 c. le paquet de i lui. i|« / / (1 i \ \ , v. u j
01, rue du Fg-Saint-Honore,l / / | | t l II \ \ vons le ^ont}eur de vi-
vre; au fond du cœur,
En vente au bureau du fxt j [(( \\\ I t nous voudrions le voir
et chez AuBEitT, pl.deH I If II) \U 11 | à tous les diables, ce
\B EHBFLLISSEffiS I! \ 14 MIA ËT I / qu» "'empêche pas que
t.uoj^ed j • F^r^^Y I / nous ne formions des
Album de Année** |^ / 1 ^. / vœux pQur ga durée>
Par liouciioi. ^ue le système que ce
PRIX: SIX F0 ^g^s^Pr^S^^^^ ministère représente se
nrse.
persoiinific dans M.
(jui^i, dans M. Thiers ou dans M. Molé, comme au
tond il ne varie guère, nous n'avons qu'un désir,
'•'est qu'il achève le plus vite possible de montrer le
ionl de son sac ; après quoi les aveugles n'auront plus
df prétexte pour ne pas voir, les sourds pour ne pas
eitendre.
Aussi, comme M. Guizot est l'homme qui nous
paraît mener la besogne du plus grand train, nous
lui promettons notre appui, sans pour cela lui accor-
der notre estime, pour nous servir de l'heureuse ex-
ilé» l1»1 pression du Journal des Débals,
Depuis quelque temps, c'est toujours avec un nou-
au serrement de cœur que nous décochons quelques
igramirîes à cet homme éminent. Chaque mot un
I93W4SBÎ
peu risqué à son encontre nous arrache un soupir,
chaque phrasedédaigneuse une larme, chaque article
un sanglot. En avons-nous versé de ces larmes de-
puis quatre ans!
Il est vrai qu'à la rigueur il pourrait se passer de
nous, M. Sauzet étant déjà pour lui un auxiliaire
d'une puissante excentricité, un défenseur zélé, mais
trop sujet à la colique.
Malgré cette considération, nous croyons devoir
indiquer au ministère un nouveau moyen de se con-
solider au pouvoir. Les truffes n'opèrent plus sur les
estomacs parlementaires, l'achat des consciences est
un moyen vulgaire ; les bureaux de tabac et les croix
d'honneur sont usés; la dernière a été donnée à un
chef arabe. La manipulation de. la matière électorale
n'a plus aujourd'hui ae mystère pour' les mains ha-
biles du Système; tout est vieux, archiconnu, râpé,
retapé. Il n'y a encore qu'une idée qui ne soit pas
venue aux représentans de la politique sincère et
loyale, c'est de se faire adresser par leurs adminis-
trés, à l'instar de ce qui se passe pour les centriers,
des pétitions tendant à les supplier de garder le pou-
voir.
Je sais bien qu'à la rigueur ce serait s'exposer au
reproche de popularité; mais, dans les situations dé-
sespérées, on se raccroche à toutes branches, et
peut-être que M. Guizot se résignerait, pour dernière
chance de salut, au désagrément de passer pour un
ministre populaire comme l'ont été Sully et Colbert.
Mais, direz-vous, en cas de pétition doctrinaire,
où trouverait-on des signatures à mettre au bas ?
Cette difficulté, très grande au premier aspect, ne
tient pas contre un procédé tout récemment inventé
par les bonnes âmes d'une paroisse de Normandie.
Il s'agissait, parmi les bonnes âmes ci-dessus, d'une
pétition à adresser aux chambres dans le but d'obte-
nir le privilège de l'enseignement pour les confréries
ultramontaines.Les instigateurs de la pétition n'ayant
pu réunir un nombre raisonnable de signatures va-
lables, imaginèrent de la faire signer par des gamins
encore sujets à l'enseignement mutuel, et même par
des femmes et des jeunes filles qui prirent seulement
la précaution de signer au masculin. Ainsi Mlle
Léontine Cabochard écrivit « Léon ou Léontin » et
MmeJoséphine Barbanchu M. Barbanchu (Joseph).»
Malheureusement la plaisanterie a été dévoilée par
un journal du pays. AJh ! l'on a bien raison de le
dire et de le répéter : « Le journalisme est un iléau ;
il n'y a rien de sacré pour la presse ! »
Mais comme un bien naît quelquefois d'un mal ,
cette indiscrétion de la presse normande a cela de
bon qu'elle aura pu donner au ministère une idée
profitable. Le moyen imaginé r 3 -Uramontains
de Normandie peiu^-a.'^/r -r M
Cuizot. Dejésu
s'entendre.
Ainsi le ministère pourrait faire adresser à la
chambre une pétition conservatrice qui serait signée
par tous les fonctionnaires non députés, d'après les
erremens suivis en Normandie, sans préjudice de
nouvelles améliorations.
Supposons, par exemple, un substitut du procu-
reur du roi qui s'appelât Claude-Hiéronyrne-Ama-
dis-Benoît Boudin^ il signerait successivement :
Claude Boudin,
Hiéronyme Boudin,
Amadis Boudin.
Ainsi de suite, ce qui ferait cinq Boudins pour un,
et même, pour prouver jusqu'à quel point le systè-
me de M. Guizot est populaire en France et réunit
tous les partis, le même Boudin, en cinq personues,
pourrait ajouter à chacunede ses signatures des qua-
lifications variées. Ainsi : « Claude Boudin, réfor-
miste ; Amadis Boudin, abonné du National."
Ce moyen aurait ceci d'excellent qu'il serait par-
faitement en harmonie avec la franchise et la sincé-
rité des doctrinaires. En ajoutant à cette invention
les tours de passe-passe de M. Sauzet, le ministère
continuerait de se tenir ferme, et nous pourrions
même lui retirer notre appui, ce qui nous arrange-
rait assez.
M. Duvergier de Hauranne vient de déposer
une pétition qui a pour but d'obtenir l'abolition du
scrutin secret. 11 veut que les ministériels quand
même aient le courage de leur lâcheté.
M. Sauzet s'expliquait hier avec quelques ÂJîtimeg
sur le fameux incident de samedi dernier. II n'avouait
pas le motif véritable de sa disparition inopinée j et
s'en tenait à des protestations générales; mais "*
parlait à des gaillards bien informés et qui savaiei ^
même que le malencontreux président, pour dépister
les curieux, avait porté ses pas fugitifs jusqu'au de-
hors de la chambre, et demandé un asile momen-
tané à certain établissement hospitalier du voisinage.
Aussi M. Sauzet, ayant dit : « Croyez, messieurs,
qu'il m'en a beaucoup coûté pour lever si brusque-
ment la séance, » M. Vatout s'est écrié : « Eh par-
bleu ! nous le savons bien : il vous en a coûté trois
sous. »
Il est question d'une promotion pour M. A'
Vigier dans l'ordre de la Lépinn d'honneu-
parce qu'on a remarqué qr ^nr
souillure imprimée lund;
oqhinet, est un des ven'
te fuis : « Vaut 111
SÀMEQI t*"' FÉVRIER 1845. • IT77ry-i • QUATORZE ANSÈE.~N» îlâ.
1 Bureau de la rédaction et de l'administiation. à Paris, m ' I tyS -, Mkl **• ioor un nouveau d™8n
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^heureusement^ -- ,«1^^^^^^^^^^^=-
s que vous ne tun H' &S@I« B S. z^^^^T^SPh-WV WàwTt^feP'^^^---- ::
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t Six mois...................... SO 30 '^'T^^^^mW^vÊT^1'''' ' ' ^l'"'"' Chaque volume......................... 30
11 augij, lu au........................ 60 72 ^^^^^^mÊsSt^JUiK. Sè^^^WsÊÊff^ÊÊ^^lè^^^^tt Va nmi6r0 isolé aveo lithographie...... » 50 c.
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ons abonne, poui la Irance et 'hlranger, aux bu- "-yWsiHKmw mSlKÊ^^Y~i,:ikJ\î'^^ h^^mmSnmu * , • , ,P • .
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l:\npo |.,,.< reauv du Journal, elle» lco Lorrrspoudans, es Li- < -=3bHfi9HMBHt» JsËMIÊÊ&JBi k KL I JsSÊk œ2éêrT25P'"'^ftœ -• , • , ,, , „ ■ ,r .
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F-umise „. uraires, les Directeurs de po.-le, et, sans aucune ans- ^^'ff&zgÊÈÊÈÊi JsliPISSil! Pli PîS^^H: V=HLi>' , , • - , *
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fruit des méditations et des veilles de ces deux pro-
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des Messageries royales,, . , . . rl °. ' * , v
permis. Aussi le Charivari tout entier éprouvera pro-
~~ ~~ bablenient le besoin de se croiser les bras pendant
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le MM. c.îaii-villc et Hosteiii, très médiocrement étonnés s'ils né reçoivent pas
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i vaudeville a la fois eomiqi
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ans un eadre plus étroit,cl : :
ÏZ^ilw^'^ m NOUVEAU MODE DE PÉTITION.
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2t Guillemin, cela dispensera
.LES ÉCONOffilQlB:
M. DID1F.P, vien(,dc rendii
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75 c. le paquet de i lui. i|« / / (1 i \ \ , v. u j
01, rue du Fg-Saint-Honore,l / / | | t l II \ \ vons le ^ont}eur de vi-
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En vente au bureau du fxt j [(( \\\ I t nous voudrions le voir
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Album de Année** |^ / 1 ^. / vœux pQur ga durée>
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PRIX: SIX F0 ^g^s^Pr^S^^^^ ministère représente se
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(jui^i, dans M. Thiers ou dans M. Molé, comme au
tond il ne varie guère, nous n'avons qu'un désir,
'•'est qu'il achève le plus vite possible de montrer le
ionl de son sac ; après quoi les aveugles n'auront plus
df prétexte pour ne pas voir, les sourds pour ne pas
eitendre.
Aussi, comme M. Guizot est l'homme qui nous
paraît mener la besogne du plus grand train, nous
lui promettons notre appui, sans pour cela lui accor-
der notre estime, pour nous servir de l'heureuse ex-
ilé» l1»1 pression du Journal des Débals,
Depuis quelque temps, c'est toujours avec un nou-
au serrement de cœur que nous décochons quelques
igramirîes à cet homme éminent. Chaque mot un
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peu risqué à son encontre nous arrache un soupir,
chaque phrasedédaigneuse une larme, chaque article
un sanglot. En avons-nous versé de ces larmes de-
puis quatre ans!
Il est vrai qu'à la rigueur il pourrait se passer de
nous, M. Sauzet étant déjà pour lui un auxiliaire
d'une puissante excentricité, un défenseur zélé, mais
trop sujet à la colique.
Malgré cette considération, nous croyons devoir
indiquer au ministère un nouveau moyen de se con-
solider au pouvoir. Les truffes n'opèrent plus sur les
estomacs parlementaires, l'achat des consciences est
un moyen vulgaire ; les bureaux de tabac et les croix
d'honneur sont usés; la dernière a été donnée à un
chef arabe. La manipulation de. la matière électorale
n'a plus aujourd'hui ae mystère pour' les mains ha-
biles du Système; tout est vieux, archiconnu, râpé,
retapé. Il n'y a encore qu'une idée qui ne soit pas
venue aux représentans de la politique sincère et
loyale, c'est de se faire adresser par leurs adminis-
trés, à l'instar de ce qui se passe pour les centriers,
des pétitions tendant à les supplier de garder le pou-
voir.
Je sais bien qu'à la rigueur ce serait s'exposer au
reproche de popularité; mais, dans les situations dé-
sespérées, on se raccroche à toutes branches, et
peut-être que M. Guizot se résignerait, pour dernière
chance de salut, au désagrément de passer pour un
ministre populaire comme l'ont été Sully et Colbert.
Mais, direz-vous, en cas de pétition doctrinaire,
où trouverait-on des signatures à mettre au bas ?
Cette difficulté, très grande au premier aspect, ne
tient pas contre un procédé tout récemment inventé
par les bonnes âmes d'une paroisse de Normandie.
Il s'agissait, parmi les bonnes âmes ci-dessus, d'une
pétition à adresser aux chambres dans le but d'obte-
nir le privilège de l'enseignement pour les confréries
ultramontaines.Les instigateurs de la pétition n'ayant
pu réunir un nombre raisonnable de signatures va-
lables, imaginèrent de la faire signer par des gamins
encore sujets à l'enseignement mutuel, et même par
des femmes et des jeunes filles qui prirent seulement
la précaution de signer au masculin. Ainsi Mlle
Léontine Cabochard écrivit « Léon ou Léontin » et
MmeJoséphine Barbanchu M. Barbanchu (Joseph).»
Malheureusement la plaisanterie a été dévoilée par
un journal du pays. AJh ! l'on a bien raison de le
dire et de le répéter : « Le journalisme est un iléau ;
il n'y a rien de sacré pour la presse ! »
Mais comme un bien naît quelquefois d'un mal ,
cette indiscrétion de la presse normande a cela de
bon qu'elle aura pu donner au ministère une idée
profitable. Le moyen imaginé r 3 -Uramontains
de Normandie peiu^-a.'^/r -r M
Cuizot. Dejésu
s'entendre.
Ainsi le ministère pourrait faire adresser à la
chambre une pétition conservatrice qui serait signée
par tous les fonctionnaires non députés, d'après les
erremens suivis en Normandie, sans préjudice de
nouvelles améliorations.
Supposons, par exemple, un substitut du procu-
reur du roi qui s'appelât Claude-Hiéronyrne-Ama-
dis-Benoît Boudin^ il signerait successivement :
Claude Boudin,
Hiéronyme Boudin,
Amadis Boudin.
Ainsi de suite, ce qui ferait cinq Boudins pour un,
et même, pour prouver jusqu'à quel point le systè-
me de M. Guizot est populaire en France et réunit
tous les partis, le même Boudin, en cinq personues,
pourrait ajouter à chacunede ses signatures des qua-
lifications variées. Ainsi : « Claude Boudin, réfor-
miste ; Amadis Boudin, abonné du National."
Ce moyen aurait ceci d'excellent qu'il serait par-
faitement en harmonie avec la franchise et la sincé-
rité des doctrinaires. En ajoutant à cette invention
les tours de passe-passe de M. Sauzet, le ministère
continuerait de se tenir ferme, et nous pourrions
même lui retirer notre appui, ce qui nous arrange-
rait assez.
M. Duvergier de Hauranne vient de déposer
une pétition qui a pour but d'obtenir l'abolition du
scrutin secret. 11 veut que les ministériels quand
même aient le courage de leur lâcheté.
M. Sauzet s'expliquait hier avec quelques ÂJîtimeg
sur le fameux incident de samedi dernier. II n'avouait
pas le motif véritable de sa disparition inopinée j et
s'en tenait à des protestations générales; mais "*
parlait à des gaillards bien informés et qui savaiei ^
même que le malencontreux président, pour dépister
les curieux, avait porté ses pas fugitifs jusqu'au de-
hors de la chambre, et demandé un asile momen-
tané à certain établissement hospitalier du voisinage.
Aussi M. Sauzet, ayant dit : « Croyez, messieurs,
qu'il m'en a beaucoup coûté pour lever si brusque-
ment la séance, » M. Vatout s'est écrié : « Eh par-
bleu ! nous le savons bien : il vous en a coûté trois
sous. »
Il est question d'une promotion pour M. A'
Vigier dans l'ordre de la Lépinn d'honneu-
parce qu'on a remarqué qr ^nr
souillure imprimée lund;
oqhinet, est un des ven'