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Le charivari — 14.1845

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Octobre (No. 275-304)
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ME ClIARIVAtas*.

riel, M. Duchâtel et ses collègues, enhardis par le I Fauny, qui ne tient pas plus à Frédéric qu'à Er-
succès d'une première tentative, ont pesé plusieurs j nest, pourvu qu'elle épouse qualqu'un, cède géné
fois de leur lourde influence sur les décisions des so- I reusement son futur à sa sœur. Le petit jeune nom
ciétaires. On parlait encore, il y a quelques jours, I me, qui n'était pas plus épris de l'aînée que de la
d'un ouvrage repoussé , sur la présentation d'un I cadette et qui ne demandait aussi qu'à épouser, re
bas-bleu, qui serait à la veille de revenir à la charge nonce à sa future en faveur de Frédéric et offre son
sous le patronage d'un ministre complaisant. Pour I cœur à Fanny qui lui donne lésion. Ce singulier
peu que cet abus se propage, les réceptions à la Co- j arrangement de famille aboutit à deux maria-
médie-Française deviendront un nouveau moyen de j ges, dénouement doublement satisfaisant pour les
corruption électorale. Tout électeur-borne, influent { ennemis du célibat,
dans son arrondissement, pourra envoyer, en pleine i Cette petite comédie, assez faible de construction,
sécurité, son benêt de fils à Paris pour être auteur, j comme on le voit, s'est soutenue grâce à quelque,
Les portes de notre première scène lui seront ouver- j jolies scènes. Elle ne déparera pas l'affiche, mais i;
tes sur un laissez-passer de M. Duchâtel. j s'en faut qu'elle soit suffisante pour attirer la foule.

Nous ne saurions engager trop vivement la Comé-
die-Française, dans l'intérêt de l'art comme dans ce-
lui de la dignité des artistes, à secouer ce joug
odieux. Le plus tôt sera le mieux. Si c'est le cais-
sier de M. Duchâtel qui compte la subvention, c'est | On songe en ce moment aux généraux Rohault de
la nation qui la paie. | Fleury et Saint-Yon pour remplacer M. Soult au

P. S. Nous apprenons, ce soir, que l'auteur de ministère de la guerre. Ils ont fait tout récemment
Jeanne de Flandre a retiré sa pièce. C'est Te meilleur J leurs preuves en travaillant avec zèle à la désorgani
acte de l'ouvrage. j sation de l'École polytechnique,

Un journal assure que la concession de Tarn-

Théâtre An Gymnase.

bassade de Rome au marquis de Dalmatie pourrait

Un Droit d'aînesse, comédie-vaudeville en 1 acte, J seule décider M. Soult à conserver son portefeuille,
par MM. Fournier et Auguste Ârnould. Amgi5 si le viçux maréchal reste a gon postej son ffls

Mme Delaunay a deux filles, Clémence et Fanny. J l'ira dire à Rome
Clémence, qui touche à sa vingtième année, se trou- | . .

ve encore trop jeune pour songer au mariage : Fan- ~ 0n assure ?ue les croix d'honneur pleuvent de
ny, qui entre dans sa dix-septiéme, s'estime trop Pms quelques jours sur les officiers de la garde na
mûre pour rester demoiselle. j tionale. Le ministère ne pourrait-il pas manifester

Clémence a repoussé successivement une douzaine I moins ouvertement son antipathie contre la plus dé-
de prétendans à sa main. Il n'y a que le premier mocratique de nos institutions?
refus qui coûte.

M. Frédéric, le premier en date, a reporté ses — Les f°ûds viennent de subir une baisse assez
prétentions sur Fanny qui lui a fait un meilleur ac- considérable à la Bourse de Londres. Serait-ce déjà
cueil. Mais Mme Delaunay exige que ce qu'elle ap- un effet de notre récente victoire en Afrique ? C'est
pelle le droit d'aînesse soit respecté. Les deux jeunes bien fâcheux pour ces excellens amis,
gens ne seront donc unis qu'après le mariage de {
Clémence. Quelle affreuse perspective, s'il plaisait j ~ Le ministère-Narvaez rassemble des troupes
à celle-ci de rester fille ! Fanny et Frédéric se met- 1 nombreuses à Madrid suu» prétosto da^arfectionaer
tent donc en quête d'un mari pour elle, et justement j leur éducation militaire. Nous croyons, en effet,
il leur tombe sous la main un petit jeune homme qu'il Veut les exercer au tir du fusil,
qui aspire à se marier pour être agréable à son frè- j
re. Voilà un dévouement fraternel poussé loin ! — Narvaez affiche le dessein de perfectionner l'é-

II fait sa déclaration, et quoiqu'il ait tout ce qu'il J ducation des troupes espagnoles. Pourquoi non?
faut pour plaire, au dire de Fanny, il éprouve le j n'est-il pas habitué depuis longtemps à faire des
même sort que ses prédécesseurs. Quel est donc ce j écoles ?
mystère ?

Un portrait trouvé par Fanny va nous l'expliquer.

Clémence n'avait repoussé Frédéric que par caprice,

et bientôt elle s'était aperçue qu'elle l'aimait de tout I v^®?^» oct??re;-le théâtre ^ Palais-Royal donnera
_ , r v m ] au bénéfice de Mme Moutin une représentation dont lepro-

son cœur. De la le mauvais accueil fait aux autres. J gramme est des plus piquans. Elle se composera 1° de la l"

représentation du Pot aux Roses. MM. Ravel fir,.. , ,
rempliront les principaux rôles ; 2° de la Fillè ril n1, Ld§««I
dont les quatre rôles seront joués pour celte l£°nîniW
par Mme Albert; 3o des ExpériencesVtastqu^ITM
Oudm ; 4° de la septième représentation du a, , ? M
mes avec Mlle Nathalie ; 5° d'un Intermède musinM *6i
quel on entendra M.Hermann-Léon du IhéâtreTen ?ansI
mique, Mme C. Moisson dans le grand air de ATra"CH
Chypre, et M. Levassor dans le Marchand d'L ne I
spectacle sera terminé par la bouffonnerie à fr,M' I
Bains a domicile. Le prix de quelques places qPni« : le«
ra légèrement augmenté. 1 seulement 8eJ

*** Le Cabinet de lecture et Un Bal du n»™ j
ces deux jolis vaudevillesjoués par Arnal Lr- n,7 ,, ?on^

fuHette"Bard°U 6t Th6nal'd' 6t Port*°*> P« Fé&i

Modes.—Aux approches de la saison d'hiver an-
dames songent à leurs toilettes de bals, de soirée!? q!leles
représentations dramatiques, nous ne saurions belles
mander les magasins d'Alexandrine, rue d'Antin u P ■ecom-
sent d'une juste célébrité de fashion dans le mn'r,HU'J0Uis'
Alexandrine a imaginé cette année de ravhsans
velours et en satin, qu'elle appelle Richelieu

monde entier
manteaux

Pompadour ; des robes en Arip^nn&éltln^^^ e"
aux couleurs les plus variées, ornées de ffirtHnSS?8!
L'imagination d'Alexandrine n'a pas été moins heuSïl
ses créations de coiffures pour soirées et pour bakoto ,5
rie. ppIIps fm'eiio anr,0ii0 _______= ci, pour Dais, et surtout

enfin, ses chapeaux sont de la plus rare distinction eld'nl
élégance sans pareille. 1 a Ufla

chemin de fer de creil a saint-qtjeivtiiv;

Huit ou dix compagnies se présentent pour l'exploitation j
ce chemin dont l'importance est de j ou An jour mieux™ J
prise. Cette ligne, en effet, traverse deux départemens l'Ol
et 1 Aisne, riches et populeux, manufacturiers et indu^rX
mais qui, faute de moyens de transport sufflsans, sont nI
vent entraves dans leur action. Parmi ces compagnies rival.*
nous avons particulièrement remarqué celle qui passant m?
Ham et Chauny, prolongera ultérieurement son parcours ml
qu à la frontière belge, vers Maubeuge d'une part, et del'a ifl
se dirigera vers Valenciennes. Elle est d'ailleurs déjà connue
du public sous la dénomination Fleury-Hedard

Le chemin de cette compagnie traverse Compièane Ribe
court, Noyon. Sur ce point, il se divise en deux branches •
l'une, celle de la rive droite, passera par Chauny La Fère'
arsenal et ville fortifiée, Mon, et arrivera à Saint-Quentin (cl
parcours étant de 54,000 mètres ou de 13 lieues et demie)'
l'autre, celle de la rive gauche, ira de Noyon à Guiscard à
Ham, à Savy et Saint-Quentin. Son parcours est de 40,000
mètres ou dix lieues.

En desservant ces deux lignes, ce chemin ravive une foule
d'intérêts en souffrance, est utile au gouvernement pour le
service d'une place forte et n'augmente la dépense totale que
de deux cinquièmes. Ainsi les 49 millions demandés se divi-
sent en 35 millions de francs pour le chemin de Cre.tl à Saint-
yuentin ex en n îimtiurra—j««„- ir^h^^^_àa ja r;VB droite
passant par Chauny et La Fère. On le voit, par cette double'1
disposition qui lui est toute personnelle, la compagnie conci-
lie des intérêts voisins réclamant les mêmes avantages.

Cette compagnie est évidemment sérieuse : elle a envoyé
sur les lieux un ingénieur pour relever les tracés; elle est évi-
demment positive, honorable, puisque, ne livrant pas à l'ar-
bitraire l'appréciation de ses frais, elle les fixe au prélèvement
minime de 30 centimes : elle est peut-être aussi bonne tacti-
cienne en ne recourant à aucune manœuvre pour lomenter
une prime à ja Bourse, mettant toute sa confiance dans les
lumières du public qui, anx jours où nous vivons, est plus ap.
te qu'en aucun temps à prendre sous son patronage une en-
treprise bien connue, bien étudiée et qui promet des bénéfi-
ces considérables.

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et de ratais

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brion (l'un des quatre premiers grands crus de Bordeaux],
ayant été informé que des vins étrangers à sa propriété a-
vaient été vendus sous la dénomination de Château flfljfjj;
Brion, prévient les consommateurs que le seul dépôt oes
Vins de sa propriété est établi rue NEUVE-SAINT-AUGUSTIN, 59, et que les
bouchons de ses bouteilles portent son nom et sont en outre revêtus q un
capsule en plomb sur laquelle figure la même marque. R
Le dépôt des vins en pièces est chez MM. J. Fonade et comp., port ae bu

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