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Le charivari — 16.1847

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Janvier (No. 1-31)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17761#0009
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LE CHAIUYARI.

ccablé par )a natare__J'aurais été trop malheureux de vivre

en Afrique, je ne peux pas souffrir les chameaux. 1
dans votre j^bd-el-Kader pourra se consoler d'être dégommé,

de fer un Napoléon a bien perdu sa place,

•ionale de ' événement mémorable a eu lieu au boulevard

itaillon d« (jtt Xempleen novembre 4846.

HenriIV, ce roi vaillant et narquois, a usurpé le

le Monte-
■aordinair»
teur haiii.

guer : l'un
i et » one
irante-bait

)umas doit-
i faire son
horizon

s di'
• siev
de

t

théâtre du Cirque olympique !

Les coups de fusil que vous entendez encore le soir,
en passant devant ce théâtre, ne sont plus tirés par
des vieux de la vieille; à vrai dire môme, ce ne sont
plus des coups de fusil, ce sont des arquebusades !

A là Porte-Saint-Martin, nous avions eu le Docteur
noir, qui a fait boire un bouillon à la direction; mais

a pu
t le i

estime plus
rante de%tj«-

l'amour des

à fond, et à ne vous inquiétez pas de cette direction ; à l'heure

qu'il est, elle jouit de la plus florissante santé. L'Inon-
dation est venue, et voici que la Loire amène à la
Porte-Saint-Martin les flots du Pactole. Ce qui ruine
les uns enrichit les autres ! Du reste, M. Théodore
Cogniard mérite ce bonheur, puisqu'il a eu la géné-
reuse idée de verser 3,000 fr. dans la caisse de se-
cours des inondés le soir de la première représenta-
tion de son drame nouveau.

avait eu long-temps maille à partir avec messieurs
les gens de justice ; il avait beau demander à mains
jointes son Agnès, l'Agnès de son cœur, les premiers
juges n'avaient voulu lui accorder qu'une fausse
Agnès.

Ce procès qui menaçait de devenir interminable
était infiniment plus dramatique et plus amusant que
la pièce elle-même.

Peu s'en est fallu qu'Agnès-Araldi ne fit son entrée
sur les planches de l'Odéon par autorité de justice et
ayant pour gardes deux municipaux.

Philippe-Auguste aurait été contraint de l'aimer
par arrêt de M. le président. — Un huissier, person-

nage muet, se serait tenu auprès de la rampe pour
prendre note, dans le cas où Philippe-Auguste ne w
serait pas bien comporté vis-à-vis d'Agnès.

Lh justice sait tout prévoir.

Qui sait si les juges n'auraient même pas fait mo-
difier le dénouement de la tragédie ils auraient peut-
être enjoint à M. Ponsard de faire aimer Agnès de
Méranie jusqu'à la fin du cinquième acte, sans que
M. Bocage pût répudier Mlle Arâldi sans aucun pré-
texte.

Mais les flots et les arrêts sont changeans! Ce 4 là-
chi'iix, mais c'est connu, ça.
A peine Mme Dorval avait-elle rejette en arrière

C'est agir sagement, et nous n'attendions pas
moins de notre ami Marco , qui donne toujours
d'excellens conseils.
Ah! si Napoléon l'avait écouté!

Si les grenadiers de la garde ont beaucoup dansé
cet été , en revanche Bobert Bruce a infiniment de
mal à sauter le pas, bien que ce soit toujours à l'A-
merais autant ?SaSggjgjgBfliF?ï VjS^^f^ | cadémie royale dc.de musique,

ol que ce g«i- A l'Odéon, nous avons eu enfin Agnès de Méra- j ' Voilà 1r î dis-jc, Pans ! lEu-

nie; ce n'est pas sans peine, et Philippe-Auguste | rope, que * -!atr?JS 1110ls ^M le

rends grâcei,1

sa longue chevelure en femme affligée, — les femmes
affligées sont toujours dépeignées, c'est de règle, au
théâtre, —que, M. Séguier aidant, ce fut au tour de
Mlle Araldi d'être décoiffée.

Maintenant, à moins que la cour de cassation ne
s'en mêle, Mme Dorval restera Agnès à perpétuité :
et, dans cinquante ans d'ici, elle aura encore le droit
de jouer te rôle de jeune, reine.

Si nous,avons été privés de l'armée de Napoléon
au Cirque, nous I avons retrouvée à l'Opéra, où
elle a danse, comme un seul homme, dans le ballet

de Paquita : infanterie, cavalerie, grenadiers et chas-
seurs, bottes légères et bottes à l'ecuyères, tout le
monde sautait dans cette pièce guerrière. Je n'aurais
jamais cru que la garde impériale fût si forte sur
l'entrechat. Napoléon seul n'a pas danse dans ce
ballet; pourtant, je l'avoue, je n'aurais pas été fâché
de voir danser Napoléon...

Mais Marco Saint-Ililaire, que l'on avait consulte,
certifia que l'empereur n'était pas fort sur la gavotte,
et il engagea l'Opéra à ne pas le compromettre en pu-
blic.

monde entier musical attend avec la plus vive impa
tience la première représentation de cette pièce qui
doit nous ramener aux belles soirées rossiniennes.

Mais, jusqu'à présent, on a beau afficher Robert
Bruce, on ne peut parvenir à le jouer, ce qui n'a pas
empêché un certain journal d'en rendre compte.

Nous regrettons de ne pas savoir le nom de cet or-
gane de l'opinion publique. Nous prendrions bien vo-
lontiers un abonnement dans cette feuille ; au moins
on est certain de ne pas y-trouver des nouvelles ar-
riérées .
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Revue philosophique de l'année 1846, illustré par Cham
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Cham
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Janvier (No. 1-31), S. 5

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Erschließung

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CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
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