be, et je crois ^ LE CHARIVARI.
isieur
>a î)T'!ent & les couturières parisiennes n'ont pas su créer de
* °* nouvelles modes, ce n'est pas la faute des mar-
est co qui ha . etemds de nouveautés, qui ont continué à ouvrir
*S * magasins de plus en plus monstres.
t costumes et • ïoules lcS V'lleS de 1Europe ont été accaParées
îilitariser to ^ l**" ,es ense'&Qes ' ne reste l)lus aux retardataires
US 'l* que la ressource de se mettre sous le patronage des
* bureau, k &m<lcs villes de 1>Asie-
Cela viendra, gardez-vous d'en douter.
Il est une classe intéressante de Français qui ne
liénira pas l'année 1846. Cette classe est celle des
actionnaires des chemins de fer.
Autant l'année 1845 avait fait concevoir de bril-
lantes espérances , autant l'année qui vient de s'é-
couler a dissipé d'illusions dorées.
Les demoiselles qui ont en dot du Nord ne se
marient que difficilement, et celles qui n'ont que
Stixisbourg ne se marient plus du tout.
Aussi l'iuveuteur des chemins de fer est-il mau-
dit par une foule de jeunes personnes nubiles.
Où sont-ils ces jours, ces heureux jours où tout
mue de frotmier • .. .'. t- ■ , •
v le monde était millionnaire, ou du moins se regar-
dait comme sur le point de le devenir? Le plus pe-
ire; bref, te eos- ut rentier se croyait destiné à tourner au Roths-
>rète à entrer en ,
Infortunés actionnaires! ils ont vu partir leurs
ijue serait reta- saci fâgfâ par un convoi spécial, grande-vitesse 1
si l'on Wte- -^Jk_ gk^^mam?^--
'été et pendant ; ^^^^^^1°^^^
5, il faudra, m- •<=^^.,-— ~~y?*^SS <îtfe
onner aux com-
pas; mais les '
înt ce que c'est . , ,
S les locomotives vont trop vite, en revanche les
, chevaux de course continuent à éviter soigneusement
u mal que ] ai • ■ -
! n .,, de s essouffler.
de Corneille, jk • , . i , , n . ,
M'udÊt? 'ja gran(^c course au clocher de la Lroix-de-
ne p £^ Bermi marquera dans les annales du Sport et de la
tait pas encerc . J. 1
1 Caricature.
e centf commis
aie.
Nous allions oublier de mentionner parmi les évé-
nemens remarquables de 1846 le voyage du bey de
Tunis, de cet excellent prince qui avait la politesse
orientale de vouloir bien s'étonner de tout ce qu'il
voyait à Paris.
Même, en contemplant un amas de cheminées, il
s'écriait : — Ah ! que c'est beau ! ah ! que t'est
beau!
Souhaitons à l'an 1847 un peu plus de fougue aux
HPH coursiers français et plus d'audace aux jockeis de la
ime nation.
parce qm ce a ^0Dg ue VOy0ns pas complètement la nécessité de
faire des souscriptions pour laisser emporter tous
devra .toujours j n<jg ^ par ^
Notez qu'iis débaptisent immédiatement ces piè-
ces nationa'es et les qualifient de guindés. — Pfo-
fanaU'cn de l'or français !
ré de ^saottes»
Le fait est que jamais en Afrique on n'est à
même d'admirer une pareille collection de tuyaux
de poêle.
Du reste, les Parisiens rendaient au Tunisien ex-
tase pour extase, et ils se plaisaient à admirer sa
bienfaisance et sa générosité. — Tous les Turcs ne
sont pas si Turcs qu'on veut bien leur en faire la
réputation.
Par exemple, ce qu'avec la meilleure volonté du
monde le bey de Tunis n'a pas du admirer à Paris,
c'est la place du Carrousel.
En 1846 comme en 1845, comme en 1844, le
conseil municipal de la ville de Paris a toujours eu la
ferme intention de faire paver la place du Carrousel ;
par malheur, les Parisiens ne se bornent pas à l'in-
tention de se laisser choir quand ils traversent ce
lieu dangereux.
Ils y piquent des têtes dans de vastes fondrières ;
mais comme elles sont presque toujours pleines de
boue, il est rare qu'ils se fassent beaucoup de mal.
Maintenant que nous réserve 1847? Sans être
grand sorcier on peut le prophétiser.
La Seine continuera à couler pour tous les Pari-
siens, en général, et pour les marchands de vin en
particulier.
Malgré le danger qu'offrira l'emploi du coton, bon
nombre de dames en feront toujours usage.
Dans 'es difféiens théâtres, le public continuera à
s'intéresser vivement chaque soir aux amours de
M. Alfred et de Mlle Joséphine, et chaque spectateur
paiera de cinq francs à deux francs pour assister à
la bénédiction nuptiale qui a lieu invariablement
toutes les fois que l'on baisse le rideau.
A la chambre des députés, l'on consommera énor-
mément de verres d'eau sucrée pour arriver à ne
produire que de l'eac
Les chasseurs de la garde nationale, comme par
le passé, ne monteront leur garde qu'avec assez peu
d'entraînement; — Quant aux capitaines d'état-ma-
jor de la même arme, bon nombre d'enire eux con-
tinueront à avoir des désagrémens dans Pexerciee
de leurs fonctions.
Les sociétaires du Théâtre-Français verront beau-
coup de monde toutes les fois qu'ils voudront bien
se mettre à celles de leurs fenêtres qui donnent sur
la rue Richelieu.
h'Époque continuera à diminuer peu à peu son
format ; le Charivari tiendra religieusement l'enga-
gement sacré qu'il a pris de ne jamais augmenter le
sien.
Quantité de ténors ne chanteront guère, d'autres
ne chanteront pas.
Et à la prochaine exposition du Louvre,les griset-
tes admireront surtout les ouvrages de couture.
Sur ce, cher lecteur, je n'ai plus qu'à vous souhai-
ter joie et prospérité.
— Et puissiez-vous encore dans cinquante ans
renouveler en personne votre abonnement au Cha-
rivari.
Le gérant Léofold PANNIEll.
En vente au bureau du Charivari les CENT-ET-
DN RÉBUS CHARIVÀR1QUES, grand album orné
d'une élégante couverture imprimée en lettres d'or.
Prix : SIX FRANCS.
(Tout abonué du Charivari a droit à faire prendre
cet Album moyennant 2 francs.)
A vendre une collection de la Caricature, qua-
tre gros volumes grand in-4°, ornés d'une foule de
lithographies.
Prix : 45 francs au lieu de 130 francs .
S'adres°er au caissier du Charivan, 16, rue du
Croissant.
isieur
>a î)T'!ent & les couturières parisiennes n'ont pas su créer de
* °* nouvelles modes, ce n'est pas la faute des mar-
est co qui ha . etemds de nouveautés, qui ont continué à ouvrir
*S * magasins de plus en plus monstres.
t costumes et • ïoules lcS V'lleS de 1Europe ont été accaParées
îilitariser to ^ l**" ,es ense'&Qes ' ne reste l)lus aux retardataires
US 'l* que la ressource de se mettre sous le patronage des
* bureau, k &m<lcs villes de 1>Asie-
Cela viendra, gardez-vous d'en douter.
Il est une classe intéressante de Français qui ne
liénira pas l'année 1846. Cette classe est celle des
actionnaires des chemins de fer.
Autant l'année 1845 avait fait concevoir de bril-
lantes espérances , autant l'année qui vient de s'é-
couler a dissipé d'illusions dorées.
Les demoiselles qui ont en dot du Nord ne se
marient que difficilement, et celles qui n'ont que
Stixisbourg ne se marient plus du tout.
Aussi l'iuveuteur des chemins de fer est-il mau-
dit par une foule de jeunes personnes nubiles.
Où sont-ils ces jours, ces heureux jours où tout
mue de frotmier • .. .'. t- ■ , •
v le monde était millionnaire, ou du moins se regar-
dait comme sur le point de le devenir? Le plus pe-
ire; bref, te eos- ut rentier se croyait destiné à tourner au Roths-
>rète à entrer en ,
Infortunés actionnaires! ils ont vu partir leurs
ijue serait reta- saci fâgfâ par un convoi spécial, grande-vitesse 1
si l'on Wte- -^Jk_ gk^^mam?^--
'été et pendant ; ^^^^^^1°^^^
5, il faudra, m- •<=^^.,-— ~~y?*^SS <îtfe
onner aux com-
pas; mais les '
înt ce que c'est . , ,
S les locomotives vont trop vite, en revanche les
, chevaux de course continuent à éviter soigneusement
u mal que ] ai • ■ -
! n .,, de s essouffler.
de Corneille, jk • , . i , , n . ,
M'udÊt? 'ja gran(^c course au clocher de la Lroix-de-
ne p £^ Bermi marquera dans les annales du Sport et de la
tait pas encerc . J. 1
1 Caricature.
e centf commis
aie.
Nous allions oublier de mentionner parmi les évé-
nemens remarquables de 1846 le voyage du bey de
Tunis, de cet excellent prince qui avait la politesse
orientale de vouloir bien s'étonner de tout ce qu'il
voyait à Paris.
Même, en contemplant un amas de cheminées, il
s'écriait : — Ah ! que c'est beau ! ah ! que t'est
beau!
Souhaitons à l'an 1847 un peu plus de fougue aux
HPH coursiers français et plus d'audace aux jockeis de la
ime nation.
parce qm ce a ^0Dg ue VOy0ns pas complètement la nécessité de
faire des souscriptions pour laisser emporter tous
devra .toujours j n<jg ^ par ^
Notez qu'iis débaptisent immédiatement ces piè-
ces nationa'es et les qualifient de guindés. — Pfo-
fanaU'cn de l'or français !
ré de ^saottes»
Le fait est que jamais en Afrique on n'est à
même d'admirer une pareille collection de tuyaux
de poêle.
Du reste, les Parisiens rendaient au Tunisien ex-
tase pour extase, et ils se plaisaient à admirer sa
bienfaisance et sa générosité. — Tous les Turcs ne
sont pas si Turcs qu'on veut bien leur en faire la
réputation.
Par exemple, ce qu'avec la meilleure volonté du
monde le bey de Tunis n'a pas du admirer à Paris,
c'est la place du Carrousel.
En 1846 comme en 1845, comme en 1844, le
conseil municipal de la ville de Paris a toujours eu la
ferme intention de faire paver la place du Carrousel ;
par malheur, les Parisiens ne se bornent pas à l'in-
tention de se laisser choir quand ils traversent ce
lieu dangereux.
Ils y piquent des têtes dans de vastes fondrières ;
mais comme elles sont presque toujours pleines de
boue, il est rare qu'ils se fassent beaucoup de mal.
Maintenant que nous réserve 1847? Sans être
grand sorcier on peut le prophétiser.
La Seine continuera à couler pour tous les Pari-
siens, en général, et pour les marchands de vin en
particulier.
Malgré le danger qu'offrira l'emploi du coton, bon
nombre de dames en feront toujours usage.
Dans 'es difféiens théâtres, le public continuera à
s'intéresser vivement chaque soir aux amours de
M. Alfred et de Mlle Joséphine, et chaque spectateur
paiera de cinq francs à deux francs pour assister à
la bénédiction nuptiale qui a lieu invariablement
toutes les fois que l'on baisse le rideau.
A la chambre des députés, l'on consommera énor-
mément de verres d'eau sucrée pour arriver à ne
produire que de l'eac
Les chasseurs de la garde nationale, comme par
le passé, ne monteront leur garde qu'avec assez peu
d'entraînement; — Quant aux capitaines d'état-ma-
jor de la même arme, bon nombre d'enire eux con-
tinueront à avoir des désagrémens dans Pexerciee
de leurs fonctions.
Les sociétaires du Théâtre-Français verront beau-
coup de monde toutes les fois qu'ils voudront bien
se mettre à celles de leurs fenêtres qui donnent sur
la rue Richelieu.
h'Époque continuera à diminuer peu à peu son
format ; le Charivari tiendra religieusement l'enga-
gement sacré qu'il a pris de ne jamais augmenter le
sien.
Quantité de ténors ne chanteront guère, d'autres
ne chanteront pas.
Et à la prochaine exposition du Louvre,les griset-
tes admireront surtout les ouvrages de couture.
Sur ce, cher lecteur, je n'ai plus qu'à vous souhai-
ter joie et prospérité.
— Et puissiez-vous encore dans cinquante ans
renouveler en personne votre abonnement au Cha-
rivari.
Le gérant Léofold PANNIEll.
En vente au bureau du Charivari les CENT-ET-
DN RÉBUS CHARIVÀR1QUES, grand album orné
d'une élégante couverture imprimée en lettres d'or.
Prix : SIX FRANCS.
(Tout abonué du Charivari a droit à faire prendre
cet Album moyennant 2 francs.)
A vendre une collection de la Caricature, qua-
tre gros volumes grand in-4°, ornés d'une foule de
lithographies.
Prix : 45 francs au lieu de 130 francs .
S'adres°er au caissier du Charivan, 16, rue du
Croissant.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Revue philosophique de l'année 1846, illustré par Cham
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Janvier (No. 1-31), S. 7
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg