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Lit IMYàML
qui
Maintenant m feraUje Analyse dé k Mhe 1
lar^o^, de cette pièce en seize tableaux... que dis-
! en seize actes ?
Mais qui n'a pas lu la Reine Margot, ce roman
se vend en volumes à cinq francs et en volumes
deux francs, bien plus, qui se donne co mplétement
ratis, car trente-six mille exemplaires viennent
être distribués de la sorte par le Siècle ? Généreux
i iècle !
Nous retrouvons dans le drame presque tous les
me, aurait pu êti
première représen-
te est en seize ta-
doit reculer devant
1 mot relâche ne
leau, Charles IX se-
de cerveau, j'aurais
dr.
ét
Êti
ste dans Agnès de
un monarque plein
ent que Dumas n e-
ans le trou du souf-
personnages du roman, à commencer par Maurevel,
ce bravo français qui travaille au jour ou à l'année et
qui, dans toute occasion, va-t-en ville.
Quel beau type ! et combien le seizième siècle
laisse en arrière l'époque prosaïque dans laquelle
nrnis avnnc u -^agrément le vivre 1
• >r<u- U, ugène Sue. est peu de
et Bras-Iîouge lui-mê-
le compare à ce person-
vivant.
En opposition avec cet alïreux 'monsieur, nous
avons le beau La Mole, qui distance autant, les lions
M nus jours que Maurevel lui-même distance nos
é au~cervëlm7 1 mfarPes 11011 Patcillés"
cet excellent père , Mole est 1111 muSuet *lui a dù inventer l'eau de
Cologne elle cosmétique pour les moustaches. Aussi
rien qu'à son eutrée en scène, il me semblait qu'un
parfum de pommade à la rose arrivait jusqu'à moi,
ce qui est bien agréable pour les personnes qui ado-
rent la pommade à la rose.
[ins n
îacun •
m qu<
Seulement, le bibliophile Jacob, qui n'était pas
loin de moi, se montrait peu satisfait.
^ Il prétendait tenir de source certaine que La Mole
n'aimait que la pommade aux mille fleurs, et que
par conséquent on avait eu le plus grand tort de met-
tre de l'essence de rose dans la coiffure de ce per-
sonnage, contre-sens qui ne devrait jamais avoir
lieu dans un théâtre qui s'intitule Historique.
Je fus forcé d'avouer ail bibliophile Jacdb qVii
avait raison; Nous espérons que cette erreur sera ré-
parée aux représentations suivantes, sans cela il n'y
aurait plus de théâtre historique possible.
Il ne peut se sauver que par son excessive fidélité
de mise en scène.
Par exemple, à propos de fidélité de mise en scène,
nous n'avons que des éloges à donner à la grande
chasse organisée au milieu de la pièce.
Pour une grande chasse, voilà une grande chassie.
On reconnaît dans cet épisode mémorable le talent
d'un auteur qui, pour bien nous représenter dans la
Heine Margot une chasse au sanglier, n'a pas reculé
devant un voyage en Afrique, où il a eu cent fois
l'occasion de chasser lui-même... des moustiques.
Le Théâtre-Historique a voulu lutter avec l'Hip-
podrome : soixante chevaux galopent à la poursuite
d'un gibier qui a la bonté de revenir sans cesse sur
ses pas.
Afin de ne pas être trompé sur la qualité de ce gi-
bier et avoir un vrai sanglier, un sanglier pour de
bon, Alexandre Dumas s'est adressé à Chevet lui-
même, qui a placé sa marque, son apostille, sur le
gibier demandé.
Les amateurs les plus difficiles en fait de sanglier
n'ont plus rien à réclamer ; ils doivent être satisfaits.
Après les scènes de chasse, nous avons les inévitables
scènes d'amour.
C'est surtout à l'époque de Charles IX que ces
épisodes se présentaient très fréquemment; la
vertu des damés de la cour était beaucoup4 moins
empesée que leur collerette.
Comment voudriez-vous d'ailleurs qu'il en fût ar-
rivé autrement avec des gaillards comme le beau La
Mole et autres seigneurs non moins parfumés à l'eau
de Portugal ?
L'eau de Portugal et 1es pastilles du sérail mon-
tent à la tète, c'est cc ti ui.
Aussi j'évite toujour de passer par la rue Vi-^
vienne, domicile habituel de tous ces marchands dé
ce parfum turc.
Il va sans dire que nous retrouvons aussi dans la
pièce ce bon Henri , le seul roi dont le peuple ait
gardé... le profllf
Un autre personnage dont le profil est également
resté dans le souvenir des amateurs de bons profils
historiques, c'est Catherine de Médicis.
Jamais les apothicaires n'eurent une meilleure
cliente que cette reine, qui. a' dépensé des somn
énormes en jalap et arsenic.
Cham s'est fait un devoir de nous représenter l'i-
mage de cette fameuse reine au moment où René,
son pharmacien ordinaire, lui apporte une nou-
velle potion selon l'ordonnance,
i
Lit IMYàML
qui
Maintenant m feraUje Analyse dé k Mhe 1
lar^o^, de cette pièce en seize tableaux... que dis-
! en seize actes ?
Mais qui n'a pas lu la Reine Margot, ce roman
se vend en volumes à cinq francs et en volumes
deux francs, bien plus, qui se donne co mplétement
ratis, car trente-six mille exemplaires viennent
être distribués de la sorte par le Siècle ? Généreux
i iècle !
Nous retrouvons dans le drame presque tous les
me, aurait pu êti
première représen-
te est en seize ta-
doit reculer devant
1 mot relâche ne
leau, Charles IX se-
de cerveau, j'aurais
dr.
ét
Êti
ste dans Agnès de
un monarque plein
ent que Dumas n e-
ans le trou du souf-
personnages du roman, à commencer par Maurevel,
ce bravo français qui travaille au jour ou à l'année et
qui, dans toute occasion, va-t-en ville.
Quel beau type ! et combien le seizième siècle
laisse en arrière l'époque prosaïque dans laquelle
nrnis avnnc u -^agrément le vivre 1
• >r<u- U, ugène Sue. est peu de
et Bras-Iîouge lui-mê-
le compare à ce person-
vivant.
En opposition avec cet alïreux 'monsieur, nous
avons le beau La Mole, qui distance autant, les lions
M nus jours que Maurevel lui-même distance nos
é au~cervëlm7 1 mfarPes 11011 Patcillés"
cet excellent père , Mole est 1111 muSuet *lui a dù inventer l'eau de
Cologne elle cosmétique pour les moustaches. Aussi
rien qu'à son eutrée en scène, il me semblait qu'un
parfum de pommade à la rose arrivait jusqu'à moi,
ce qui est bien agréable pour les personnes qui ado-
rent la pommade à la rose.
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Seulement, le bibliophile Jacob, qui n'était pas
loin de moi, se montrait peu satisfait.
^ Il prétendait tenir de source certaine que La Mole
n'aimait que la pommade aux mille fleurs, et que
par conséquent on avait eu le plus grand tort de met-
tre de l'essence de rose dans la coiffure de ce per-
sonnage, contre-sens qui ne devrait jamais avoir
lieu dans un théâtre qui s'intitule Historique.
Je fus forcé d'avouer ail bibliophile Jacdb qVii
avait raison; Nous espérons que cette erreur sera ré-
parée aux représentations suivantes, sans cela il n'y
aurait plus de théâtre historique possible.
Il ne peut se sauver que par son excessive fidélité
de mise en scène.
Par exemple, à propos de fidélité de mise en scène,
nous n'avons que des éloges à donner à la grande
chasse organisée au milieu de la pièce.
Pour une grande chasse, voilà une grande chassie.
On reconnaît dans cet épisode mémorable le talent
d'un auteur qui, pour bien nous représenter dans la
Heine Margot une chasse au sanglier, n'a pas reculé
devant un voyage en Afrique, où il a eu cent fois
l'occasion de chasser lui-même... des moustiques.
Le Théâtre-Historique a voulu lutter avec l'Hip-
podrome : soixante chevaux galopent à la poursuite
d'un gibier qui a la bonté de revenir sans cesse sur
ses pas.
Afin de ne pas être trompé sur la qualité de ce gi-
bier et avoir un vrai sanglier, un sanglier pour de
bon, Alexandre Dumas s'est adressé à Chevet lui-
même, qui a placé sa marque, son apostille, sur le
gibier demandé.
Les amateurs les plus difficiles en fait de sanglier
n'ont plus rien à réclamer ; ils doivent être satisfaits.
Après les scènes de chasse, nous avons les inévitables
scènes d'amour.
C'est surtout à l'époque de Charles IX que ces
épisodes se présentaient très fréquemment; la
vertu des damés de la cour était beaucoup4 moins
empesée que leur collerette.
Comment voudriez-vous d'ailleurs qu'il en fût ar-
rivé autrement avec des gaillards comme le beau La
Mole et autres seigneurs non moins parfumés à l'eau
de Portugal ?
L'eau de Portugal et 1es pastilles du sérail mon-
tent à la tète, c'est cc ti ui.
Aussi j'évite toujour de passer par la rue Vi-^
vienne, domicile habituel de tous ces marchands dé
ce parfum turc.
Il va sans dire que nous retrouvons aussi dans la
pièce ce bon Henri , le seul roi dont le peuple ait
gardé... le profllf
Un autre personnage dont le profil est également
resté dans le souvenir des amateurs de bons profils
historiques, c'est Catherine de Médicis.
Jamais les apothicaires n'eurent une meilleure
cliente que cette reine, qui. a' dépensé des somn
énormes en jalap et arsenic.
Cham s'est fait un devoir de nous représenter l'i-
mage de cette fameuse reine au moment où René,
son pharmacien ordinaire, lui apporte une nou-
velle potion selon l'ordonnance,
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Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Ouverture du Théâtre Alexandre Dumas
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Février (No. 32-59), S. 203
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg