li
'•d" Prix modéfél.de
I PARIS, LB S9 DflC.ISu
Un "<im .
I.e3 abonnemens datent des 1er et 16 de chaque mois
SEIZIÈME ANNÉE.—N° 86.
Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie
ou CnAVURES, ET VIGNETTES suit BOIS.
JEUDI 28 FÉVRIER 1847.
bureau de la rédaction et de l'administration, à Paris,
ihje du croissant, 16 (hôtel coi.bert).
Affi®sraBsaBSïs. >-^M^^^^^^^^^^~^__ * |^___ pakis. dcpartejiens.
p,v„IS. DÉI'artemiïvs. (f^^^^^^^^ÊB^^t^^^^^^^^^ff^^^^^^S^SlZ- Tl'0'5 mois1 " fl"* 18 fl'"
Trois mois.................... '» *. 18 fr' 4^f^K*&ÏBr ' ff" Si* "'oi5«n ™
mnis... ......... n° 56 2^MksfÊUM^È%ME^^*< .. Nlfc^-^ Cil Ml....................... <>° 7-
31.
I clv mois...................... "" •eTi^^-/*/aj«!î^8^iaMri=S&ï.!Ei VV „ *»Mf»î) IHIS^^fTSr un au.......................
«spuMesde la f"\ .... 60 W llF^^^^Meil^^feW^-fe^^f^^^^^^1- Un numéro................... » so <=•
ant i ouverture, w1 ** ,L" .'„'','.'"..... « »o c. ^^^^^^SP^^S^S^^^»a^^a^&3i'^«^'- Les abonnemens datent des \" et t6 de chaque mois
On reçoit en paiement des abonnemens, les man-
On s'abonne : à Lyon, chez Mme Philippe-Baudier, W^Ê^ÊÊÊÈÊËBQ MSÊ^Mi^H 1 1^ WIBÊÊÊ!itï\\WI ,,,,,s '' vue sur le Trésor et sur la Poslc, et les effets
(I rueSt-Dominique; à Bordeaux, chez Mme Delpech, ^^^^^Ê^wBÊÊL ^9Êt^/1^mti'^^ ^^\^KÊw"V 8ur les '"aisons de Banque de Paris. — Tout ce qui
L'r; à Marseille, chez M. Michelet-Peyron et chez '§^SP§s '■'^^jÊÊÊÊÊÊd/m\fl, / <ifBfl ^^^^fl^p^' concerne l'administration du Journal doit être adressé
jlmo Cainoin, Iibr.; à Rouen, chez Mme Walré, 31, rue ^l—jsKs^msk j^^^^^mMJmà^^m'^N^lS*^r*?% (franco) au Directeur, rue du Croissant, 16 (ancien
du Vieux-Palais; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- hôtel Colberl). — Les lettres non affranchies seront
lerine streel; dans les bureaux des Messageries roya- ~t^—^^-—T^^^— rigoureusement rerusées,
les et générales, et chez tous les libraires. ^-£t=s5=s=sss=s^5=33"i=.
LE CHARIVARI.
™ ftr. rétirés quf"'
imendement d». V
«emb^ïat^:: ^ÉPOQUE.
Bien des scan-
dales ont été
M plusieurs ordres étranj ''"'llli^^V 11 'Mr^\ déjà donnés par
EÏÏL^, É\ la presse con-
r^aïe
tobre des députés.
lé de droit de Pirii. , w L-*\rh iiiKHH RI servatnr.fi : il
f]e_ / \\Ur\ '^^BÊ^^L lui appartenait
ciere instance. I '^^^^^Ê^K^m^ d'en donner un
de commerce de Pari,,chn, ^^^^|RI I / ' ! fl dernier, celui
d'un journal prenant la f uite nuitamment et dispa-
j raissant comme un agent de change ou un notaire.
" Nous avons constaté hier la retraite de l'Epoque,
«nie; les noms dei personne! ' morte aussi silencieusement qu'elle était née bruyam-
UAUT ; l'opération par elle- . . , , „ „ n ,
i uaranhes que nous offromi ment. Son premier soupir a ete une lanlare de trom-
itionnaires pourront être en- pettes, son dernier soupir est le râle d'un soufflet
reprise.
crevé.
ins, surtout en raison demi I
r DÉJÀ OFFERTES a LA
n ut faite à l'Administrât»
: engagement par écrif
S
été Hygiénique nettoie proit
es et les plus noirei; elle «
leur donne toute la blanctatl
pêche la carrie et toute auto
les progrès. Elle fortifie h
itat de mollesse et de relid»
:rmeillei, enlève toute odeuJ.
, et entretient jusqu'à l'âge»
iartie»de la bouche dans m
Socitrf Htciïîhqbi si vend
lacon.
■té Hyriéniqueeit préparée i«
1» propriété! dt 1» P-'idrt d»
Mais ce qui n'était que comique hier est devenu
mélodramatique aujourd'hui. Dans un numéro qu'ils
ont fait paraître ce matin, les rédacteurs de l'Epoque
annoncent de quel complot nocturne les actionnaires
et les abonnés de l'Epoque sont -victimes. C'est à ne
pas croire la chose possible.
Le rédacteur en chef allant corriger ses épreuves,
le soir, apprend qu'on a profité de l'heure ténébreu-
se où il n'y avait personne aux bureaux, pour démé-
nager l'appartement : bandes et registres, tout avait
été furtivement enlevé. Ainsi l'Epoque avait de tous
points imité la fugue de ces banquiers qui reçoivent
tout un jour leurs cliens, donnent un bal le soir, et
entre un quadrille et une polka montent en voiture
et gagnent la Belgique. La Belgique de l'Epoque é-
tait le bureau de la Presse.
Il paraît que le nouveau gérant de l'Epoque, M.
Deville, avait tout bonnement livré le journal pour
cinquante mille francs à M. de Girardin. Ni rédac-
teurs ni intéressés n'avaient été consultés : ils ne
s'en doutaient même pas, tant la chose avait été faite
.chet«turi»natur.«-to^ doucement, dans les ténèbres et le silence' L'É-
A FEifAISI. £tntré' .""*> ™ mmai°' *- «*-
SeefsR'èw^ On comprend bien que nous ne voulons pas ga-
SÇfiSd ^tirées assertions affirmées parlée et qui,
pl»l s'enfilent 1res . deferees a k ustjcc_ . , . 1
rJ-J-Rousseau,*
Produit! de 1» Société Hj*
rie auxquels leur» auteu» «•
lie ne devra recevoir com>M£
«nt q.;e te. Préparât;»»!LE"S
:ïété HYG1EN que;
journal crie : Au secours ! nous allons à son aide
sans nous préoccuper de sa valeur ou de son indi-
gnité : c'est pour nous affaire de loyauté et de li-
berté, voilà tout. Ce qui arrive aujourd'hui à l'Épo-
que, dont la mort tragique n'expierait pas même
suffisamment la vie, peut arriver demain à une
feuille honorable, livrée par les combinaisons du
code à un gérant égoïste, sinon infidèle. La presse a
déjà bien assez de sujets de crainte dans les coups
fourrés des lois de septembre, sans qu'il faille la
laisser exposée encore aux coups de Jarnac des tri—
poteurs d'argent.
Ne nous occupons donc pas de ce que la transac-
tion aurait eu, dit-on, de clandéstîh et de frauduleux;
admettons-la même comme légale et parfaitement li-
cite : la conduite des deux parties qui ont sournoi-
sement commis cette triste affaire, n'en serait pas
moins d'une déplorable immoralité.
L'Époque a crié par-dessus les toits que la Presse
est un misérable journal, fondé sur la spoliation,
voué à l'intrigue, digne de mépris. Vous vous rap-
pelez ces injures de crocheteur ivre, que la Presse
ramassait et renvoyait, à son tour, en style de pois-
sarde échevelée. Premier scandale.
Et une belle nuit, sans rien dire à personne, l'É-
poque se livre à la Presse, disant ainsi à s^^nnés:
« Depuis dix-huit mois je vous epiuens ,jans \e
mépris de la Presse, que vou^evez être habitués,
sur ma parole, à regarder come k dernière des
dernières... Par dgs raisons peDnnelles, je me re-
tire, et a ma place c>est ja prtSe qUe yQns rece-
vrez. .. La Pressej affreux journ dont j'ai dit pis que
Pen^re, et à qui je vous vendou je vous donne,
sais même vous en demander . permission. »
Peut-on imaginer rien de pis monstrueusement
éhoité ! Chateaubriand, qui s'es étonné de la quan-
tité os larmes que peut conterr l'œil d'un roi, de-
vraitbien reprendre la plume pour s'étonner de la
quanlté de dégoût que peut el doit malheureuse-
ment contenir un cœur contemtorain.
'époque dit que la phpart de ses abonnés
n'ont pas voulu recevor la Presse. Nous le
croyons.-
Elle ajoute qu'ils ont réclanii l'Epoque. Nous ne
le croyonr pas.
leferées à la justice, auront bientôt à produn
trf^ïo resultat soit civil, soit correctionnel. N'empiétons pas
' Lrlf ,d°maine gem de r0be> et °°mons-nous à
nstater, conu^ les raconte lui-même le journal
spohe, les circonstances de ce rapt inoui. Quand un
u7 méueeme de Pa^5
Lie et sa Superior té: nw m
LANGREN1ER, rM Bl«° ^ /
m TRAITÉ D'ALLIANCE.
Il paraît que,
pour se soustraire
aux poursuites
dont elle est l'ob-
jet, Jenny Lind
est tout à fait dé-
cidée à se jeter
dans les bras de
la France.
M. Meyerbeer,
qui est le premier
ministre de la
cantatrice sué-
doise, a posé les
bases d'un traité
d'alliance offen-
sive et défensive entre Jenny Lind et la France. Le
courrier porteur de ce traité est arrivé hier à l'Opéra.
En vertu de ces conventions, M. Léon Pillet s'est
engagé à défendre Jenny Lind contre toutes les tenta-
tives de MM. Buhn et Lumley. Au besoin il fera mar-
cher contre eux ses armées et ses flottes.
Comme les susdits Buhn et Lumley seraient capa-
bles de faire enlever Jenny Lind en route par un
^CQpR&^rjaffisi. ms, M. Léon Pillet se charge d'assu-
rer la marche de îa'i cantatrice depuis Vienne jusqu'à
Paris.
La remise de Jenny Linu J. «era faite à la frontière
sur une île du Bhin située en face - de Strasbourg.
On signera le traité définitif, et après pLi>tv^urs jours
de réjouissance accordés à la population alsacienne,
le cortège se mettra en chemin pour Paris.
Pendant le voyage, M. Meyerbeer remplira les
fonctions de sénéchal. C'est lui qui chantera le grand
air pour prévenir les aubergistes de l'arrivée de la
cantatrice.
On s'occupe déjà au ministère de l'intérieur des
préparatifs pour l'entrée de Jenny Lind dans la ca-
pitale. Le programme des fêtes n'est pas encore tra-
cé. On parle déjà d'une illumination de tous les mu-
siciens de Paris. Ces messieurs déguisés en ifs, et
l'habit boutonné par des lampions stationneront sur
deux lignes,depuis l'entrée des Champs-Elysées jus-
qu'à l'arc-de-triomphe de l'Etoile.
M. Musard sera illuminé en verres de couleur. M.
Panojk&jse.uromènera coiffé d'un transparent.
x«|ç3^ôur.|[|Jenny Lind à Paris durera six mois,
^adame StQjtz^nettra ce temps-là à profit pour al-
'•d" Prix modéfél.de
I PARIS, LB S9 DflC.ISu
Un "<im .
I.e3 abonnemens datent des 1er et 16 de chaque mois
SEIZIÈME ANNÉE.—N° 86.
Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie
ou CnAVURES, ET VIGNETTES suit BOIS.
JEUDI 28 FÉVRIER 1847.
bureau de la rédaction et de l'administration, à Paris,
ihje du croissant, 16 (hôtel coi.bert).
Affi®sraBsaBSïs. >-^M^^^^^^^^^^~^__ * |^___ pakis. dcpartejiens.
p,v„IS. DÉI'artemiïvs. (f^^^^^^^^ÊB^^t^^^^^^^^^ff^^^^^^S^SlZ- Tl'0'5 mois1 " fl"* 18 fl'"
Trois mois.................... '» *. 18 fr' 4^f^K*&ÏBr ' ff" Si* "'oi5«n ™
mnis... ......... n° 56 2^MksfÊUM^È%ME^^*< .. Nlfc^-^ Cil Ml....................... <>° 7-
31.
I clv mois...................... "" •eTi^^-/*/aj«!î^8^iaMri=S&ï.!Ei VV „ *»Mf»î) IHIS^^fTSr un au.......................
«spuMesde la f"\ .... 60 W llF^^^^Meil^^feW^-fe^^f^^^^^^1- Un numéro................... » so <=•
ant i ouverture, w1 ** ,L" .'„'','.'"..... « »o c. ^^^^^^SP^^S^S^^^»a^^a^&3i'^«^'- Les abonnemens datent des \" et t6 de chaque mois
On reçoit en paiement des abonnemens, les man-
On s'abonne : à Lyon, chez Mme Philippe-Baudier, W^Ê^ÊÊÊÈÊËBQ MSÊ^Mi^H 1 1^ WIBÊÊÊ!itï\\WI ,,,,,s '' vue sur le Trésor et sur la Poslc, et les effets
(I rueSt-Dominique; à Bordeaux, chez Mme Delpech, ^^^^^Ê^wBÊÊL ^9Êt^/1^mti'^^ ^^\^KÊw"V 8ur les '"aisons de Banque de Paris. — Tout ce qui
L'r; à Marseille, chez M. Michelet-Peyron et chez '§^SP§s '■'^^jÊÊÊÊÊÊd/m\fl, / <ifBfl ^^^^fl^p^' concerne l'administration du Journal doit être adressé
jlmo Cainoin, Iibr.; à Rouen, chez Mme Walré, 31, rue ^l—jsKs^msk j^^^^^mMJmà^^m'^N^lS*^r*?% (franco) au Directeur, rue du Croissant, 16 (ancien
du Vieux-Palais; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- hôtel Colberl). — Les lettres non affranchies seront
lerine streel; dans les bureaux des Messageries roya- ~t^—^^-—T^^^— rigoureusement rerusées,
les et générales, et chez tous les libraires. ^-£t=s5=s=sss=s^5=33"i=.
LE CHARIVARI.
™ ftr. rétirés quf"'
imendement d». V
«emb^ïat^:: ^ÉPOQUE.
Bien des scan-
dales ont été
M plusieurs ordres étranj ''"'llli^^V 11 'Mr^\ déjà donnés par
EÏÏL^, É\ la presse con-
r^aïe
tobre des députés.
lé de droit de Pirii. , w L-*\rh iiiKHH RI servatnr.fi : il
f]e_ / \\Ur\ '^^BÊ^^L lui appartenait
ciere instance. I '^^^^^Ê^K^m^ d'en donner un
de commerce de Pari,,chn, ^^^^|RI I / ' ! fl dernier, celui
d'un journal prenant la f uite nuitamment et dispa-
j raissant comme un agent de change ou un notaire.
" Nous avons constaté hier la retraite de l'Epoque,
«nie; les noms dei personne! ' morte aussi silencieusement qu'elle était née bruyam-
UAUT ; l'opération par elle- . . , , „ „ n ,
i uaranhes que nous offromi ment. Son premier soupir a ete une lanlare de trom-
itionnaires pourront être en- pettes, son dernier soupir est le râle d'un soufflet
reprise.
crevé.
ins, surtout en raison demi I
r DÉJÀ OFFERTES a LA
n ut faite à l'Administrât»
: engagement par écrif
S
été Hygiénique nettoie proit
es et les plus noirei; elle «
leur donne toute la blanctatl
pêche la carrie et toute auto
les progrès. Elle fortifie h
itat de mollesse et de relid»
:rmeillei, enlève toute odeuJ.
, et entretient jusqu'à l'âge»
iartie»de la bouche dans m
Socitrf Htciïîhqbi si vend
lacon.
■té Hyriéniqueeit préparée i«
1» propriété! dt 1» P-'idrt d»
Mais ce qui n'était que comique hier est devenu
mélodramatique aujourd'hui. Dans un numéro qu'ils
ont fait paraître ce matin, les rédacteurs de l'Epoque
annoncent de quel complot nocturne les actionnaires
et les abonnés de l'Epoque sont -victimes. C'est à ne
pas croire la chose possible.
Le rédacteur en chef allant corriger ses épreuves,
le soir, apprend qu'on a profité de l'heure ténébreu-
se où il n'y avait personne aux bureaux, pour démé-
nager l'appartement : bandes et registres, tout avait
été furtivement enlevé. Ainsi l'Epoque avait de tous
points imité la fugue de ces banquiers qui reçoivent
tout un jour leurs cliens, donnent un bal le soir, et
entre un quadrille et une polka montent en voiture
et gagnent la Belgique. La Belgique de l'Epoque é-
tait le bureau de la Presse.
Il paraît que le nouveau gérant de l'Epoque, M.
Deville, avait tout bonnement livré le journal pour
cinquante mille francs à M. de Girardin. Ni rédac-
teurs ni intéressés n'avaient été consultés : ils ne
s'en doutaient même pas, tant la chose avait été faite
.chet«turi»natur.«-to^ doucement, dans les ténèbres et le silence' L'É-
A FEifAISI. £tntré' .""*> ™ mmai°' *- «*-
SeefsR'èw^ On comprend bien que nous ne voulons pas ga-
SÇfiSd ^tirées assertions affirmées parlée et qui,
pl»l s'enfilent 1res . deferees a k ustjcc_ . , . 1
rJ-J-Rousseau,*
Produit! de 1» Société Hj*
rie auxquels leur» auteu» «•
lie ne devra recevoir com>M£
«nt q.;e te. Préparât;»»!LE"S
:ïété HYG1EN que;
journal crie : Au secours ! nous allons à son aide
sans nous préoccuper de sa valeur ou de son indi-
gnité : c'est pour nous affaire de loyauté et de li-
berté, voilà tout. Ce qui arrive aujourd'hui à l'Épo-
que, dont la mort tragique n'expierait pas même
suffisamment la vie, peut arriver demain à une
feuille honorable, livrée par les combinaisons du
code à un gérant égoïste, sinon infidèle. La presse a
déjà bien assez de sujets de crainte dans les coups
fourrés des lois de septembre, sans qu'il faille la
laisser exposée encore aux coups de Jarnac des tri—
poteurs d'argent.
Ne nous occupons donc pas de ce que la transac-
tion aurait eu, dit-on, de clandéstîh et de frauduleux;
admettons-la même comme légale et parfaitement li-
cite : la conduite des deux parties qui ont sournoi-
sement commis cette triste affaire, n'en serait pas
moins d'une déplorable immoralité.
L'Époque a crié par-dessus les toits que la Presse
est un misérable journal, fondé sur la spoliation,
voué à l'intrigue, digne de mépris. Vous vous rap-
pelez ces injures de crocheteur ivre, que la Presse
ramassait et renvoyait, à son tour, en style de pois-
sarde échevelée. Premier scandale.
Et une belle nuit, sans rien dire à personne, l'É-
poque se livre à la Presse, disant ainsi à s^^nnés:
« Depuis dix-huit mois je vous epiuens ,jans \e
mépris de la Presse, que vou^evez être habitués,
sur ma parole, à regarder come k dernière des
dernières... Par dgs raisons peDnnelles, je me re-
tire, et a ma place c>est ja prtSe qUe yQns rece-
vrez. .. La Pressej affreux journ dont j'ai dit pis que
Pen^re, et à qui je vous vendou je vous donne,
sais même vous en demander . permission. »
Peut-on imaginer rien de pis monstrueusement
éhoité ! Chateaubriand, qui s'es étonné de la quan-
tité os larmes que peut conterr l'œil d'un roi, de-
vraitbien reprendre la plume pour s'étonner de la
quanlté de dégoût que peut el doit malheureuse-
ment contenir un cœur contemtorain.
'époque dit que la phpart de ses abonnés
n'ont pas voulu recevor la Presse. Nous le
croyons.-
Elle ajoute qu'ils ont réclanii l'Epoque. Nous ne
le croyonr pas.
leferées à la justice, auront bientôt à produn
trf^ïo resultat soit civil, soit correctionnel. N'empiétons pas
' Lrlf ,d°maine gem de r0be> et °°mons-nous à
nstater, conu^ les raconte lui-même le journal
spohe, les circonstances de ce rapt inoui. Quand un
u7 méueeme de Pa^5
Lie et sa Superior té: nw m
LANGREN1ER, rM Bl«° ^ /
m TRAITÉ D'ALLIANCE.
Il paraît que,
pour se soustraire
aux poursuites
dont elle est l'ob-
jet, Jenny Lind
est tout à fait dé-
cidée à se jeter
dans les bras de
la France.
M. Meyerbeer,
qui est le premier
ministre de la
cantatrice sué-
doise, a posé les
bases d'un traité
d'alliance offen-
sive et défensive entre Jenny Lind et la France. Le
courrier porteur de ce traité est arrivé hier à l'Opéra.
En vertu de ces conventions, M. Léon Pillet s'est
engagé à défendre Jenny Lind contre toutes les tenta-
tives de MM. Buhn et Lumley. Au besoin il fera mar-
cher contre eux ses armées et ses flottes.
Comme les susdits Buhn et Lumley seraient capa-
bles de faire enlever Jenny Lind en route par un
^CQpR&^rjaffisi. ms, M. Léon Pillet se charge d'assu-
rer la marche de îa'i cantatrice depuis Vienne jusqu'à
Paris.
La remise de Jenny Linu J. «era faite à la frontière
sur une île du Bhin située en face - de Strasbourg.
On signera le traité définitif, et après pLi>tv^urs jours
de réjouissance accordés à la population alsacienne,
le cortège se mettra en chemin pour Paris.
Pendant le voyage, M. Meyerbeer remplira les
fonctions de sénéchal. C'est lui qui chantera le grand
air pour prévenir les aubergistes de l'arrivée de la
cantatrice.
On s'occupe déjà au ministère de l'intérieur des
préparatifs pour l'entrée de Jenny Lind dans la ca-
pitale. Le programme des fêtes n'est pas encore tra-
cé. On parle déjà d'une illumination de tous les mu-
siciens de Paris. Ces messieurs déguisés en ifs, et
l'habit boutonné par des lampions stationneront sur
deux lignes,depuis l'entrée des Champs-Elysées jus-
qu'à l'arc-de-triomphe de l'Etoile.
M. Musard sera illuminé en verres de couleur. M.
Panojk&jse.uromènera coiffé d'un transparent.
x«|ç3^ôur.|[|Jenny Lind à Paris durera six mois,
^adame StQjtz^nettra ce temps-là à profit pour al-
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Février (No. 32-59), S. 217
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg