Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le charivari — 16.1847

DOI Heft:
Mars (No. 60-90)
DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.17761#0285
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
. . tn ^tit}Ci iQH „J~~~-i~, m SEIZIÈME/ANNÉE.—N<> 71

SAMEDI 13 MARS 1847. -JETT ô*Lfo1 X ™=Â :

HUE OU

le k rédaction et

l'administration, à Paris, P*nt CMU8 Fun «eau dessin en lithographie

, . —È3HSi-es m^^^hib^rWm!6aSSi' ! SUAwTI oo gravures, et vignettes sur. bois.

CROISSANT, 1» (IIOTEI, coi.BElil). /'"Sftkk Wf^^^h^^^rSwImÊKÊk UtT M=i *»m

'PARIS. RÉI'ARTEJIEXS.

secret"—. Ru! ^»

L j Marseille, chez M. Michelet-Pcyron et chez
Camoin, libr.; à Rouen, chez Mme Wairé, 31, rue

PARIS. DÉPARTEJIENS

Trois mois................... l'ô fr. iV.

^K^Ï&l -................. - -

1,n'!'.j„an........................ 60 :l^^HHnif^^^i^@BPI,%^i^~ Un numéro................... » 30 c

ois mois.................... -~ • ,ê t^fMlsm 'itfjnk^ i iTMHsmm v- six mois..................... 30 36

i„ iiiiini-i'o................... °" 'j^P^^^NBHCH^ v'àll^^^^PSI^^IKS^^?^^^^^ Les abonnemens datent des <«• et 16 de chaque mois.

0

abonnemens datent des eH6 de chaque mois.
-S8&®-'

. „ „ „, ... „ ,. ^Si^^WB—I ÉÊJMMHff \>li l W\ VN^^MUfTÏÏKff On reçoit en paiement des abonnemens, les nian-

«.«'«bonne : a Lyon, el.e* M». Ph.l.ppc-lSaud.cr, M^HHH' JBIÏiï^Ott pW|M| dats à vue sur le Trésor et sur la Posl.e, et les effets

uc sl.D0m,mque; à Bordeaux chez Mme De peeh, SÊÊIÊ^Wim-^^^^Mi. sur les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui

les ressources a* ,

tendant l'ouvert^ » Vieux-Pa.ais; à Londres, chez W Thomas, 21, Ça- ^^^^^W^^S»1 ^^^^ ôtel Colbert). - Les lettres no» affranchies seront

Mfaite a des Drfr ."r 4» ] kine street; dans les boréaux des Messageries roya- ^5^gfe^te^5^^s^=~-S=^~- --- W.^^. r .

Pr« modère,, f "V,,,,,^, ct chez tous les libraires. »-SL!_^j.l — - rigoureusement refu.ee».

concerne l'administration du Journal doit être adressé
(franco) au Directeur, rue du Croissant, 1G (ancien

| ri gène.

LA CHARITÉ SELON M* FULCHIRON.

°JW* refusé £££££

ÎACITÉ de ces Pectoral

i, 2(5, a Paris, SEUL PROPRIÉTAIRE

cents, des Dames, des BXf/i XTH
S de fffi«'ï'»,w..lcoti de la Poilrirt

•'eraln contre les rhuntes,rnauil
citations de poitrine et de l'esto»

,H PROVENÇAL,'

'rt de la Madeleine, 404, rtieiuh
modèle, enté sur la vieille lovante dei

c /

i Provence dans leur pureté nalaie.s
ce qui par le temps qui court ollVeiK!
le tenir du prodige : G temporaiOmt.
iehgï en jolis pois'venus de fi

demi-baril. Celui que les abeilles
es et suaves, et notamment danscelé
lisant et se multipliant chaque aiuwt
belle Provence, embellissent et parti
ement posséder un arôme qui le rends-
rs fades du Nord. Celle nourritures»
aisante pour l'âge mur, possède toute

jadis soutenait dans les grands jei»
s déserts. Enlin c'est le même dont»
mpre le jeûne que le roi Saiil, son F
ie. Gusians guslavipaulultemt»

iw^a Une indicible misère pèse partout sur les popula-
lions affamées. Cette détresse anormale appelait à
sou aide des ressources extraordinaires comme elle...
Voilà pourquoi M. Fulchiron vient d'inventer une
nouvelle espèce de charité.

La charité vulgaire consiste à donner du pain à
ceux qui ont faim, comme le Petit Manteau-Bleu,—
tt donner des vêtemens à ceux qui ont froid, comme
Saint-Martin,—à refaire une famille à ceux qui sont
orphelins, comme saint Vincent-de-Paul, — enfin à
tirer de sa poche pleine, pour les laisser discrètemen t
tomber dans les poches vides, quelques pièces de cet

JRNEAUX ECONOMIQUES

de Victor Chevalier,
ix maisons bourgeoises, pe»
urans. cafés, maisons desaM

b de ces appareils, yajwiiu» argent qui représente tout, y compris la capacité,
puisque, par l'argent, M. Fulchiron est devenu dé-
puté, puis pair de France.

Mais cette charité-là est usée, rococo; elle est pas-
sai et n'est plus guère portée que par quelques re-
tardataires, comme les souliers à boucles et la queue
eu salsifis.

Il y a des villes qui, pour faire face à cette épou-
vantable crise, ont demandé à leurs habitans aisés
Tandon d'une portion de revenus.
D autres, où les personnes aisées ont fait d'abon-
fentes collectes au bénéfice des pauvres.
D'autres, où la charité a fait d'énormes achats de

andeursetdeprix.soMenm*
ne d'appareils de cliaul "S^P *
232. Dépa t, r.Montmartrc,! «Wj

GAfXÔT,

e, représentant le LOOCH BUS
pour guérir les rhumeu*
lalariies de poitrine, crachMj
euve dcs-Pelits Champs, 55.
s Nonaindières, 0.

r

lin

Jb_

IES1RABODE, chirurgiendeA
ne à six dents, qn'il.g» »n"'a
• ne s'étend que pour
eure; les autres ne p< '\",,;
inairês. Palais-BovayM^
le plus Acl'f
etlo

pins Diras

J D'autres, où les propriétaires eux-mêmes ontdon-
htz ordinaires, «M"**l é leurs grains à bas prix.
iEii.i.:,:-, d orgeat et ou s f

2 fr. 25 c. ie litre avec le *" " autres, ou la magistrature a dignement aban-

centrée des GOitEU-^ '■ -, Me pour le donner au-dessous du cours

ii-maeiens (sans dei ot). tnw»
tour, C, nie de l'Oursine, m

VARI

donné aux malheureux une part de ses honoraires.

D'autres enfin, où la bienfaisance, pour arriver
plus sûrement à son but, a pris l'allure d'une société
commerciale, si bien que, par une généreuse solida-
rité entre les donateurs, l'aumône refusée pourra
être réclamée par ministère d'huissier.

Mais tous ces moyens étaient déjà dans la circula-
tion, et ils ne convenaient plus dès-lors au génie inven-
tif de M. Fulchiron. Un homme de la trempe de M.
Fulchiron ne suit pas les routes battues : il se fraye
à lui-même sa voie, en marchant droit devant lui
dans sa force et dans sa liberté ; il n'imite pas, il
invente ; il ne reproduit pas, il crée.

Je ne veux point dire par là que M. Fulchiron n'use
pas, comme personne privée et dans son particulier,
de la charité banale et commune. Dieu nous préserve
de laisser s'égarer jusqu'au cœur de l'homme les
coups que nous assénons sur le crâne épais du lé-
gislateur ! nous ne savons rien touchant les habitu-
des de bienfaisance de M. Fulchiron, et par consé-
quent nous le tenons pour charitable, comme l'était
à un si haut degré feu M. Benjamin Delessert, son
collègue en juste-milieu, dont le Charivari a si sou-
vent eu à combattre les tendances politiques, dont il
a toujours eu à louer l'active et infatigable philan-
thropie.

Mais en tant qu'homme public, M. Fulchiron a
découvert une charité nouvelle qui mérite bien un
brevet d'invention, même avec garantie du Chari-
vari.

C'est à propos de la loi des quatre millions de se-
cours que M. Fulchiron a proclamé sa grande décou-
verte par ces mémorables paroles :

Il y a quinze jours, la chambre a eu la bonté, je
» devrais dire la charité, de voter immédiatement
» une première loi destinée à secourir les misères
» publiques : j'ose donc la prier encore, aujour-
» d'hui, de procéder de suite au vote, etc. »

N'admirez-vous pas, comme M. Fulchiron et com-
me moi, cet élan de sublime charité qui a porté la
chambre haute, — non pas à se lever en masse et à
dire : « Que le trésor garde son argent : nous vou-
lons le remplacer par le nôtre dans cette œuvre de
bienfaisance », ou « Aux millions du trésor nous
joignons, nous pairs, vu million de plus, et pour la

manière, et passons immédiatement au vote... Vive
la charité ! »

Après une manifestation si charitable, l'Académie
française manquerait à tous ses devoirs si, pour en-
courager ce nouveau genre de charité, elle ne don-
nait pas à la chambre des pairs, en la personne de
M. Fulchiron, le grand prix Monthyon... Accédât
coronandus!

L'Académie fera bien, en même temps, de réser-
ver des accessits :

1° Pour les ordonnances à cheval qui, chargés
de porter à domicile les mandats de subventions bien-
faisantes, prouveront qu'ils ont fait trotter leur bidet
au lieu de le laisser aller au pas ;

2° Pour les domestiques qui, envoyés par leurs
maîtres à l'effet de porter une aumône dans quel-
que pauvre mansarde, prouveront qu'ils y sont allés
tout droit, sans s'arrêter en route pour boire au ca-
baret.

ujourd'hui, vers deux heures de l'après-
midi, un attroupement nombreux stationnait
devant la boulangerie de la rue Montmartre,
à la hauteur de la rue des Jeûneurs.

Mais, cette fois, il ne s'agissait ni d'émeute ni de
pillage : ce rassemblement n'offrait que des figures
joyeuses.

Une personne dont nous ignorons le nom et qui
probablement ne tient pas à ce qu'on divulgue son
acte de charité, car c'est le hasard qui nous a rendu
témoins du fait,— une personne, disons-nous, a gé-
néreusement payé des pains de quatre livres à tous
les pauvres diables qui se sont présentés à la porte du
boulanger pendant l'espace d'une demi-heure.

Il serait à désirer que pareille fantaisie vînt, chaque
jour, à l'idée de deux ou trois cents riches de Paris.

Pendant que nous parlons charité, nous sommes
bien aise de rendre justice en passant à un million-
naire à qui nous n'avons pas eu toujours des éloges
à donner. Nous voulons parler de M. de Rothschild.

Un renseignement certain nous apprend que M*
de Rothschild a distribué, dans le courant d'un seul
our quinze mille huit cents francs de bons
parfaire nous abandonnons aux pauvres le cinquiè^J^ft?^^ bureaux de bienfaisance de Paris,
me de nos revenus et de nos traitemens », — m*js ,^^^^dice de larges aumônes qu'il fait à do-
seulement : « Puisque c'est le contribuable qui t^L^JpLment à Boulogne, commune où est

l'aumône, soyons, nous aussi, philanthropes à n<\^vWtnp^^i/on de campagne du célèbre financier.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Grandville
Traviès, Joseph-Charles
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Mars (No. 60-90), S. 281

Beziehungen

Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg
 
Annotationen