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iet ne laisse™ _™ » SEIZIÈME /ANNÉE.—N° 82.

vagues suTlesPas,5Uede( MARDI 33 MARS 1847. -fi^dcn^TI' fi.

iraient lPa m.e<Jecin« 1 —

'dique et aiustrée Ha .
dc,M- de ChâTei8.^

cier par M. Qh r^
"ne. C'est l'éditLn60*!
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Sili de

3 la rédaction et de l'administration, à Paris,

jÇE DU CBOISSANT, 16 (HOTEL COI.BEBT).

sèment 4 d?st?nP!'0in d« la, il
eurent un succè ed?n«*

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Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie

OU GRAVURES, ET VIGNETTES SU» BOIS.

PARIS. DÉPARTlillENS

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an........................ *° 72 ffe^^^gH^^^^^^^^yy^^^S^- Un numéro................... » s0 -

Cn numéro.............. » so c- tl1^ » .'T^ftVWlBffiWr'*^-^ Les abonnemens datent des\" eH6 de chaque mois.

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on s'abonne : a Lyon, chez Mme PhiDppe-Baudier, WÎffJ 9 MÊBpMÀH. »W WlmMÊff 1 H il date à vue sur le Trésor et sur la Poste , cl les effets

H^eSt-Dominique; à Bordeaux, chez Mme Dclpech, '^^^^^^BÊ^ mËmmPf^^Wl^, ^^^^^M^t sur les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui

|ih„. s Marseille, chez M. M.chelet-Peyron et chez ^^s«fc . ÏÀEiJPt J^W^~fr±~ concerne l'administration du Journal doit être adressé

„me camoin, llbr.j à Rouen, chez Mm. Watré, 31, rue 1 ' WiPa.»^Y.L^S^ (franco) au Directeur, rue du Croissant, 16 (ancien

„ Viéiix-Palais; à Londres, chez W. Thomas 21, Ca- ^^^^Z^s^^^^^S^gWg^g^^^^ ôtpl Colbe„f). _ L(,s ,èUres non affranchies seront

ii.printî streel ; dans les bureaux des Messageries roya-

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maladies de poitrine, c«j|
Neuve-des-Pet)ts-Champs,sfc

îs Nonaindières,

NUL N'AURA N'IMPORTE QUOI,

nous et nos amis.

es projets de loi relatifs
au chapitre de Saint-De-
nis et à l'exercice de la
médecine, venant à la
suite de tant d'autres ma-
nifestations de tendances
ultra-monarchiques , de
reculades au pas gymnas-
tique du côté de l'ancien
■de-bœuf, démontrent évidemment qu'on est ré-
solu à accaparer, à dominer politiquement toutes les
professions, à n'en permettre l'accès qu'à ceux qui
auront fait acte de dévouement et de servilité. De
cette façon, avant d'embrasser une carrière, il faudra
embrasser le Juste-Milieu, genre d'accolade peu at-
trayant, il faut en convenir.

La porte par où l'on pourra entrer dans un état
quelconque sera désormais très basse; nul n'y pas-
sera qu'en se courbant, en s'aplatissant et demandant
humblement : le cordon, S. V. P. ! à la Grande po-
litique, constituée en portière.

Mais on ne saurait s'en tenir à l'absorption *des
chanoines et des facultés de médecine. Sans doute il
est agréable de donner le ton au lutrin de manière à
ce qu'on y chante les louanges du seigneur... Guizot.

Sans doute il est avantageux d'avoir l'art hippocra-
tique dans sa manche, de s'investir du droit de faire
recevoir un médecin par les préfets, réception qui,
pour le dire en passant, sera bien autrement comi-
que que celle du Malade imaginaire.

Sans doute il y a profit à se rendre maître des chi-
rurgiens, à transformer le bistouri en arme gouver-
nementale, comme aussi à embrigader officiellement
1« apothicaires afin de dominer la position politique

e'dOLlcurs.PharmacieLEPE*
en province, dans jesjpharm.

LUXE A PRIîl

apuls eî Molière;

le la Bourse,

se sont fait une répnlj*.
Hisse rien à désirer; ainsi,(laM

nîurede cet'elabiiâemènt^ sous toutes ses faces et de faire aller les opposans
quand il plaira.
Cependant il reste encore à comprendre dans l'in-
f AT prïeux projet concernant l'exercice de la médecine
,le re^»VieLoVHByCei'^es professions qui s'en rapprochent; ce sera
ux pour guénr les rhuni^;r probablement l'affaire d'un petit appendice. Ainsi on
appropriera

MM. les dentistes, qui déjà ont une si grande af-
nité avec le Système-vérité;
Puis MM. les bandagistes-herniaires, dont l'assis-

:ede iv

DES1RAB0DE, chirurgien

«"netlenl^Jepo^'i^ S6ra très utile pour assurer la marche du Soù
ieure; les autres ne P°u ff Vernement ;
iinairès. Palais-Royal, M

Puis MM. les herboristes, bien faits pour se rallier
aux simples dont fourmillent nos chambres, nos ad-
ministrations, etc. ; '

Puis MM. les vétérinaires qui, à une époque où-
suivant l'expression des témoins de Quimperlé, le
marché aux votes est transormé en marché aux
bestiaux, pourront être appelés à soigner la morve
et le farcin électoraux.

Après cela, au moyen d'autres projets de loi ana-
logues, on s'adjugera la direction discrétionnaire et
supérieure des métiers, comme on se sera arrogé
celle des sciences, des arts, etc. On voudra, pour
compléter l'accomplissement des promesses émanci-
patrices de juillet, que tout le monde devienne dé-
pendant, serf et feudataire. On n'admettra plus que
dts cordonniers admirant les formes du régime ac-
tuel ;—des rempailleurs prêts à offrir leurs services
pour bien asseoir l'ordre de choses;—desravaudeurs
approuvant toutes les reprises d'anciens usages mo-
narchiques ;—ues confiseurs s'extasiant devant [les
douceurs dont l'administration à bon marché nous
fait jouir ; — des pâtissiers vantant les brioches, les
galettes officielles, les fournées du Luxembourg ; —
des tanneurs grands partisans des cuirs de M. Soult
et autres, etc., etc.

Alors quand tout sera empolWqué ainsi, il ne
manquera plus rien à notre régime libéral.

Et la Grande politique variant le mot de Louis XIV,
pourra dire : « Un État quelconque, c'est moi. »

LE CANARD EN FAILLITE.

Le canard
honni j^et
conspué par
les lecteurs
des jour-
naux fran-
çais paraît
s'être réfugié en Belgique.

C'est à peine si de loin en loin le Constitutionnel
ose parler encore de l'araignée adultère ou du cra-
paud vertueux; encore n'est-ce là qu'une sorte de
pieux hommage rendu à la mémoire de ses anciens
abonnés.

Les fantômes de ces derniers lisent le fait en se
promenant sur les bords du Styx ; ils en font le sujet
de leurs entretiaua^^Bàyhieiit ainsi leurs longs
loisirs. / À

4

m

mm
asti

»:i t-ï s.ï r. \l:\,fJ a

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m

En récompense de ces soins, le nom du Constitu-
tionnel retentit encore de temps en temps parmi ces ff||f||§t|§|§
ombres heureuses, présidées par M., de Jouy.

Voyant donc l'état des choses, le canard est parti ^fffliffÉ|f

clandestinement pour la Belgique, comme un agent : '■ î i

de change en déconfiture. Sè|f&i#|l

Hier nous l'avons aperçu dans les colonnes de YE- $iP§^N§f

mancipation, qui a bien voulu lui donner l'hospita- lmStfSSM

hté. <W&0tlÊ

Il s'agit d'une femme qui a passé pour un homme i'r!;;;

toute sa vie ; d'abord capitaine de cavalerie, puis em- p ||||p|pi

ployée des finances, on ne s'est aperçu de l'erreur •.' '

qu'au moment de l'ensevelir. Il était un peu tard. ||f||

Par suite de l'habitude qu'elle avait de porter des .".-.] \\

habits d'homme et de fumer des cigares, il avait fini .'.

par lui pousser des moustaches. ;.!•

L'usage où elle était de porter une cravate et un

faux-col lui avait donné de la barbe et des favoris. ;, . ,'\

Voilà ce qu'un journal de Bruxelles a fait accroire g|l

à ses compatriotes; on n'est jamais mystifié que par ff|

les siens. ".-i^.iKivI

Le journal ajoute que la défunte s'appelait M. Th. , '1. *. *

de Croismare. ■ ;j

Ce nom n'est pas du belge le plus pur; j'ajouterai .: '. •'r.\\'i.'

même qu'il ressemble beaucoup aux Delmare, aux ïîSïïplis

Volmare et aux autres noms en mare adoptés par les ,\; r>,li! '• |

auteurs comiques de l'école de M. Empis. Kllfl*|?îf3

Par malheur le répertoire de M. Empis n'est pas H;W?*;-^

encore européen, ce qui fait que les Belges ne se :î||||*f|Èi"!

doutent pas du tout de l'invraisemblance du nom de \\

Croismare. Aussi le canard en question a-t-il ému |f
toute la Belgique. Tout le monde veut avoir connu

particulièrement Th. de Croismare, de même qu'au- * ' 1 M
trefois tous les capitaines de navire prétendaient a-

.M;

voir rencontré le serpent de mer à la hauteur des bfttfilS

Açores? même ceux qui venaient de la Baltique. Wîf^fe

Il n'est pas rare aujourd'hui d'entendre dire par
un Belge : ce Sacrebleu ! voilà qui est surprenant ! Je

?C?3C- Si» *4fyK£

dînais tous les jours avec M. de Croismare et je ne

me suis pas doute un seul instant que ce fût une

femme. » SS^SS

D'autres, qui tiennent à faire"preuve de pénétra- :itftf|IIPi

tion, prétendent s'être doutés du mystère ; mais on ' i .\■ : ■ '\ •

comprend les raisons de convenance qui leur défen- lHHlWÇ

daient de chercher à l'approfondir. SïtUfPfll

Pour l'honneur des Belges, il est à désirer que M. fj|ff||f|f

de Croismare ait existé ; mais je, doute que personne "
l'ait jamais rencontré, à moins que ce ne soit à la
hauteur des Açores.

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Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Le Canard en faillite
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur
Ente <Motiv>
Scheitern
Initiale
Pflanzenornament

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Mars (No. 60-90), S. 321

Beziehungen

Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg
 
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