LE LHAiUVÀiU.
A la gtâildô artisté SttfStt reçu liiié plùié clé cdu-
» ronnes; car elle était reine. — Maisj que voulez-
» vous?... des honneurs pour le génie mort, dans un
» pays où, vivant, il n'est pas même citoyen !... »
Ces réflexions pour être fort tristes n'en sont pas
moins logiques, dans ce spirituel et libéral pays de
France où Béranger n'est pas même électeur.
AVIS.
deux de MM. les Souscripteurs
dosai l'abonnement expire le 3 S de ee
mois somt priés de le renouveler s'ils
ne veulent pas éprouver de retard
dans i'envoi du Journal.
LA LOI
sur l'enseignement du droit.
eus
A voir les nombreux projets de loi sur l'enseigne-
ment présentés aux chambres, on croirait que les
ministres se préoccupent de la question importante
qui attend dans les cartons poudreux une solution
ardemment désirée par tous : il n'en est rien cepen-
dant. A leurs yeux, la question de principe serait un
hors d'œuvre, elle ne pourrait que leur susciter des
embarras cornpromettans, désastreux peut-être pour
leurs portefeuilles, et ils trouvent bien plus de profit
à désorganiser sous prétexte d'organisation les diffé-
rentes branches de l'enseignement. Il faudrait la plu-
me mordante et fine, railleuse et ineisive de Timon
pour décrire les phases de cet accès de légomanie fu-
rieuse. .. Sans avoir avoir besoin de recourir à des
exposés de motifs fastidieux et menteurs, elle nous
montrerait la cause et le but des nouveaux pro-
jets de loi dans ces instincts désordonnés que nos
gouvernans si moraux ont érigés en règles de con-
duite. Intérêt personnel, amour et conservation du
pouvoir.
Ainsi un projet de loi défectueux et anti-libéral sur
l'enseignement de la médecine excitait les justes ré-
clamations des écoles, des hommes spéciaux, de la
presse tout entière ; et immédiatement, comme pour
combler la mesure, un projet de loi plus vicieux en-
core était présenté à la chambre des pairs sur l'ensei-
gnement du droit. Le public compétent a, du reste,
accueilli cette billevesée légale par des protestations et
de;moqueries.Qu'on permette au Charivari démê-
ler ses modestes accens aux formidables accords de
cette symphonie vraiment digne de Berlioz, quoique
peu fantastique.
La disposition la plus grave du projet est celle qui
supprime les concours.
Quelques réformes sagement introduites eussent
rendu excellente la loi en vigueur ; mais en la res-
pectant on était forcé de respecter le concours, c'est-
à-dire une institution qui empêche le ministre de
disposer à son gré des chaires, dont tant de personnes
M»nt PrlandeS» Ur, à llné époque oh la probité politi-
que brille d'un si pur éclat, où les dévoùmens sont
hors de prix, les chaires des écoles de droit devaient,
comme les autres emplois publics, être convertis en
monnaie gouvernementale*
Aussi, et sauf quelques rares exceptions pour les-
quelles on conserve une ombre de concours, falla-
cieuse épreuve dont les juges adjoints sont les direc-
teurs assermentés, le projet de loi permet au minis-
tre de nommer à toutes les chaires. Si même l'heu-
reux personnage qui reçoit la palme en porte une
sur son habit ; en d'autres termes, s'il est membre
de l'Institut, on n'exige pas qu'il justifie du titre de
docteur, bien que le doctorat soit et doive être pour
tous la condition première et indispensable. Étrange
anomalie que les applaudissemens timides et intéres-
sés des docteurs honoraires de l'université deTubin-
gen n'ont pu sauver d'un blâme général, d'une dé-
sapprobation éclatante.
Pour peu donc qu'on possède un habit brodé de
soie verte et une épée à poignée de nacre, on sera
jugé digne d'enseigner le Codex Justiniani et là pro-
cédure civile. Aussi ne désespérons-nous pas de voir
nommer à la Faculté de Paris le chevalier Spontini
professeur de lyre constitutionnelle, et M. Empis
professeur de comédie administrative. Pour se mettre
à l'unisson de leurs nouveaux collègues, M. Oudot
fera jouer des vaudevilles philosophico-juridiques au
Gymnase, et M. Pellat des opéras tirés des Pandec-
tes an troisième théâtre lyrique.
Quant à la garantie de capacité qui résultait du
concours, quant à la force morale qu'une lutte pu-
blique brillamment soutenue donnait au vainqueur
sur déjeunes et chaudes têtes, elles seront désormais
remplacées par une estampille ministérielle, et on
sait combien la fraude est facile et usitée en matière
de poinçons.
BAS L'iHtELLlBÉKCÈ!
Puis voici une disposition éminemment flatteuse
pour les avocats. C'est la glorieuse récompense des
services de tous genres qu'ils ont rendus au Système
depuis quinze années. Il est défendu au professeur
de rester avocat plaidant sous prétexte « qu'il ne doit
» pas commettr :i dignité avec tous les hasards de
» delà plaidoirie, tous les entraînemens de la con-
» traverse, et, comme cela s'est vu, toutes les sévé-
» rités du tribunal. » Que les défenseurs de la veuve
et de l'orphelin, si vaniteux, si fiers parfois de leur
caractère et de leur missibn, se rengorgent dans leur
rabat. Qu'ils prêtent encore l'appui de leur parole
dévouée, à des gens qui donnent pour épigraphe à
leur ordre des paroles si méprisantes. Ils connaissent
maintenant la mesure de la considération qu'on a
pour eux dans les'régions peu éthérées du pouvoir.
Certes, il faut qu'on les estime bien |peu, pour pro-
clamer hautement que M. Ducourroy compromettrait
sa dignité en luttant à la. barre d'un tribunal, Contre
Me Marie ou contre Me Duvergier.
Jusqu'à présent trois ans d'étude suffisaient pour
arriver à la licence. A l'avenir quatre années seront
nécessaires. Les étudians pauvres et travailleurs dé-
plorent cette modification qu'ils regardent comme
coûteuse et superflue. Mais elle a porté l'allégresse
chez les joyeux habitués du Prado qui sont enchantés
de couler, avec Fifine, trois cents jours de cancan et
et de félicité à la barbe de tyranniques parens. Au
surplus nous sommes heureux d'apprendre aux fa-
milles que cette partie de la loi a reçu l'approbation
éclairée de MM. Lahire et Mabile, et que le souve-
rain du Château-Bouge, le célèbre Bobœuf, a été
nommé commissaire royal pour soutenir le projet
devant la chambre des pairs.
Nous ne saurions jamais assez remercier le ciel
ce qu'il existe un Calvados et dans ce Calvado, i
ville de Lisieux, et dans l'arrondissement de c
ville de Lisieux un bout de terre appelé le Val-
cher. Salut val ou vallon, nos amours ! c'est dans
sein fécond que sont écloses toutes nos félicités gou-
vernementales , au milieu des seigles et des avoines,
En effet, supprimez le Calvados, l'arrondissement
de Lisieux, le Val-Bicher et vous supprimez du té
me coup M. Guizot, député et ministre. La Grandi
politique a une origine exclusivement normand;,
On s'en aperçoit du reste assez.
A la séance d'avant-hier, dans sa mémorable im-
position des bases sur lesquelles doivent reposer les
droits politiques et électoraux, M. Guizot n'a—t—il pas
positivement déclaré que la cote foncière, la posses-
sion territoriale est tout, et l'intelligence rien. C'est
donc à titre de propriétaire en Calvados,pas à unaulre,
que cet illustre homme d'état est fier d'avoir été ap-
pelé à gouverner son pays. Ne lui parlez pas de ses
qualités d'historien, de pubiieiste, d'orateur disert !
il met ses livres fort au-dessous de ses pommiers e
de ses barriques de cidre ; ses œuvres constitution'
nelles sont placées, dans sa propre estime, bien lojj
de ses carrés de choux, et il se glorifie beaucoup
moins de son éloquence que de ses plants de hançoi
Selon lui, Cicéron, Mirabeau, Montesquieu, Suli),
Colbert pâlissent devant Pataud et Gros-Jean.
Il eût rougi d'intervenir dans les affaires publi-
ques comme homme intelligent. L'intelligence
donc! c'est chose non seulement misérable, maison-
core dangereuse; elle a besoin d'être muselée, t
nue, l'intelligence doit être traitée comme une
Et pourtant il y a des gens qui voudraient e#l
« mettre l'intelligence au niveau de la noblesse,»
en d'autres termes, considérer Châteaubriand, Bé-
ranger, Lamennais à l'égal d'un nouveau duc j
l'Andouillette, d'un nouveau baron de Citrouillai'
Sottise et pitié !
J'ai ouï dire à mes aïeux qu'ils croyaient vague-
ment avoir lu dans quelques vieux chroniqueurs^
jadis, dans les temps appelés fabuleux, une révo *
tion dite de juillet aurait été accomplie tout e*P
pour assure- le triomphe et la suprématie de 1 mte-
ligence sur la matière et la tirelire. Mais je vois M
à présent que mes aïeux se trompaient ou quilsse
taient laissé berner par un conte de leur nourrice, j
Voilà donc M. Guizot qui renie, aujourd'hui, 11*,
telligence. C'est très bien ; mais que diable pou*"
t-il donc renier encore !
CARSLLON-
Le Journal des Débats dit qu'à propos de U Pjj
position Duvergier de Hauranne, M. Guizot a f
La suite à la 4e pag»-
A la gtâildô artisté SttfStt reçu liiié plùié clé cdu-
» ronnes; car elle était reine. — Maisj que voulez-
» vous?... des honneurs pour le génie mort, dans un
» pays où, vivant, il n'est pas même citoyen !... »
Ces réflexions pour être fort tristes n'en sont pas
moins logiques, dans ce spirituel et libéral pays de
France où Béranger n'est pas même électeur.
AVIS.
deux de MM. les Souscripteurs
dosai l'abonnement expire le 3 S de ee
mois somt priés de le renouveler s'ils
ne veulent pas éprouver de retard
dans i'envoi du Journal.
LA LOI
sur l'enseignement du droit.
eus
A voir les nombreux projets de loi sur l'enseigne-
ment présentés aux chambres, on croirait que les
ministres se préoccupent de la question importante
qui attend dans les cartons poudreux une solution
ardemment désirée par tous : il n'en est rien cepen-
dant. A leurs yeux, la question de principe serait un
hors d'œuvre, elle ne pourrait que leur susciter des
embarras cornpromettans, désastreux peut-être pour
leurs portefeuilles, et ils trouvent bien plus de profit
à désorganiser sous prétexte d'organisation les diffé-
rentes branches de l'enseignement. Il faudrait la plu-
me mordante et fine, railleuse et ineisive de Timon
pour décrire les phases de cet accès de légomanie fu-
rieuse. .. Sans avoir avoir besoin de recourir à des
exposés de motifs fastidieux et menteurs, elle nous
montrerait la cause et le but des nouveaux pro-
jets de loi dans ces instincts désordonnés que nos
gouvernans si moraux ont érigés en règles de con-
duite. Intérêt personnel, amour et conservation du
pouvoir.
Ainsi un projet de loi défectueux et anti-libéral sur
l'enseignement de la médecine excitait les justes ré-
clamations des écoles, des hommes spéciaux, de la
presse tout entière ; et immédiatement, comme pour
combler la mesure, un projet de loi plus vicieux en-
core était présenté à la chambre des pairs sur l'ensei-
gnement du droit. Le public compétent a, du reste,
accueilli cette billevesée légale par des protestations et
de;moqueries.Qu'on permette au Charivari démê-
ler ses modestes accens aux formidables accords de
cette symphonie vraiment digne de Berlioz, quoique
peu fantastique.
La disposition la plus grave du projet est celle qui
supprime les concours.
Quelques réformes sagement introduites eussent
rendu excellente la loi en vigueur ; mais en la res-
pectant on était forcé de respecter le concours, c'est-
à-dire une institution qui empêche le ministre de
disposer à son gré des chaires, dont tant de personnes
M»nt PrlandeS» Ur, à llné époque oh la probité politi-
que brille d'un si pur éclat, où les dévoùmens sont
hors de prix, les chaires des écoles de droit devaient,
comme les autres emplois publics, être convertis en
monnaie gouvernementale*
Aussi, et sauf quelques rares exceptions pour les-
quelles on conserve une ombre de concours, falla-
cieuse épreuve dont les juges adjoints sont les direc-
teurs assermentés, le projet de loi permet au minis-
tre de nommer à toutes les chaires. Si même l'heu-
reux personnage qui reçoit la palme en porte une
sur son habit ; en d'autres termes, s'il est membre
de l'Institut, on n'exige pas qu'il justifie du titre de
docteur, bien que le doctorat soit et doive être pour
tous la condition première et indispensable. Étrange
anomalie que les applaudissemens timides et intéres-
sés des docteurs honoraires de l'université deTubin-
gen n'ont pu sauver d'un blâme général, d'une dé-
sapprobation éclatante.
Pour peu donc qu'on possède un habit brodé de
soie verte et une épée à poignée de nacre, on sera
jugé digne d'enseigner le Codex Justiniani et là pro-
cédure civile. Aussi ne désespérons-nous pas de voir
nommer à la Faculté de Paris le chevalier Spontini
professeur de lyre constitutionnelle, et M. Empis
professeur de comédie administrative. Pour se mettre
à l'unisson de leurs nouveaux collègues, M. Oudot
fera jouer des vaudevilles philosophico-juridiques au
Gymnase, et M. Pellat des opéras tirés des Pandec-
tes an troisième théâtre lyrique.
Quant à la garantie de capacité qui résultait du
concours, quant à la force morale qu'une lutte pu-
blique brillamment soutenue donnait au vainqueur
sur déjeunes et chaudes têtes, elles seront désormais
remplacées par une estampille ministérielle, et on
sait combien la fraude est facile et usitée en matière
de poinçons.
BAS L'iHtELLlBÉKCÈ!
Puis voici une disposition éminemment flatteuse
pour les avocats. C'est la glorieuse récompense des
services de tous genres qu'ils ont rendus au Système
depuis quinze années. Il est défendu au professeur
de rester avocat plaidant sous prétexte « qu'il ne doit
» pas commettr :i dignité avec tous les hasards de
» delà plaidoirie, tous les entraînemens de la con-
» traverse, et, comme cela s'est vu, toutes les sévé-
» rités du tribunal. » Que les défenseurs de la veuve
et de l'orphelin, si vaniteux, si fiers parfois de leur
caractère et de leur missibn, se rengorgent dans leur
rabat. Qu'ils prêtent encore l'appui de leur parole
dévouée, à des gens qui donnent pour épigraphe à
leur ordre des paroles si méprisantes. Ils connaissent
maintenant la mesure de la considération qu'on a
pour eux dans les'régions peu éthérées du pouvoir.
Certes, il faut qu'on les estime bien |peu, pour pro-
clamer hautement que M. Ducourroy compromettrait
sa dignité en luttant à la. barre d'un tribunal, Contre
Me Marie ou contre Me Duvergier.
Jusqu'à présent trois ans d'étude suffisaient pour
arriver à la licence. A l'avenir quatre années seront
nécessaires. Les étudians pauvres et travailleurs dé-
plorent cette modification qu'ils regardent comme
coûteuse et superflue. Mais elle a porté l'allégresse
chez les joyeux habitués du Prado qui sont enchantés
de couler, avec Fifine, trois cents jours de cancan et
et de félicité à la barbe de tyranniques parens. Au
surplus nous sommes heureux d'apprendre aux fa-
milles que cette partie de la loi a reçu l'approbation
éclairée de MM. Lahire et Mabile, et que le souve-
rain du Château-Bouge, le célèbre Bobœuf, a été
nommé commissaire royal pour soutenir le projet
devant la chambre des pairs.
Nous ne saurions jamais assez remercier le ciel
ce qu'il existe un Calvados et dans ce Calvado, i
ville de Lisieux, et dans l'arrondissement de c
ville de Lisieux un bout de terre appelé le Val-
cher. Salut val ou vallon, nos amours ! c'est dans
sein fécond que sont écloses toutes nos félicités gou-
vernementales , au milieu des seigles et des avoines,
En effet, supprimez le Calvados, l'arrondissement
de Lisieux, le Val-Bicher et vous supprimez du té
me coup M. Guizot, député et ministre. La Grandi
politique a une origine exclusivement normand;,
On s'en aperçoit du reste assez.
A la séance d'avant-hier, dans sa mémorable im-
position des bases sur lesquelles doivent reposer les
droits politiques et électoraux, M. Guizot n'a—t—il pas
positivement déclaré que la cote foncière, la posses-
sion territoriale est tout, et l'intelligence rien. C'est
donc à titre de propriétaire en Calvados,pas à unaulre,
que cet illustre homme d'état est fier d'avoir été ap-
pelé à gouverner son pays. Ne lui parlez pas de ses
qualités d'historien, de pubiieiste, d'orateur disert !
il met ses livres fort au-dessous de ses pommiers e
de ses barriques de cidre ; ses œuvres constitution'
nelles sont placées, dans sa propre estime, bien lojj
de ses carrés de choux, et il se glorifie beaucoup
moins de son éloquence que de ses plants de hançoi
Selon lui, Cicéron, Mirabeau, Montesquieu, Suli),
Colbert pâlissent devant Pataud et Gros-Jean.
Il eût rougi d'intervenir dans les affaires publi-
ques comme homme intelligent. L'intelligence
donc! c'est chose non seulement misérable, maison-
core dangereuse; elle a besoin d'être muselée, t
nue, l'intelligence doit être traitée comme une
Et pourtant il y a des gens qui voudraient e#l
« mettre l'intelligence au niveau de la noblesse,»
en d'autres termes, considérer Châteaubriand, Bé-
ranger, Lamennais à l'égal d'un nouveau duc j
l'Andouillette, d'un nouveau baron de Citrouillai'
Sottise et pitié !
J'ai ouï dire à mes aïeux qu'ils croyaient vague-
ment avoir lu dans quelques vieux chroniqueurs^
jadis, dans les temps appelés fabuleux, une révo *
tion dite de juillet aurait été accomplie tout e*P
pour assure- le triomphe et la suprématie de 1 mte-
ligence sur la matière et la tirelire. Mais je vois M
à présent que mes aïeux se trompaient ou quilsse
taient laissé berner par un conte de leur nourrice, j
Voilà donc M. Guizot qui renie, aujourd'hui, 11*,
telligence. C'est très bien ; mais que diable pou*"
t-il donc renier encore !
CARSLLON-
Le Journal des Débats dit qu'à propos de U Pjj
position Duvergier de Hauranne, M. Guizot a f
La suite à la 4e pag»-
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
La Loi sur l'enseignement du droit; À bas intelligence
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Thema/Bildinhalt (normiert)
Verbeugung <Motiv>
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Mars (No. 60-90), S. 350
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg