te a nos js petits sujets de genre, en sculpture,
faire de tableaUx restreint cette année ; le bourgeois met volon-
urnahstes qUl y '.^ francs à une grande lithographie, mais il
e savoir tenir m pius difficilement à mettre deux ou trois
tips, ne leur a-/
plume. Pas^
' je comte Niewerkerke a eu la fantaisie d ex-
,u francs à un petit marbre.
t le comte Niewerkerke a
■ eut a prodigUer , : " iédestal colossal. Des gens qui sont doués
vient °Cl'e' 16 °il}aK C b0"ne VUC n°US CertiÛé qU'U T aVait aU
malsaine ^ ;
t à for
'mer de
dose est un
■opium
poison,
UG' de .t0Us cri,i.
annee, je suis le 1
Ll;té'Par cela seul ' '
de dessiner^-J
d reproduit un de face
rdes à reconnaître q '
er une bouche,
le critique d'art. Jeile
ausie.
! grand salon
sommet de cette pyramide un petit chevalier. Notre
ami Cham a partagé cette manière de voir.
Quant à moi qui suis myope, je n'ai rien vu; mais si
te petit marbre existe réellement, il doit être exécuté
avec soin, attendu que le comte de Niewerkerke est
an artiste de talent.
Vive les bustes, on les voit de tous les côtés, et
même on ne les voit
que trop, hélas!
Je ne connais pas
de spectacle plus affli-
geant que celui d'un
bourgeois qui nous pré-
sente son nez camus
en marbre, et qui sem-
ule nous étouffe; * ^;lf We Q'avoir recu de la
is plutôt faire un ta ^ nature, aulieu de bras,
culplures. ^ ^ WSâÈÈh^X que deux affreux moi-
gnons.
mutes rendus : commen- ÉpP" II ||
... i . « I BP il S L emploi de 1 efher
litesse dont elles nous ^fe. JIL^JL
ne permettrait même
pas de tenter une. opé-
ration pareille à un
chirurgien, il n'y a que les sculpteurs qui ne reculent
(levant rien. '
D'autres bourgeois se font envelopper le torse
dun manteau à la Quiroga, et lorsqu'on les contem-
e de dos on croit apercevoir un magnifique cham-
Snon.
)ns récompensé immé-
permettra de respirer i
; femme qui a eu lim-
er des serpens, ce qui
les
nés
peu au
demande à »
rais dans
•ais l'admit
ie étage.
i
ilatioil1
ami Dantan jeune a su, du moins, éviter cet
t les quatre ou cinq personnages qu'il a por-
en marbre ont, comme toujours,unraremé-
■essemblancei Ce qlii ne laisse pas que d'être
l'as ta moi, j'avoue que je serais peu flatté si,
îidn '
ayant mon buste exposé au Salon, j'entendais s'ou-
vrir des paris pour savoir si je suis champignon ou si
je suis moi.
Pendant que nous sommes eù train de louer, ci-
tons également avec éloge un petit groupe intitulé :
la Dissertation, et représentant deux moines dont les
têtes sont remplies d'expression. Ce travail fait hon-
neur à M. Pascal.
Revenons maintenant à nos moutons, ou si vous
aimez mieux à nos blancs bourgeois qui ont tenu à
laisser à la postérité un souvenir impérissable de leur
passage sur cette terre.
Si encore ces personnages s'étaient fait représen-
ter sans paletot, on aurait eu la ressource, dans une
cinquantaine d'années, de les transformer en demi-
dieux et, comme tels, ils auraient orné les jardins et
les parcs.
Il est vrai que jamais on n'aurait pu les transfor-
mer en Apollons, à moins de mentir prodigieusement
à la mythologie de M. de Chompré.
Que fera-t-on un jour de tous ces bustes? Voilà
une question que je m'adresse, mais à laquelle je ne
me reponds pas.
Heureux, trois fois et quinze fois heureux les
sculpteurs qui ne confectionnent, en fait de portraits
en pieds, que les statues des grands rois ou des gran-
des reines destinés au musée de Versailles ou au jar-
din du Luxembourg, comme par exemple Marie de
D'abord ces personnages ne se plaignent jamais à
l'artiste de n'être pas assez ressemblans, et de plus,
le sculpteur voit son travail placé à poste fixe sur un
solide piédestal sans avoir à redouter rien pour son
œuvre.
Sinon les toiles d'araignées ou les injures des
moineaux francs.
Laissons le plâtre et le marbre, traversons la gale-
rie égyptienne et tâchons, au péril de nos basques
d'habit, d'aller contempler les tableaux.
Médicis. I Nous voici en face de l'Orgie romaine^ tableau
de Couture, ainsi que vous l'a indiqué
notre dessinateur Cham, à l'aide d'un calembour tra-
duit au crayon.
Cham est encore jeune et blond, la folâtrerie lui
est permise.
Si M. Ingres se permettait cette faftétie, nous ne la
lui passerions pas.
L'Orgie romaine est le tableau capital du Salon de
1847, et à voir la manière fatigante dont tous ces
gaillards-là se posent pour se divertir, on peut juger
tout d'abord combien ces Romaine étaient admira-
blement constitués comme corps de; nation.
Ni vous ni moi ne serions capables de boire du
punch seulement pendant quinze minutes dans des
postures pareilles ; Auriol et les cl owns anglais se-
raient seuls en état de lutter avec ces personnages,
qui, du reste, nous représentent l' élite de la société
de Rome.
Vous pouvez remarquer, du reste, que ces gens
n'ont pas l'air de se divertir énormément, ce qui se
conçoit. Ils ont tous l'air de dire : « Mon Dieu !
quand ça scra-t-il donc tin i, et que je serais bien
aise d'aller me coucher ! »
Du reste le tableau est phil osophique et moral, car.
il a probablement pour but d e nous prouver œfe \cs
orgies romaines mai générale ment moins fmusantes
qu'on le croit dans la société en génér^ et dans les
classes de rhétorique en parti 311 lier
Un autre tableau moins capital, mais qui cepen-
dant a aussi le mérite de rectifier un préjugé est ce-
lui-ci.—Ce tableau nous prouve que pour éclairer
une scène nocturne il n'est pas besoin d'une lanterne,
plus ou moins sourde, il suffit d'un simple coucou. '
Je prétendais que ce coucou était une lanterne,
Cham me soutenait que cette lanterne était un cou-
cou, et l'entêtement de Cham a fini par triompher
de mon obsfesijon.
■ "Mais je né me tiens pas pour battu: le tableau est
à l'entrée même du Musée, et je prie mes lecteurs
d'aller vérifier le fait. C'est surtout parce qu'il s'agit
d'une lanterne que je tiens à eu appeler au public
éclairé. <ff' .
faire de tableaUx restreint cette année ; le bourgeois met volon-
urnahstes qUl y '.^ francs à une grande lithographie, mais il
e savoir tenir m pius difficilement à mettre deux ou trois
tips, ne leur a-/
plume. Pas^
' je comte Niewerkerke a eu la fantaisie d ex-
,u francs à un petit marbre.
t le comte Niewerkerke a
■ eut a prodigUer , : " iédestal colossal. Des gens qui sont doués
vient °Cl'e' 16 °il}aK C b0"ne VUC n°US CertiÛé qU'U T aVait aU
malsaine ^ ;
t à for
'mer de
dose est un
■opium
poison,
UG' de .t0Us cri,i.
annee, je suis le 1
Ll;té'Par cela seul ' '
de dessiner^-J
d reproduit un de face
rdes à reconnaître q '
er une bouche,
le critique d'art. Jeile
ausie.
! grand salon
sommet de cette pyramide un petit chevalier. Notre
ami Cham a partagé cette manière de voir.
Quant à moi qui suis myope, je n'ai rien vu; mais si
te petit marbre existe réellement, il doit être exécuté
avec soin, attendu que le comte de Niewerkerke est
an artiste de talent.
Vive les bustes, on les voit de tous les côtés, et
même on ne les voit
que trop, hélas!
Je ne connais pas
de spectacle plus affli-
geant que celui d'un
bourgeois qui nous pré-
sente son nez camus
en marbre, et qui sem-
ule nous étouffe; * ^;lf We Q'avoir recu de la
is plutôt faire un ta ^ nature, aulieu de bras,
culplures. ^ ^ WSâÈÈh^X que deux affreux moi-
gnons.
mutes rendus : commen- ÉpP" II ||
... i . « I BP il S L emploi de 1 efher
litesse dont elles nous ^fe. JIL^JL
ne permettrait même
pas de tenter une. opé-
ration pareille à un
chirurgien, il n'y a que les sculpteurs qui ne reculent
(levant rien. '
D'autres bourgeois se font envelopper le torse
dun manteau à la Quiroga, et lorsqu'on les contem-
e de dos on croit apercevoir un magnifique cham-
Snon.
)ns récompensé immé-
permettra de respirer i
; femme qui a eu lim-
er des serpens, ce qui
les
nés
peu au
demande à »
rais dans
•ais l'admit
ie étage.
i
ilatioil1
ami Dantan jeune a su, du moins, éviter cet
t les quatre ou cinq personnages qu'il a por-
en marbre ont, comme toujours,unraremé-
■essemblancei Ce qlii ne laisse pas que d'être
l'as ta moi, j'avoue que je serais peu flatté si,
îidn '
ayant mon buste exposé au Salon, j'entendais s'ou-
vrir des paris pour savoir si je suis champignon ou si
je suis moi.
Pendant que nous sommes eù train de louer, ci-
tons également avec éloge un petit groupe intitulé :
la Dissertation, et représentant deux moines dont les
têtes sont remplies d'expression. Ce travail fait hon-
neur à M. Pascal.
Revenons maintenant à nos moutons, ou si vous
aimez mieux à nos blancs bourgeois qui ont tenu à
laisser à la postérité un souvenir impérissable de leur
passage sur cette terre.
Si encore ces personnages s'étaient fait représen-
ter sans paletot, on aurait eu la ressource, dans une
cinquantaine d'années, de les transformer en demi-
dieux et, comme tels, ils auraient orné les jardins et
les parcs.
Il est vrai que jamais on n'aurait pu les transfor-
mer en Apollons, à moins de mentir prodigieusement
à la mythologie de M. de Chompré.
Que fera-t-on un jour de tous ces bustes? Voilà
une question que je m'adresse, mais à laquelle je ne
me reponds pas.
Heureux, trois fois et quinze fois heureux les
sculpteurs qui ne confectionnent, en fait de portraits
en pieds, que les statues des grands rois ou des gran-
des reines destinés au musée de Versailles ou au jar-
din du Luxembourg, comme par exemple Marie de
D'abord ces personnages ne se plaignent jamais à
l'artiste de n'être pas assez ressemblans, et de plus,
le sculpteur voit son travail placé à poste fixe sur un
solide piédestal sans avoir à redouter rien pour son
œuvre.
Sinon les toiles d'araignées ou les injures des
moineaux francs.
Laissons le plâtre et le marbre, traversons la gale-
rie égyptienne et tâchons, au péril de nos basques
d'habit, d'aller contempler les tableaux.
Médicis. I Nous voici en face de l'Orgie romaine^ tableau
de Couture, ainsi que vous l'a indiqué
notre dessinateur Cham, à l'aide d'un calembour tra-
duit au crayon.
Cham est encore jeune et blond, la folâtrerie lui
est permise.
Si M. Ingres se permettait cette faftétie, nous ne la
lui passerions pas.
L'Orgie romaine est le tableau capital du Salon de
1847, et à voir la manière fatigante dont tous ces
gaillards-là se posent pour se divertir, on peut juger
tout d'abord combien ces Romaine étaient admira-
blement constitués comme corps de; nation.
Ni vous ni moi ne serions capables de boire du
punch seulement pendant quinze minutes dans des
postures pareilles ; Auriol et les cl owns anglais se-
raient seuls en état de lutter avec ces personnages,
qui, du reste, nous représentent l' élite de la société
de Rome.
Vous pouvez remarquer, du reste, que ces gens
n'ont pas l'air de se divertir énormément, ce qui se
conçoit. Ils ont tous l'air de dire : « Mon Dieu !
quand ça scra-t-il donc tin i, et que je serais bien
aise d'aller me coucher ! »
Du reste le tableau est phil osophique et moral, car.
il a probablement pour but d e nous prouver œfe \cs
orgies romaines mai générale ment moins fmusantes
qu'on le croit dans la société en génér^ et dans les
classes de rhétorique en parti 311 lier
Un autre tableau moins capital, mais qui cepen-
dant a aussi le mérite de rectifier un préjugé est ce-
lui-ci.—Ce tableau nous prouve que pour éclairer
une scène nocturne il n'est pas besoin d'une lanterne,
plus ou moins sourde, il suffit d'un simple coucou. '
Je prétendais que ce coucou était une lanterne,
Cham me soutenait que cette lanterne était un cou-
cou, et l'entêtement de Cham a fini par triompher
de mon obsfesijon.
■ "Mais je né me tiens pas pour battu: le tableau est
à l'entrée même du Musée, et je prie mes lecteurs
d'aller vérifier le fait. C'est surtout parce qu'il s'agit
d'une lanterne que je tiens à eu appeler au public
éclairé. <ff' .
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le salon de 1847 illustré par Cham
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Avril (No. 91-120), S. 359
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg