,_^_______ll~ w SEIZIÈME ANNÉE. — N° 99
VENDREDI 9 AVRIL 1841. F^"^^^,4»!^ ' W ^SPrl '
rec raison, du , 1 hmi de la rédaction et de l,adminislration1 à Paris,
1 pCII ,\-m JPIU U» » 'fMt ^W,y> P^^^^feB^lBjWBI LJ =QIG - Il ou UUVtlIliS, 11! VICMiHtS su» «ois.
depuis que]qlles ^ »« «»"SSAST.1U' (a0IKh C0,-,,KnT>
qUesicettepolitiq;^ill
moins mticj..., *«Awwrî«)!St»!)Ka.
«consolante % AaoWKŒSiiasws. J«HMi^M^fc'-
nhiMHTK.wh.ns. y^^^^X^SBÊL v-Wàfo' ^W^tt^^^^S^MffiHH-^- Trois mois................... Ii« fr. 1H IV.
peine artiï.
' concerna,,, „„. °"s*
ortons.
^ns une feuille^
-Parlementaires est,*
que le budget con(;;
EROTER RÉBUS ILLUSTRÉ.
gant écrivain, n'a™™.!,
(A Rouet, DE\oV5ha/:
re des Girondins continueta
magniùque ouvrage, don
it remonter au milieu du 4
ubha son admirable roi
i tome III, contenant le 10 am"
re, est en vente chez les lih|
me IV paraîtra le 20 avril.
irant: LÉOPOLD panmer.
Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie
*.................... n !«u- t^mJM^!iàmÊSNm^-^ n&mBÈLy si* »•«•««..................... ™ «
moi»...................... 50 :,; W^Bis^mBMmm^w^^^^J^^^^^. 1J" iiu....................... 00 72
dndns dnl<:til des lpr H 16 de chaque mois-.
Miiicro................... " KO i'.
àlioniicincns datent des rr et 16 do chaque mois
\MÉM^^^^^^^^ÊBr MëmMswKlli \'U » m\ wÉÈ0ÊÊÊkKw ~uï i II ICV0'' cn paiement drs ahounoiuous , hmari
On j'aimnnc : .i Lyon, chez Mme Philippc-Baudier, %M$0mÊÊÊÈÊÊm: JwPSH^^^'Ï^Wk W&wMsnlll l'i dills ;"' *'lu le Trésor et sur laPoslo, cl !.:s ollcls
rll,. SL-Domlniriuc: à Bordeaux, chez Mme Delpech, ^^^^^^^^^^^^JÊÊËjMÎ/Ml 10 JEa ^^^^^^fài 8'"' le* maisons de Banque de Paris. - loul
fi Marseille, chez M. Miclic'cUVyron Cl chez ^?"=S?^^^P^^^m*^^^^§lllff llî^ï ^^^^TN^K- concerne l'adminislralion du Journal iloil cire ;
'.......til.r • :i nnnrn. Hier. Mme Wall'c. 31 . rnr» r : V^?^^^^—^^=al^.^^Ei^^É/^^. v ï ^^=^> / ........... .... .,...........,.. ......, ...
*** accuse, ce matin
uembert et de Rn 1
)Ù Ips SSydcv L'caoïoin, libr.i à noiien, cl.ci Mme Walro, 31, ruo .....|| ' " ^^""HTOî^f î*^ Y] U*~"^ ' (franco au Dirccleur, rue du Croissant, 16 au
«A COUrttsans qu^, ,,„ vieia-l'aUU; \ Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- ^V^^^S> '*--5^=53~' hOlol Colberl). - Les lcll.es non affranchies se
■S des leçons de n0li)o ? ««h» «llans ,câ 1,,"'c:"'x dc5 Metoagerua roya- r»~*b.^9fiS3~------ -' rigoureusement rerusées.
uc POUtesse? 1.dj,,-.,l(;ralc«, el chez Ions les lihraircs.
ont
CHARIVA
LE SALON DE 1847 ILLUSTRE PAR CHAM.
(suite et fin.)
rue Jacob, 48.
IE DES
Reprenons notre course dans la grande galerie
du Louvre, — le mot course est peut-être mal em-
ployé, c'est à peine si au Musée l'on peut marcher
à petit pas tant la foule est toujours compacte, même
devant les portraits les moins attrayans.
ATHÉMATIQIJ
t de papiers enveloppes et*'
\
„- a» ta»»')11
o, a ga»d;
RT/< f ,3 rue Ssinton^
né, 11 et i3, rue
ces vins est étab te^l^
» Vinsdu*âteau|*a
chez MM. Manus w.
lio et C'.
Nous passerons sous silence les huit cents têtes
masculines ou féminines qui ont jugé à propos de
prendre une pose plus ou moins gracieuse devant les
rapins qui ont pour mission sociale de faire concur-
rence au daguerréotype, en enlaidissant outre me-
sure et outre nature toutes les têtes qui veulent bien
les honorer de leur confiance.
Quelques artistes ont eu l'idée toute nationale d'es-
ter de nous prouver que les Français n'avaient
pas l'apanage excusif de la laideur, et que le peuple 1
romain, ce peuple roi, était également peu séduisant
à l'œil.
Nous ne saurions nous expliquer autrement le dé-
luge de portraits romains qui encombrent cette an-
née l'Exposition; il en est jusqu'à dix que nous
pouvons compter.
Et il ne faut pas vous imaginer que ce sont de vul-
gaires bourgeois de Rome qu ou"hous a représentés.
Non pas, ce sont des empereurs, rien que cela. Voici
Commode excessivement ressemblant.
Du moins telle est l'opinion unanime de toutes les
personnes qui l'ont connu.
N'ayant pas joui de cet avantage, je répète cela
comme un on-dit, et je ne garantis rien.
Après tout, peut-être bien, c'est-il Néron.
j ■ Ce qu'il y a de plus certain pour moi, c'est que le
Racahout des Arabes remonte à plus de deux mille
ans, quoi qu'en dise M. Delagrenier !
Sans le Racahout, je dirai même plus, sans un em-
ploi immodéré de cet aliment, je ne saurais m'expli-
quer l'embonpoint identique dont jouissent tous les
empereurs romains qui figurent au Salon de cette
année.
Un autre empereur romain assiste aux jeux du
cirque et s'amuse, toujours avec la férocité d'un
homme gras, à voir des gladiateurs se détériorer en-
tre eux!
Je, suis profondément humilie quand je compare
mon physique à celui de ces gaillards-là. Je n'au-
rais pas eu à Rome la moindre chance d'être promu
au grade de César.
Parlez-moi du roi des pianistes, de M. Listz, dont
le profil anguleux est offert à l'admiration des Pa-
risiens. Au moins, voilà un homme maigre
En guise de cheveux ce portrait est orné de ba-
guettes dc tambour.
Cham a respecté ce caprice du peintre ou de la
nature.
VENDREDI 9 AVRIL 1841. F^"^^^,4»!^ ' W ^SPrl '
rec raison, du , 1 hmi de la rédaction et de l,adminislration1 à Paris,
1 pCII ,\-m JPIU U» » 'fMt ^W,y> P^^^^feB^lBjWBI LJ =QIG - Il ou UUVtlIliS, 11! VICMiHtS su» «ois.
depuis que]qlles ^ »« «»"SSAST.1U' (a0IKh C0,-,,KnT>
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moins mticj..., *«Awwrî«)!St»!)Ka.
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peine artiï.
' concerna,,, „„. °"s*
ortons.
^ns une feuille^
-Parlementaires est,*
que le budget con(;;
EROTER RÉBUS ILLUSTRÉ.
gant écrivain, n'a™™.!,
(A Rouet, DE\oV5ha/:
re des Girondins continueta
magniùque ouvrage, don
it remonter au milieu du 4
ubha son admirable roi
i tome III, contenant le 10 am"
re, est en vente chez les lih|
me IV paraîtra le 20 avril.
irant: LÉOPOLD panmer.
Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie
*.................... n !«u- t^mJM^!iàmÊSNm^-^ n&mBÈLy si* »•«•««..................... ™ «
moi»...................... 50 :,; W^Bis^mBMmm^w^^^^J^^^^^. 1J" iiu....................... 00 72
dndns dnl<:til des lpr H 16 de chaque mois-.
Miiicro................... " KO i'.
àlioniicincns datent des rr et 16 do chaque mois
\MÉM^^^^^^^^ÊBr MëmMswKlli \'U » m\ wÉÈ0ÊÊÊkKw ~uï i II ICV0'' cn paiement drs ahounoiuous , hmari
On j'aimnnc : .i Lyon, chez Mme Philippc-Baudier, %M$0mÊÊÊÈÊÊm: JwPSH^^^'Ï^Wk W&wMsnlll l'i dills ;"' *'lu le Trésor et sur laPoslo, cl !.:s ollcls
rll,. SL-Domlniriuc: à Bordeaux, chez Mme Delpech, ^^^^^^^^^^^^JÊÊËjMÎ/Ml 10 JEa ^^^^^^fài 8'"' le* maisons de Banque de Paris. - loul
fi Marseille, chez M. Miclic'cUVyron Cl chez ^?"=S?^^^P^^^m*^^^^§lllff llî^ï ^^^^TN^K- concerne l'adminislralion du Journal iloil cire ;
'.......til.r • :i nnnrn. Hier. Mme Wall'c. 31 . rnr» r : V^?^^^^—^^=al^.^^Ei^^É/^^. v ï ^^=^> / ........... .... .,...........,.. ......, ...
*** accuse, ce matin
uembert et de Rn 1
)Ù Ips SSydcv L'caoïoin, libr.i à noiien, cl.ci Mme Walro, 31, ruo .....|| ' " ^^""HTOî^f î*^ Y] U*~"^ ' (franco au Dirccleur, rue du Croissant, 16 au
«A COUrttsans qu^, ,,„ vieia-l'aUU; \ Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- ^V^^^S> '*--5^=53~' hOlol Colberl). - Les lcll.es non affranchies se
■S des leçons de n0li)o ? ««h» «llans ,câ 1,,"'c:"'x dc5 Metoagerua roya- r»~*b.^9fiS3~------ -' rigoureusement rerusées.
uc POUtesse? 1.dj,,-.,l(;ralc«, el chez Ions les lihraircs.
ont
CHARIVA
LE SALON DE 1847 ILLUSTRE PAR CHAM.
(suite et fin.)
rue Jacob, 48.
IE DES
Reprenons notre course dans la grande galerie
du Louvre, — le mot course est peut-être mal em-
ployé, c'est à peine si au Musée l'on peut marcher
à petit pas tant la foule est toujours compacte, même
devant les portraits les moins attrayans.
ATHÉMATIQIJ
t de papiers enveloppes et*'
\
„- a» ta»»')11
o, a ga»d;
RT/< f ,3 rue Ssinton^
né, 11 et i3, rue
ces vins est étab te^l^
» Vinsdu*âteau|*a
chez MM. Manus w.
lio et C'.
Nous passerons sous silence les huit cents têtes
masculines ou féminines qui ont jugé à propos de
prendre une pose plus ou moins gracieuse devant les
rapins qui ont pour mission sociale de faire concur-
rence au daguerréotype, en enlaidissant outre me-
sure et outre nature toutes les têtes qui veulent bien
les honorer de leur confiance.
Quelques artistes ont eu l'idée toute nationale d'es-
ter de nous prouver que les Français n'avaient
pas l'apanage excusif de la laideur, et que le peuple 1
romain, ce peuple roi, était également peu séduisant
à l'œil.
Nous ne saurions nous expliquer autrement le dé-
luge de portraits romains qui encombrent cette an-
née l'Exposition; il en est jusqu'à dix que nous
pouvons compter.
Et il ne faut pas vous imaginer que ce sont de vul-
gaires bourgeois de Rome qu ou"hous a représentés.
Non pas, ce sont des empereurs, rien que cela. Voici
Commode excessivement ressemblant.
Du moins telle est l'opinion unanime de toutes les
personnes qui l'ont connu.
N'ayant pas joui de cet avantage, je répète cela
comme un on-dit, et je ne garantis rien.
Après tout, peut-être bien, c'est-il Néron.
j ■ Ce qu'il y a de plus certain pour moi, c'est que le
Racahout des Arabes remonte à plus de deux mille
ans, quoi qu'en dise M. Delagrenier !
Sans le Racahout, je dirai même plus, sans un em-
ploi immodéré de cet aliment, je ne saurais m'expli-
quer l'embonpoint identique dont jouissent tous les
empereurs romains qui figurent au Salon de cette
année.
Un autre empereur romain assiste aux jeux du
cirque et s'amuse, toujours avec la férocité d'un
homme gras, à voir des gladiateurs se détériorer en-
tre eux!
Je, suis profondément humilie quand je compare
mon physique à celui de ces gaillards-là. Je n'au-
rais pas eu à Rome la moindre chance d'être promu
au grade de César.
Parlez-moi du roi des pianistes, de M. Listz, dont
le profil anguleux est offert à l'admiration des Pa-
risiens. Au moins, voilà un homme maigre
En guise de cheveux ce portrait est orné de ba-
guettes dc tambour.
Cham a respecté ce caprice du peintre ou de la
nature.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le salon de 1847 illustré par Cham. (Suite et fin.)
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Avril (No. 91-120), S. 385
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg