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Le charivari — 16.1847

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Mai (No. 121-151)
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MARDI 18 MAI 1847. __^it^HST] « SEIZIÈME ANNÉE. - N° 138.

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0 „ •• ■ „ , , , . r, ■ , 3«S^^^PSK-^#ii»Jç^Ç?^i'Wc«\ lïiPfIJMLW. dats a vue sur le Trésor et sur la Poste, et es ell'els

,,,.,„, gt-Dominique; aBordeaux, chez MmeDelpech, . m llMimS7/m\ mt M • WzœiZsImx^XlX - .„„ ,„ • , ,. , ■ '_

"' , -i, . . i i o^SSîte- J^Êi W^T^^^^F^ sur les maisons de Banque de Paris. — Tout eu qui

,;,„,. \ Marseille, chez M. Micholet-Peyron et chez ^^^^^9h^PSR^MW^^P^%TV- « ^ ...... . ,

tcamoi.i, Ubr., à Rouen, chez Mme Walré, 31, rue KJ^^^^Ê^^^^^^^^^C^^3 T™™11 aQmmlfat'°n du 3™r™1 dolt et™ »«re^

• i ux-l-alais ; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- ^ter^^^SÇ*^^^ ^7??,D'reCteUr' rUe dU Cr0I^a'!t• 16 (a,lclen

strecl ; dans les bureaux des Messageries roya- ^^SOSâs^^^===- —^±7^=^ hôtel CoIberl>" ~ L«s le«>™ non affranchies seront

rigoureusement refusées.

LE CHARIVARI.

ENTRE REINES-

fauteur de plus^S"
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Milice

distingue et « Jj|e

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Entre reines constitutionnelles, il doit y avoir é-
change de politesses internationales. Les petits ca-
deaux entretiennent l'amitié, surtout quand ce sont
les peuples qui les. paient.

On lit dans le Times qu'Isabelle II vient de faire
un présent à Victoria l*e ; elle lui a envoyé par don
Juan Cortez, messager d'ambassade, une petite boîte
eu or, enriebie d'un diamant des îles Philippines.

Le journal d'outre-Manche dit que la boite est
propre à mettre des parfums ou du tabac à priser.
Keu bénisse l'Angleterre !

Ainsi se trouvent rapprochées ces deux majestés
1Ue l'on croyait profondément antipathiques, puis-
quel'vine accouche toujours et que l'autre n'accou-
ché pas du tout.

Quoi qu'il en soit, le cadeau dont parle le Times
'le peut manquer d'exercer une très grande influence
sur les relations de la Péninsule ibérique et de la
Grande-Bretagne. 11 y a déjà là-dessus un concert de
vivats à Londres. En fait de diplomatie, il n'est rien
de frivole. Jugez si lord Palmerston est aux anges !
"u prononcera plus d'un toste wigh en l'honneur
de ce fait. Quel événement! L'Espagne envoie à
Angleterre des tabatières en or enrichies de pierre-
"es des Philippines! .Quant à ce qui est de la France,
S[on consultait sa situation, on lui enverrait proba-

illS ei»' voilà pourtant comme quoi l'œuvre de Louis XIV
lu'on avait cru refaire à l'aide des mariages espa-
gnols se trouve détruite de fond en comble, et cela

ruedi

r une boîte grande au plus comme une coquille de
a°ix. Cela rappelle que l'empire romain fut mis à
deux doigts de sa perte à la bataille d'Actium.

a cause

du nez de Cléopâtre qui était légèrement en trom-
pette.

Et nunc erudimini f Et maintenant, grands po-
litiques, méditez !

ii faut reconnaître aujourd'hui que, relative-
ment aux gouvernemens, le Journal des
Débats change d'opinions pour... rien.
L'assertion pourra d'abord paraître neuve et har-
die ; mais elle n'en est pas moins vraie, dussent les
Thomas incrédules en sourire dùiisleur barbe. Et je
prouve mon dire: en 1830, sojas le ministère Poli-
gnac, ia ieuiiie-Bertin s écriait avec indignation et
amertume : « Qu'aperçoit-on dans les hautes régions
» administratives? rien, absolument rien. Le rien
» que le ministère se vantait de mettre dans sa con-
» duite est passé dans son personnel. » Doncjadis le
Journal des Débats anathématisait et flagellait un
pouvoir qui n'avait qu'wra rie\, et aujourd'hui il
fait profession de louer et d'admirer un pouvoir qui,
dans sa conduite, a les trois riens signalés par M.
Desmousseaux de Givré, et dans son personnel, les
trois nouveaux riens qu'on appelle Jayr, Lannes et
Trézel; total, six riens; cinq de plus que l'autre.

Donc il est incontestable que le Journaldes Débats
change d'opinions pour rien, suivant les circonstan-
ces. Qu'on ne vienne donc plus suspecter son désin-
téressement. Le rien pur et sec du ministère Poli-
gnac lui déplaisait; les riens accumulés de M. Guizot
le charment, pourquoi? sans doute parce qu'en pa-
reille matière il tient au nombre et non parce qu'il
s'agit aujourd'hui de riens accompagnés de quelque
chose avec.

BOU-MAZA CHEZ HABILLE-

Si nous en croyons
une personne dans la-
quelle nous avons la
plus grande confiance
et qui serait au déses-
^ poir d'abuser jamais de
^Bir.cusrt ' notre bonne foi, un é-
vénement important se prépare pour ce soir aux
Champs-Elysées, Bou-Maza doit aller au bal Ha-
bille!

Je traite cela d'événement et j'ai patbilïfritten rai-
son; on pouvait encore avoir dcs-doules sur la
hté de Bou-Maza à la cause qu'fl-»vient d'euibra

mais ;du moment qu'un Arabe éprouve le besoin
d'apprendre la polka, il n'est plus Bédouin, il de-
vient Français, tout ce qu'il y a de plus Français, un
Parisien pur-sang.

Bien plus, Bou-Maza, de retour en Algérie, ap-
prendra lui-même à polker à tous ses compatriotes,
il deviendra le Cellarius de sa nation et, avant un
an, le maréchal Bugeaud sera peut-être le moins ci-
vilisé de tous les habitans d'Alger.

Je parie que le maréchal Bugeaud en est encore à
la gavotte du temps de l'empire, peut-être même
ignore-t-il ce pas !

Dans le fait, nous avons cru remarquer assez sou-
vent qu'il ne savait trop sur quel pied danser.

En tout cas, la présence de Bou-Maza au bal Ma-
bille, ce soir, ne peut qu'influer très heureusement...
sur la recette de cet établissement.

Tous les habitués et principalement toutes les ha-
bituées du bal Mabille ne manqueront pas de se
rendre, ce soir, allée des Veuves pour contempler de
près ce terrible chef kabyle.

La manière la plus commode de satisfaire sa cu-
riosité sera de le prier de faire un vis-à-vis pour
une contredanse.

Après ça, peut-être ne voudra-t-il danser qu'en
face de Brielidi; la réputation de ce chorégraphe doit
être arrivée jusqu'à Mascara.

A propos de Brididi, nous devons constater que
nous avons commis une erreur dernièrement en vous
disant que le grand jour du bal Mabille, lejour-Bri-
didi par excellence était le jeudi,c'est le mardi.

Bou-Maza le savait bien depuis longtemps,et c'est
pourquoi il s'est gardé de faire sa première appari-
tion un autre jour qu'un mardi.

Beste à savoir maintenant quelle sera la bonne
qui aura l'honneur de donner la première leçon de
polka à Bou-Maza.

Il est probable qu'elle sera du quartier Bou-
Bréda !

UN NOUVEAU COUREUR DE PLUME-CHASE-

Est-il donc dit que la France se trouvera successi-
vement dépouillée de tous les fleurons de sa couronne.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Entre Reines; Bou-Maza chez Mabille; Un nouveau coureur de plume-chase
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

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Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Kommentar
unidentifizierte Signatur

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Birouste, Jean
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Mai (No. 121-151), S. 541

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Erschließung

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CC0 1.0 Public Domain Dedication
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