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Le charivari — 16.1847

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Août (No. 213-243)
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BUE DU CROISSANT, JC (HOTEL COI.BF.Rf).

SEIZIÈME [ANNÉE. — N° 231- S

JEUDI 19 AOUT 1847.

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Rumau do la rédaction et ae laâminisiraUsa, a rans, %m ■^ilé^BHPV*^*» i W tË „

OU GRAVURES, ET VIGNETTES SUR DOIS

PARIS. DEPARTEMENS.

PARIS. UÉPAUfEIBEKS. y^^^^^Oi^tfHffl^ \ J^S*^' JOCRMUc *3P?TS^IWB^ TrOiS."]floi=................... 1S fr. 18 fr.

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0n s'abonne : à Lyon, chez Mme PliHippe-liaudier, j'1 X Zd^St&ÊÊL JEËSvj,-X Ù T ^^^^ffllffiffl' ' dals à vue sur le Trésor cl suc la Poste, et les effets

,1 rue St-Uomi'iiquc; à Bordeaux, chez M« Delpceh, ^^^^sBÊSÊÊ^^m^ÊÊÊ/nÂ\ ÊLl ^^^^^^r^^^W^y sur les maisons do Banque de Paris. — Tout ce qui

libV.; fi Ma!.* !e, chez M. Michelet-Peyron et chez ^^^^^^^^mC^^^ÊmMm^^^p^^^^d2^'':' concerne l'administration du Journal doit être adressé

cainoii:. lihr.; à Rouen, chez Mme Walré, 81, rue ' V-^^^^^^^H^^^^^^^^^^BI^^^^^^^^ (franco) au Directeur, rue du Croissant, <6 (ancien

;',„ vieux-l'aiais; à Londres, chez V. Thomas, 21, Ca- —»>$*^^r:.l._ "r/:—• ^x=-— 1 hôtel Colbert). — Les lettres non affranchies seront

,,,0,-inc strec: ; dans 1rs bureaux des Messageries roya- ^^««fe^sss^^^sr^^-- : — rigoureusement refusées,
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et minérales, et chez tous les libraires.

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LE CHARIVARI

LES FUSSES DE LA CORRUPTION.

Le négoce des "votes, des consciences, des appuis
intéressés, des concessions, des adjudications, etc.,
etc., etc., est sans doute très lucratif et très suave ;
la preuve en est dans le nombre toujours croissant
des amateurs qui s'en mêlent. Il offre, à la vérité,
quelques chances fâcheuses, mais tellement éven-
tuelles que ce n'est quasiment pas la peine d'en par-
ler.

Ainsi, quant à tomber sous le coup des poursuites
judiciaires, on conçoit que, M. Hébert devenant
de plus en plus difficile à être convaincu, ce risque
tend à tourner au fantastique.

Et si, par extraordinaire , on est pincé, il faudrait
avoir bien du malheur pour que le hasard ne laissât
pas quelque porte ouverte par où l'on gagne, comme
Pellaprat, Lagrange, Bénier et autres, une grande
route. Les chaises de poste n'ont pas été inventées
pour les kings'charles.

Mais enfin le bancal de la justice reste suspendu
sur ces sortes de négoces, et bien que ce ne soit à
peu près qu'un vain épouvantail, cela peut offusquer,
agacer, empêcher de se livrer tranquillement à ses
petites affaires. C'est désagréable pour d'honnêtes
brocanteurs. Que diable! c'est bien le moins qu'on
jouisse du calme de la conscience, surtout quand on
n'en a pas.

Heureusement voici un moyen pour eux de se dé-
livrer même de toute apparence de tintoin. Electeurs
non corrompus, marchands d'appuis intéressés, de
projets de loi, de privilèges de théâtres, de sourires
ministériels, etc., voulez-vous exercer toute quiétude
en pleine sécurité votre industrie, ayez soin de vous
prémunir à domicile d'un chien, d'un chat, d'un
geai, d'un serin ou d'une épouse. Avec cela votre
boutique est assurée.

Vous pouvez vous moquer de la morale publique,
des dénonciations, de la loi, de la conviction de M.
Hébert, de n'importe quoi. Vous passez à l'état de
M. Emile de Girardin, vous devenez imperméable
et insaisissable.

Peut-être ne comprenez-vous'pas tout d'abord le
rapport qui peut exister entre des bills d'indemnité
et un chien, un chat, un geai, une épouse, etc. Le
voici et vous pouvez vous y fier, car ce moyen d'as-
surance a été découvert par les maîtres des maîtres en
trafics de toute espèce. C'est nommer les Anglais, i

Ces dignes insulaires passent souvent - en termes
amers et dédaigneux de. corruption, de la démorali-
sation, de la vénalité françaises ; et ce n'est pas sans
raison, car sur ce point ils sont en état d'en remon-
trer à quiconque. Ils viennent de le prouver, sura-
bondamment encore, dans leurs récentes élections
générales. C'est là qu'on a pu apercevoir les précieuses
garanties résultant d'un volatile, d'un quadrupède ou
d'une épouse, en matière de bric-à-bric constitu-
tionnel.

Les votes anglais sont cotés aussi exactement que
les huiles, les savons, les cotons, etc. Chacun con-
naît le taux du jour. Les lawyers (hommes de loi)
qui servent d'agens d'affaires électorales aux candi-
dats, qui sont chargés des visites, des sollicitations,
ou pour parler plus exactement des marchés, arri-
vent au domicile d'un électeur britannique, et lui
disen t : « Je vous achète votre chien, ou votre chat,
ou votre serin, etc., dix, quinze, vingt guinées, sui-
vant la cote des votes. L'électeur sait ce que cela
veut dire ; l'animal va avec le suffrage ; l'entremet-
teur paie, puis il emmène l'un ostensiblement en
lesse ou en cage, et emporte l'autre implicitement
A cela la loi n'a rien à reprendre, le commerce des
bêtes est parfaitement licite

D'autres fois, le marché est conclu avec l'épouse
de l'électeur. Ici encore c'est une nique pour Thé-
mis ; un mari n'est pas responsable des fantaisies
brocanteuses de sa conjointe.

Voilà comment la délicatesse et la moralité d'outre
Manche sont parfaitement à couvert. Eh bien ! bro-
canteurs indigènes, à l'enseigne de la Grande politi-
que, que vous semble du moyen? n'est-ce pas qu'i
est simple et commode? Vous pouvez mettre to

LE PRIX DU \VAGON.

Nous demandions
hier si c'est la Liste-Ci-
vile ou la compagnie
du Nord qui paiera les
frais du wagon royal.
A toute autre époque, une pareille incertitude serait
déjà une injure à la Liste-Civile.

Aujourd'hui le doute est permis... que disons-
nous, le doute : personne ne s'avisera de douter.
Posez la question au premier venu, et il vous répon-
dra sans hésiter : \< Si quelqu'un paie, ce n'est pas
la Liste-Civile. »

Nous recevons aujourd'hui des renseignemens qui
prouvent que ce premier venu aurait raison. Cin-
quante mille francs, et non quatre-vingt mille, ont
été dépensés par la compagnie du Nord pour le wagon
royal, et la Liste-Civile n'a encore rien donné, tout
compris.

Si M. Montalivet compte se faire ainsi donner un
wagon par le chemin de fer, nous prendrons la li-
berté grande de lui remontrer

1° Que la Liste-Civile est fort riche, tandis que les
actionnaires du Nord sont assez rudement étrillés
par les circonstances ;

2° Que lorsqu'on veut des voitures spéciales et
des trains spéciaux, c'est bien le moins qu'on les
paie. Quand on tient à tirer à l'économie, il faut se
contenter des trains et des voitures de tout le monde.

Nous ajouterons que M. Montalivet devrait pren-
dre pour exemple le Montalivet du roi des Belges,
lequel a fait confectionner, pour l'usage de ses pa-
trons, non pas seulement un wagon, mais un train
tout entier, de fort bon goût, et l'a parfaitement payé
de sa propre escarcelle.

Si nous sommes bien informés, la Liste-Civile a
donné, après l'arrivée du roi, une modique somme
de cent francs, qui a été partagée entre les ouvriers
du train, à peu près par pièces de cent sous. La
compagnie n'a<jusqu'à présent rien reçu pour ses
frais, encore tout compris.

Nous aimons à croire que c'est là seulement une
maigre étrenne pour les gens de service, et que la
Liste-Civile se réserve de payer plus tard le prix de

marchés sous l'abri d'un matou et si l'on jSdeZl ^|vractio11' Mais comme la compagnie n'oserait pro-
mande : «Vous sentez-vous corrompusfCè $pôfl£? ^ffPV116111 Pas lui présenter le mémoire, nous en-
dez : « Non, c'est le chat. » fev- ' fort M* Montalivet à prendre l'initiative et à

der au plus tôt la carte à payer»
s digne intendant a besoin de quelques notions
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Les Finesses de la corruption; Le Prix du wagon
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur
Korruption
Ältere Frau <Motiv>
Ofen
Katze <Motiv>
Eisenbahn <Motiv>

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Août (No. 213-243), S. 905

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Erschließung

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CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg
 
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