Le cmariyari.
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On raconte que la reine Isabelle se plaignait un jour
à demi-voix de la colique (le pauvre en sa cabane
est sujet a ses lois, et la garde qui veille aux barriè-
res del'Escurial n'en défend pas les reines). «Comment
faire pour m'en débarrasser? disait la reine à sa ca-
mérière. — Donnez-moi quatro hombres y un eor-
porql, » répondit Narvaez, sans savoir de quel enne-
mi il s'agissait de se défaire. La reine aurait bien
voulu rire, mais Narvaez lui faisait trop peur.
C'est avec quatre hqmmes et un caporal que Nar-
vaez a promis à M. Guizot d'empoigner le roi Fran-
cisco et de le conduire pieds et poings liés au palais
de la reine sa femme.
Il demande, par exemple, un crâne caporal et
quatre hommes solides.
On est en quête pour les trouver dans l'armée es-
pagnole. A défaut de ce caporal et de ces quatre
hommes, M. Guizot a offert cinq gendarmes à Nar-
vaez, qui a commencé par les refusep par amour-pro-
pre national, mais qui finira par les accepter.
Narvaez se fait illusion sur les difficultés de la
mission dont il s'est chargé. Le roi ne cédera ni à un
caporal, ni à quatre hommes, ni à cinq gendarmes.
Il a juré qu'il n'entendait pas être ce qu'on voulait
qu'il fût, et qu'il ne servirait de paravent à personne,
pas même à sa femme, pas même à la reine !
Pour un homme qui a, dit-on, un organe si fai-
ble? cette fermeté ne laisse pas que d'étonner. On
ajoute que M. Pachecp l'ayant menacé de faire venir
Narvaez, don Francisco aurait répondu : « Je m'en
fiche ! » en français.
Ce qu'il y a de certain, c'est que le rpj est décidé
à repousser la force par la force. Des fusils de rem-
part sont installés sur son secrétaire, son alcove est
blindée et casematée ; il ne se pouche qu'avec trois
tromblons chargés à mitraille sur sa table de nuit,
et une couleuvrine.
Don Francisco avalerait non seulement quatre
hommes et un caporal, mais encore quatre hommes
et un Narvaez.
Ne pouvant vaincre l'obstination du roi, et le for-
cer à se cendre chez la reine, on veut que la reine
aille chez lui. Le roi refuse également de la recevoir.
M- Pacheco cherche les moyens de l'introduire par
contrebande- ¥oilà le roi prévenu ; qu'il n'ouvre sa
porte qu'à bon escient, et qu'il n'oublie pas de faire
montrer patte blanche.
m
qxsieur Delahaye-Jousselin, député con-
[servateur et intendant, non moins conserva-
teur, des domaines du duc d'Aumale, a été,
aux dernières élections générales, proclamé à Ghà-
teaubriand, à six ou sept voix de majorité.Cette élec-
tion, qui répondait fort mal aux vœux de la population,
parut n'être pas tout à fait pure, et il en résulta des
troubles. Trois partisans de M. Jousselin tirent un
procès à des électeurs de l'opinion contraire, et il
vient d'en résulter, devant la cour de Rennes, la con-
damnation.,, des plaignans à 6,000 fr. de domma-
ges-intérêts envers les prévenus.
R y a eu d'étranges révélations dans l'enquête :
il a été parlé d'offres d!argent faites à des électeurs
pour les engager à voter en faveur du candidat mi-
nistériel. Le président et le procureur général ont dit
eux-mêmes que la corruption était avérée.
Mais ce qu'il y a de plus curieux, c'est le langage
de ce pauvre député... « Je ne comprends pas, a-t-il
dit, que le peuple se fût mêlé du débat si on ne Fa-
nait excité. Il s!agissait de l'élection d'un député et
ça ne le regarde pas. » Le ministère public a relevé
comme il convenait cette doctrine à la fois si naïve
et si insolente de M. Jousselin, qui n'était, du reste,
en cela que l'organe, maladroit maïs exact, de la pen-
sée conservatrice.
On se demande maintenant si M. Jousselin ne se
démettra point pour faire renouveler un mandat ob-
tenu à si petite majorité et par une élection où la
corruption est avérée... M. Jousselin, soyez-en sûr,
ne fera pas cette honnête sottise... Il conservera son
mandat... Il n'est pas conservateur pour rien.
n affirme que le.s vaisseaux anglais ont déjà
débarqué des troupes près d'Ancône. Si
cette nouvelle n'est pas encore vraie, la fa-
cilité avec laquelle on l'accueille, prouve qu'on sait
l'Angleterre capable de faire ce qu'elle a décidé.
De même, quand on débite que M. Guizot ne fera
rien, personne n'en doute. Ce que c'est que d'avoir
une bonne réputation !
Une chose encore dont nous pouvons avoir la cer-
titude, c'est que les Anglais, s'ils s'emparent d'An-
cône, ne Févacuerpnt pas aussi vite que le fit M. Mo-
lé. Il semble en vérité que notre Système n'avait
pris An cône que pour y trouver l'occasion de pren-
dre la fuite !
Au bruit de la nouvelle, le Journal des Débats
ne pouvait s'empêcher de dire son mot, ou plutôt le
mot d'autrui.
Il y a quelques jours, quand les Autrichiens vou-
laient occuper Ferrare, le journal ministériel leur
déclarait qu'ils allaient être attrapés, en ce sens que
M. Guizot, au lieu de s'opposer à l'occupation, la
laisserait faire. On prétend cependant que les Autri-
chiens n:ont pas été attrapés du tout, tant ils s'atten-
daient à cette résolution hardie de M. Guizot.
Aujourd'hui,quand les Anglais ont le projet d'oc-
cuper Ancône, le Journal des Débats les attrape
aussi d'une bonne manière. Au lieu de parler
dAncône, il leur parle de l'Irlande.
Les Débats n'y manquent jamais. Chaque fois
qu'ils ont à se plaindre de l'Angleterre, ils font une
peinture affreuse des misères du peuple irlandais ;
mais que, par aventure, l'Angleterre devienne un
peu gracieuse, à l'instant même ce pauvre peuple
d'Irlande n'est plus misérable : ges mendions même
y sont presque tous des Rothschiids.
Ancône fait tout naturellement disparaître les
Rothschild. «Il y a trois millions de pauvres dans
8 ce pays, s'écrient les Débats, et jusqu'à présent
» ils ont été nourris par l'Angleterre qui va leur re-
» tirer son secours. Qn'arrivera-t-il ? que les riches
» en Irlande, seront obligés de nourrir les pauvres,
» ce qui les rendra pauvres à leur tour. » Et alors
le Journal des Débats s'apitoye si fort sur le sort de
ceux qui ont des écus, qu'il leur donnera certaine-
ment l'envie de se ranger parmi ceux qui n'opt pas
le sou, pour n'être pas les plus malheureux.
De là une diatribe obligée contre l'Angleterre qui
a pris,non pas Ancône, mais une mesure inhumaine,
a Le gouvernement anglais avait l'Irlande sur ses
épaules, et pour se soidager. il la jette par terre.»
C'est un grand crime, et il y a longtemps que nous
en accusons l'Angleterre ; mais ce sepa demain dans
le Journal des Débats un grand acte de vertu, si
lord Palmerston se décide à ne pas prendre Ancône.
y Anglais cherchait, ces jours derniers, dans
tous les villages du département de Seine-
et-Oise le fameux château de Vaulx-Praslin
si tragiquement illustré en ce moment. Jugez de sa
déception! Le malheureux s'était renseigné à ce su-
jet dans le Dictionnaire d'Histoire et de Géogra-
phie de M. le proviseur Bouille. En effet nous y
voyons à l'article Vaux : village du département de
Seine-et-Oise ; « ancien et beau château qui fut
» gnifiquement embelli par le surintendant For,qL
» et depuis par le duc de Praslin, ministre de Loi]
» XV. Commerce de primeurs, etc. » Le tout
prouvé par le conseil royal.
Qn assure que l'Anglais furieux se proposed'ipten
ter une action directe contre M. de Bouille et '
autre action en garantie contre le conseil royal
En tou; cas, l'auteur est instamment prié de
plus confondre Seine-et-Oise avec Seine-et-Mar
ni Melun avec Meulan. Autrement les anguilles ré
clameront.
L'AMBASSADE PERSANE.
Qu'on dise encore que l'état de l'horizon extérieur
ne préoccupe pas la Grande politique! Non, c'est le
schah.
En effet les affaires de Suisse, d'Espagne, d'Hafe
l'intervention anglaise à Ancône, etc. paraissent
cabinet d'Octobre des sujets mesquins et secondaire
Mais la Perse ! parlez-moi de la Perse ! Voilà en
moment l'important, l'essentiel. La Perse envoyé
ambassadeur au Juste-Milieu. On attend l'arrivée
Mirza-Méhémet-Ali Khan. Quand?
Nous ne rappellerons pas le souvenir de la mjl
fication d'une ambassade persane, au temps
vieillesse de Louis XIV. Nous aimons à croire f
cette fois c'est sérieux et que Méhémet-AliM
n'est pas un Persan des Batignolles ou de Chaic
Comment faut-il s'y prendre pour recevoir^
ambassadeur Persan ? voilà ce qui absorbe les ^
tations profondes des hommes de la Grande ^
que. On assure pourtant qu'ils ont fini par
qu'un représentant du schah doit être reçu
un maréchal de France. Si je me doutais <^
logie, je Veux bien que M. Emile de Girard»
saisi.
Maintenant comment dialoguer avec l'enV°î'
pahan : M. Vatout voudrait bien pouveir
ser un calembour dans son idiome, et la cour ^
rait être en état de l'accueillir en poussant '
persans. y pg
Vous concevrez, du reste, facilement lii»P ^.
prépondérante que le cabinet d'octobre atta° ^j}
ambassade, quand vous saurez que Méb *
• • rlpcora"
Khan apporte pour nos ministres six .
Lionel du Soleil en brillans. Nos ministre8
être aussi surpris que flattés qu!il se tre^u
qu'un qui les considère comme des ll0DS
leils. Jjft
On ne les a pas habitués à de sembla e
phores. _ ^ 0
M. Guizot sera donc décoré de l'ordre
[La suite à /« k'PÊ
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On raconte que la reine Isabelle se plaignait un jour
à demi-voix de la colique (le pauvre en sa cabane
est sujet a ses lois, et la garde qui veille aux barriè-
res del'Escurial n'en défend pas les reines). «Comment
faire pour m'en débarrasser? disait la reine à sa ca-
mérière. — Donnez-moi quatro hombres y un eor-
porql, » répondit Narvaez, sans savoir de quel enne-
mi il s'agissait de se défaire. La reine aurait bien
voulu rire, mais Narvaez lui faisait trop peur.
C'est avec quatre hqmmes et un caporal que Nar-
vaez a promis à M. Guizot d'empoigner le roi Fran-
cisco et de le conduire pieds et poings liés au palais
de la reine sa femme.
Il demande, par exemple, un crâne caporal et
quatre hommes solides.
On est en quête pour les trouver dans l'armée es-
pagnole. A défaut de ce caporal et de ces quatre
hommes, M. Guizot a offert cinq gendarmes à Nar-
vaez, qui a commencé par les refusep par amour-pro-
pre national, mais qui finira par les accepter.
Narvaez se fait illusion sur les difficultés de la
mission dont il s'est chargé. Le roi ne cédera ni à un
caporal, ni à quatre hommes, ni à cinq gendarmes.
Il a juré qu'il n'entendait pas être ce qu'on voulait
qu'il fût, et qu'il ne servirait de paravent à personne,
pas même à sa femme, pas même à la reine !
Pour un homme qui a, dit-on, un organe si fai-
ble? cette fermeté ne laisse pas que d'étonner. On
ajoute que M. Pachecp l'ayant menacé de faire venir
Narvaez, don Francisco aurait répondu : « Je m'en
fiche ! » en français.
Ce qu'il y a de certain, c'est que le rpj est décidé
à repousser la force par la force. Des fusils de rem-
part sont installés sur son secrétaire, son alcove est
blindée et casematée ; il ne se pouche qu'avec trois
tromblons chargés à mitraille sur sa table de nuit,
et une couleuvrine.
Don Francisco avalerait non seulement quatre
hommes et un caporal, mais encore quatre hommes
et un Narvaez.
Ne pouvant vaincre l'obstination du roi, et le for-
cer à se cendre chez la reine, on veut que la reine
aille chez lui. Le roi refuse également de la recevoir.
M- Pacheco cherche les moyens de l'introduire par
contrebande- ¥oilà le roi prévenu ; qu'il n'ouvre sa
porte qu'à bon escient, et qu'il n'oublie pas de faire
montrer patte blanche.
m
qxsieur Delahaye-Jousselin, député con-
[servateur et intendant, non moins conserva-
teur, des domaines du duc d'Aumale, a été,
aux dernières élections générales, proclamé à Ghà-
teaubriand, à six ou sept voix de majorité.Cette élec-
tion, qui répondait fort mal aux vœux de la population,
parut n'être pas tout à fait pure, et il en résulta des
troubles. Trois partisans de M. Jousselin tirent un
procès à des électeurs de l'opinion contraire, et il
vient d'en résulter, devant la cour de Rennes, la con-
damnation.,, des plaignans à 6,000 fr. de domma-
ges-intérêts envers les prévenus.
R y a eu d'étranges révélations dans l'enquête :
il a été parlé d'offres d!argent faites à des électeurs
pour les engager à voter en faveur du candidat mi-
nistériel. Le président et le procureur général ont dit
eux-mêmes que la corruption était avérée.
Mais ce qu'il y a de plus curieux, c'est le langage
de ce pauvre député... « Je ne comprends pas, a-t-il
dit, que le peuple se fût mêlé du débat si on ne Fa-
nait excité. Il s!agissait de l'élection d'un député et
ça ne le regarde pas. » Le ministère public a relevé
comme il convenait cette doctrine à la fois si naïve
et si insolente de M. Jousselin, qui n'était, du reste,
en cela que l'organe, maladroit maïs exact, de la pen-
sée conservatrice.
On se demande maintenant si M. Jousselin ne se
démettra point pour faire renouveler un mandat ob-
tenu à si petite majorité et par une élection où la
corruption est avérée... M. Jousselin, soyez-en sûr,
ne fera pas cette honnête sottise... Il conservera son
mandat... Il n'est pas conservateur pour rien.
n affirme que le.s vaisseaux anglais ont déjà
débarqué des troupes près d'Ancône. Si
cette nouvelle n'est pas encore vraie, la fa-
cilité avec laquelle on l'accueille, prouve qu'on sait
l'Angleterre capable de faire ce qu'elle a décidé.
De même, quand on débite que M. Guizot ne fera
rien, personne n'en doute. Ce que c'est que d'avoir
une bonne réputation !
Une chose encore dont nous pouvons avoir la cer-
titude, c'est que les Anglais, s'ils s'emparent d'An-
cône, ne Févacuerpnt pas aussi vite que le fit M. Mo-
lé. Il semble en vérité que notre Système n'avait
pris An cône que pour y trouver l'occasion de pren-
dre la fuite !
Au bruit de la nouvelle, le Journal des Débats
ne pouvait s'empêcher de dire son mot, ou plutôt le
mot d'autrui.
Il y a quelques jours, quand les Autrichiens vou-
laient occuper Ferrare, le journal ministériel leur
déclarait qu'ils allaient être attrapés, en ce sens que
M. Guizot, au lieu de s'opposer à l'occupation, la
laisserait faire. On prétend cependant que les Autri-
chiens n:ont pas été attrapés du tout, tant ils s'atten-
daient à cette résolution hardie de M. Guizot.
Aujourd'hui,quand les Anglais ont le projet d'oc-
cuper Ancône, le Journal des Débats les attrape
aussi d'une bonne manière. Au lieu de parler
dAncône, il leur parle de l'Irlande.
Les Débats n'y manquent jamais. Chaque fois
qu'ils ont à se plaindre de l'Angleterre, ils font une
peinture affreuse des misères du peuple irlandais ;
mais que, par aventure, l'Angleterre devienne un
peu gracieuse, à l'instant même ce pauvre peuple
d'Irlande n'est plus misérable : ges mendions même
y sont presque tous des Rothschiids.
Ancône fait tout naturellement disparaître les
Rothschild. «Il y a trois millions de pauvres dans
8 ce pays, s'écrient les Débats, et jusqu'à présent
» ils ont été nourris par l'Angleterre qui va leur re-
» tirer son secours. Qn'arrivera-t-il ? que les riches
» en Irlande, seront obligés de nourrir les pauvres,
» ce qui les rendra pauvres à leur tour. » Et alors
le Journal des Débats s'apitoye si fort sur le sort de
ceux qui ont des écus, qu'il leur donnera certaine-
ment l'envie de se ranger parmi ceux qui n'opt pas
le sou, pour n'être pas les plus malheureux.
De là une diatribe obligée contre l'Angleterre qui
a pris,non pas Ancône, mais une mesure inhumaine,
a Le gouvernement anglais avait l'Irlande sur ses
épaules, et pour se soidager. il la jette par terre.»
C'est un grand crime, et il y a longtemps que nous
en accusons l'Angleterre ; mais ce sepa demain dans
le Journal des Débats un grand acte de vertu, si
lord Palmerston se décide à ne pas prendre Ancône.
y Anglais cherchait, ces jours derniers, dans
tous les villages du département de Seine-
et-Oise le fameux château de Vaulx-Praslin
si tragiquement illustré en ce moment. Jugez de sa
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Seine-et-Oise ; « ancien et beau château qui fut
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prouvé par le conseil royal.
Qn assure que l'Anglais furieux se proposed'ipten
ter une action directe contre M. de Bouille et '
autre action en garantie contre le conseil royal
En tou; cas, l'auteur est instamment prié de
plus confondre Seine-et-Oise avec Seine-et-Mar
ni Melun avec Meulan. Autrement les anguilles ré
clameront.
L'AMBASSADE PERSANE.
Qu'on dise encore que l'état de l'horizon extérieur
ne préoccupe pas la Grande politique! Non, c'est le
schah.
En effet les affaires de Suisse, d'Espagne, d'Hafe
l'intervention anglaise à Ancône, etc. paraissent
cabinet d'Octobre des sujets mesquins et secondaire
Mais la Perse ! parlez-moi de la Perse ! Voilà en
moment l'important, l'essentiel. La Perse envoyé
ambassadeur au Juste-Milieu. On attend l'arrivée
Mirza-Méhémet-Ali Khan. Quand?
Nous ne rappellerons pas le souvenir de la mjl
fication d'une ambassade persane, au temps
vieillesse de Louis XIV. Nous aimons à croire f
cette fois c'est sérieux et que Méhémet-AliM
n'est pas un Persan des Batignolles ou de Chaic
Comment faut-il s'y prendre pour recevoir^
ambassadeur Persan ? voilà ce qui absorbe les ^
tations profondes des hommes de la Grande ^
que. On assure pourtant qu'ils ont fini par
qu'un représentant du schah doit être reçu
un maréchal de France. Si je me doutais <^
logie, je Veux bien que M. Emile de Girard»
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Maintenant comment dialoguer avec l'enV°î'
pahan : M. Vatout voudrait bien pouveir
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rait être en état de l'accueillir en poussant '
persans. y pg
Vous concevrez, du reste, facilement lii»P ^.
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phores. _ ^ 0
M. Guizot sera donc décoré de l'ordre
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Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
L'Ambassade persane
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Septembre (No. 244-273), S. 966
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg