\
LÉ OiAMVARL
m HÉROS ÏURC.
Il n'y a pas jusqu'au sultan qui ne s'amuse, lui
aussi, à faire la petite guerre et à brûler de la pou-
dre-coton.
Ce jeune souverain restait jusqu'à présent plongé
dans une profonde mollesse, passant sa journée à
voir danser des aimées au fond de son harem, à se
teindre les ongles en jaune, à ôter et à mettre ses ba-
bouches. Le reste du temps, il fumait son narghilé ;
et, quand il avait assez fumé, il s'endormait sur la
molle ottomane, dont émane un parfum qui fait ai-
mer..., si nous en croyons les Orientales.
Depuis quelques jours cependant, le sultan était
atteint d'insomnie. Un de ses eunuques, qui penchait
secrètement pour les idées de réforme, ayant enten-
du dire que les chrétiens emploient quelquefois
avec succès la tragédie comme potion dormitive, eut
l'idée de lire Zaïre à son maître. Cette idée a chan-
gé comme par enchantement la face de l'empire.
Sans s'apercevoir que Voltaire n'était au fond
qu'un poète médiocre qui ne savait pas rimer riche-
ment, Abdul-Medjid s'est subitement enflammé pour
le rôle d'Orosmane. Il passe ses journées à déclamer
la fameuse tirade :
Jeune et belle Zaïre, avant que l'hyméftée...
Il veut devenir Un héros.
Il ne s'agissait que de savoir comment s'y prendre.
Comme compatriote de Voltaire, l'ambassadeur de
France a été le premier consulté. « Autrefois, a-t-il
répondu, on était un héros quand on avait combattu
seul contre cinq chevaliers, comme Bayard; —
quand on avait pris Toulon, comme Bonaparte ;—
quand on entrait à cheval dans des redoutes, comme
Murât ;—quand on était mort à son poste après avoir
résisté à la tête de huit hommes à des nuées
d'Arabes, comme le sergent Blandin. Mais aujour-
d'hui, c'est-à-dire au mois d'août 1847, nons avons
simplifié la chose. Le grade de héros s'obtient plus
facilement. Voici deux moyens sûrs d'y arriver :
1° On met le siège devant une ville démantelée,
on tire sept ou huit mille coups de canon en quel-
ques jours, et l'on revient le front ceint de la cou-
ronne obsidionale ou murale.
2° On réunit un certain nombre de troupes dans
une excellente localité. On choisit de préférence,pour
asseoir son eamp, un endroit voisin d'une forêt gi-
boyeuse, afin de pouvoir se donner de temps en
temps le plaisir de la chasse ; on fait construire un
théâtre dans son camp, on y appelle les meilleurs ac-
teurs et les plus jolies actrices de Paris ; on fume,
on boit du punch ; on envoie de temps en temps les
soldats brûler quelques milliers de cartouches aux
environs; et quand l'hiver arrive, quand la pluie
amène avec elle une humidité malsaine, on revient
tranquillement à Paris jouir des honneurs du triom-
*phe. »
Enchantés de ces procédés, le sultan a voulu les
le siège. On a investi la ville des eaux-chaudes,qui se
compose d'un cimetière et d'un caravansérail comme
toutes les villes turques, et en avant les coups de ca-
non ! On en a tant tiré que la plupart des chiens de
Constantinople en sont devenus sourds; ils ne font
qu'en aboyer de plus belle. Le sultan a profité de
cette occasion pour améliorer son artillerie. On sait
que les Turcs se servaient encore de boulets de pier-
re ; ils ont adopté maintenant les projectiles de 1er.
Pour le quart d'heure, Abdul-Medjid met en pra-
tique la seconde manière de devenir un héros. Il
campe sur les rives du Bosphore ; on lui a dressé un
fort joli petit camp où il s'amuse, dans ses momens
perdus, à passer ses troupes en revue. Faute d'ac-
trices, le sultan a fait venir son harem au camp ; ses
généraux l'ont imité * Je vous demande quels pro-
grès doivent faire les études stratégiques.
On raconte que, l'autre jour, Abdul-Medjid, ayant
acheté d'un marchand de curiosités parisiennes la
statuette en bronze de Voltaire, s'est écrié en s'age-
nouillant'devant elle : « Je croupissais dans l'indi-
gne mollesse des cours, tu m'as rappelé à l'honneur,
tu m'as fait devenir un héros ; honneur à toi, grand
homme ! Allah ! allah ! allah ! ce qui signifie : Trois
fois merci ! »
epuis quelques jours, un grand portrait à
l'huile de Lola Montés s'étale derrière les vi-
traux d'un magasin du boulevard Montmar-
tre. Cette exhibition a lieu avec l'approbation de
l'autorité. Est-ce afin d'exciter l'émulation de tous
les jeunes rats de l'Opéra, de toutes les Terpsychores
de Mabille ou du Château-Rouge, en rappelant que,
si les soldats n'ont plus précisément leur bâton de
maréchal d s leur giberne, les polkeuses du moins
peuvent a\ un comtat de Lansfeld et une cou-
ronne dam urs tibias. Le pouvoir qui poursuit le
Charivari *nme jetant le trouble dans la société,
ne craint-i , lui, de s'exposer au reproche d'ébul-
litionner ) lartier Bréda?
moment la cour, la magistrature et les
ers d'Angleterre sont dans un émoi im-
>le à décrire. En Voici la cause : la rei-
ne Victo fagè en Ecosse, et on s'est aperçu que
des ietfr dresse de Sa Majesté avaient été ou-
vertes ei . Des mesm es multipliées et sévères
ont-été \ ïur-le-cbamp pour découvrir les cou-
pables. A potentate britannique est outrée de
ce qu'on $s une fois ses petits secrets intimes.
Que dirait ne si, comme nous, elle avait affaire
à une posti Tarouchât régulièrement ses man-
dats et ses L $ banque privés?
KÉOV lE du grand-opéra.
On l'a dit de igtemps, en France, le provi-
soire seul a ch& 5e maintenir à perpétuité : voir
les édifices publi abus, les impôts de la nature
du décime de gu c, etc. Il est vrai que, par
compensation, ce déclaré définitif et éternel
dure souvent fort reir les ordres de choses, les
constitutions, les s s, etc. '
Ainsi le théâtre md-Opéra, bâti provisoire-
ment en 4821, en a huitième ou dixième res-
tauration. Lors de juration de cet édifice, on
se récria beaucoup son aspect peu monumen-
tal; les mauvais p prétendirent que lorsqu'un
mettre en pratique tout de suite. Il a commencé par | étranger demanda .e Grand-Opéra, s'il vous
plaît? » on lui répondait: « Rue Lepelletier, la troi-
sième porte-cochère à main droite, en entrant par |c
boulevard. »
Mais, à défaut de l'extérieur, la salle du moins est
construite dans des proportions assez grandioses. Les
architectes et les décorateurs entre les mains des-
quels elle a été remise derechef, il y a deux mois, lui
ont dit comme M. Guizot à ses électeurs : Enrichis-
Sez-vous, et ils lui ont fut une toilette de brocarl
L'or étincelle partout, en fond, en rondes bosses
en corniches, en balustres, etc. ; devant une sem-
blable profusion de ce métal, l'Opéra pourra-t-il en-
core se permettre de chanter sérieusement: L'or est
une chimère?
Sans nous arrêter sur les détails, nous dirons que
l'aspect général de la salle actuelle répond à l'idée
splendide qu'on doit se faire de notre première scène
lyrique. Le papier de tenture, qui forme le fond des
loges est gris-pâle ; depuis qu'il existe des théâtres,
on n'a cessé de discuter pour savoir quelle est la cou-
leur qui fait le mieux ressortir les parures de la plus
belle moitié du public. Est-ce le blanc, le rouge, le
brun, le rose, le bleu, etc. ? Comme c'est une ques-
tion qui intéresse la coquetterie féminine, il est fa-
cile de concevoir qu'on n'ait pu parvenir à s'enten-
dre positivement sur ce point.
Lé foyer, blanc et or mat, est d'une riche et élé-
gante simplicité, sauf toutefois une sorte de sou-
bassement chocolat que nous goûtons peu.
Maintenant, du contenant passons au contenu. Ici
encore il y avait beaucoup à restaurer. Par malheur
ce n'est pas chose aussi facile ; on ne fait pas des
chanteurs d'un coup de brosse ni des partitions à la
détrempe.
Force a donc été à la nouvelle administration de
rouvrir avec le personnel existant et l'ancien réper-
toire : ce répertoire du moins sera remis autant que
possible à neuf, sous le rapport des costumes et des
décors. La Juive a servi d'inauguration; les chœurs,
l'orchestre et les artistes ont marché avec ensemble.
Nous ferons cependant une critique générale en ce
qui concerne l'exécution ; elle porte sur le système
de ritardendo adopté par les chanteurs. L'abus de
te système enlève aux différens morceaux d'une par-
tition leur style etjleur caractère ; outre l'inconvénienl
de la langueur et de la monotonie, il a encore celui
de prolonger les représentations et d'envoyer les fr
lettenti coucher après minuit. Ces donc un point qui
intéresse non seulement l'art, mais encore messim's
les concierges.
L'événement de la soirée a été lé triomphe écla-
tant de Duprez. Ce grand artiste a reparu tel qu »
plus beaux jours ; il a obtenu une de ces ovations
vrai public, aujourd'hui si rares dans les ftetH*
qui sont décernées par la salle tout entière. &
est toujours une magnifique basse-taille et urt m
crë acteur. Mlle Nau, bien qu'un peu fatiguée,^
chanté avec sa perfection accoutumée. Mlle a^
ron a un organe très heureusement doué, <lu i° '
de la méthode, mais il lui reste beaucoup à acqo^
sous le rapport de l'expression dramatique-
chantait le rôle du prince Léopold ; hélas ! quelp0
et quel chanteur ! ^
Nous ne pouvons maintenant qu'attendre e
buts et les opéras nouveaux pour juger la no
administration sur ses œuvres personnelles-
CARILLON.
La Presse qualifie Serrano d'imbécile. U
alors de la camarilla christino et de notre »T ^
qui se laissent mettre complètement dedans p
imbécile?
{La suite à la&Pa9e->
LÉ OiAMVARL
m HÉROS ÏURC.
Il n'y a pas jusqu'au sultan qui ne s'amuse, lui
aussi, à faire la petite guerre et à brûler de la pou-
dre-coton.
Ce jeune souverain restait jusqu'à présent plongé
dans une profonde mollesse, passant sa journée à
voir danser des aimées au fond de son harem, à se
teindre les ongles en jaune, à ôter et à mettre ses ba-
bouches. Le reste du temps, il fumait son narghilé ;
et, quand il avait assez fumé, il s'endormait sur la
molle ottomane, dont émane un parfum qui fait ai-
mer..., si nous en croyons les Orientales.
Depuis quelques jours cependant, le sultan était
atteint d'insomnie. Un de ses eunuques, qui penchait
secrètement pour les idées de réforme, ayant enten-
du dire que les chrétiens emploient quelquefois
avec succès la tragédie comme potion dormitive, eut
l'idée de lire Zaïre à son maître. Cette idée a chan-
gé comme par enchantement la face de l'empire.
Sans s'apercevoir que Voltaire n'était au fond
qu'un poète médiocre qui ne savait pas rimer riche-
ment, Abdul-Medjid s'est subitement enflammé pour
le rôle d'Orosmane. Il passe ses journées à déclamer
la fameuse tirade :
Jeune et belle Zaïre, avant que l'hyméftée...
Il veut devenir Un héros.
Il ne s'agissait que de savoir comment s'y prendre.
Comme compatriote de Voltaire, l'ambassadeur de
France a été le premier consulté. « Autrefois, a-t-il
répondu, on était un héros quand on avait combattu
seul contre cinq chevaliers, comme Bayard; —
quand on avait pris Toulon, comme Bonaparte ;—
quand on entrait à cheval dans des redoutes, comme
Murât ;—quand on était mort à son poste après avoir
résisté à la tête de huit hommes à des nuées
d'Arabes, comme le sergent Blandin. Mais aujour-
d'hui, c'est-à-dire au mois d'août 1847, nons avons
simplifié la chose. Le grade de héros s'obtient plus
facilement. Voici deux moyens sûrs d'y arriver :
1° On met le siège devant une ville démantelée,
on tire sept ou huit mille coups de canon en quel-
ques jours, et l'on revient le front ceint de la cou-
ronne obsidionale ou murale.
2° On réunit un certain nombre de troupes dans
une excellente localité. On choisit de préférence,pour
asseoir son eamp, un endroit voisin d'une forêt gi-
boyeuse, afin de pouvoir se donner de temps en
temps le plaisir de la chasse ; on fait construire un
théâtre dans son camp, on y appelle les meilleurs ac-
teurs et les plus jolies actrices de Paris ; on fume,
on boit du punch ; on envoie de temps en temps les
soldats brûler quelques milliers de cartouches aux
environs; et quand l'hiver arrive, quand la pluie
amène avec elle une humidité malsaine, on revient
tranquillement à Paris jouir des honneurs du triom-
*phe. »
Enchantés de ces procédés, le sultan a voulu les
le siège. On a investi la ville des eaux-chaudes,qui se
compose d'un cimetière et d'un caravansérail comme
toutes les villes turques, et en avant les coups de ca-
non ! On en a tant tiré que la plupart des chiens de
Constantinople en sont devenus sourds; ils ne font
qu'en aboyer de plus belle. Le sultan a profité de
cette occasion pour améliorer son artillerie. On sait
que les Turcs se servaient encore de boulets de pier-
re ; ils ont adopté maintenant les projectiles de 1er.
Pour le quart d'heure, Abdul-Medjid met en pra-
tique la seconde manière de devenir un héros. Il
campe sur les rives du Bosphore ; on lui a dressé un
fort joli petit camp où il s'amuse, dans ses momens
perdus, à passer ses troupes en revue. Faute d'ac-
trices, le sultan a fait venir son harem au camp ; ses
généraux l'ont imité * Je vous demande quels pro-
grès doivent faire les études stratégiques.
On raconte que, l'autre jour, Abdul-Medjid, ayant
acheté d'un marchand de curiosités parisiennes la
statuette en bronze de Voltaire, s'est écrié en s'age-
nouillant'devant elle : « Je croupissais dans l'indi-
gne mollesse des cours, tu m'as rappelé à l'honneur,
tu m'as fait devenir un héros ; honneur à toi, grand
homme ! Allah ! allah ! allah ! ce qui signifie : Trois
fois merci ! »
epuis quelques jours, un grand portrait à
l'huile de Lola Montés s'étale derrière les vi-
traux d'un magasin du boulevard Montmar-
tre. Cette exhibition a lieu avec l'approbation de
l'autorité. Est-ce afin d'exciter l'émulation de tous
les jeunes rats de l'Opéra, de toutes les Terpsychores
de Mabille ou du Château-Rouge, en rappelant que,
si les soldats n'ont plus précisément leur bâton de
maréchal d s leur giberne, les polkeuses du moins
peuvent a\ un comtat de Lansfeld et une cou-
ronne dam urs tibias. Le pouvoir qui poursuit le
Charivari *nme jetant le trouble dans la société,
ne craint-i , lui, de s'exposer au reproche d'ébul-
litionner ) lartier Bréda?
moment la cour, la magistrature et les
ers d'Angleterre sont dans un émoi im-
>le à décrire. En Voici la cause : la rei-
ne Victo fagè en Ecosse, et on s'est aperçu que
des ietfr dresse de Sa Majesté avaient été ou-
vertes ei . Des mesm es multipliées et sévères
ont-été \ ïur-le-cbamp pour découvrir les cou-
pables. A potentate britannique est outrée de
ce qu'on $s une fois ses petits secrets intimes.
Que dirait ne si, comme nous, elle avait affaire
à une posti Tarouchât régulièrement ses man-
dats et ses L $ banque privés?
KÉOV lE du grand-opéra.
On l'a dit de igtemps, en France, le provi-
soire seul a ch& 5e maintenir à perpétuité : voir
les édifices publi abus, les impôts de la nature
du décime de gu c, etc. Il est vrai que, par
compensation, ce déclaré définitif et éternel
dure souvent fort reir les ordres de choses, les
constitutions, les s s, etc. '
Ainsi le théâtre md-Opéra, bâti provisoire-
ment en 4821, en a huitième ou dixième res-
tauration. Lors de juration de cet édifice, on
se récria beaucoup son aspect peu monumen-
tal; les mauvais p prétendirent que lorsqu'un
mettre en pratique tout de suite. Il a commencé par | étranger demanda .e Grand-Opéra, s'il vous
plaît? » on lui répondait: « Rue Lepelletier, la troi-
sième porte-cochère à main droite, en entrant par |c
boulevard. »
Mais, à défaut de l'extérieur, la salle du moins est
construite dans des proportions assez grandioses. Les
architectes et les décorateurs entre les mains des-
quels elle a été remise derechef, il y a deux mois, lui
ont dit comme M. Guizot à ses électeurs : Enrichis-
Sez-vous, et ils lui ont fut une toilette de brocarl
L'or étincelle partout, en fond, en rondes bosses
en corniches, en balustres, etc. ; devant une sem-
blable profusion de ce métal, l'Opéra pourra-t-il en-
core se permettre de chanter sérieusement: L'or est
une chimère?
Sans nous arrêter sur les détails, nous dirons que
l'aspect général de la salle actuelle répond à l'idée
splendide qu'on doit se faire de notre première scène
lyrique. Le papier de tenture, qui forme le fond des
loges est gris-pâle ; depuis qu'il existe des théâtres,
on n'a cessé de discuter pour savoir quelle est la cou-
leur qui fait le mieux ressortir les parures de la plus
belle moitié du public. Est-ce le blanc, le rouge, le
brun, le rose, le bleu, etc. ? Comme c'est une ques-
tion qui intéresse la coquetterie féminine, il est fa-
cile de concevoir qu'on n'ait pu parvenir à s'enten-
dre positivement sur ce point.
Lé foyer, blanc et or mat, est d'une riche et élé-
gante simplicité, sauf toutefois une sorte de sou-
bassement chocolat que nous goûtons peu.
Maintenant, du contenant passons au contenu. Ici
encore il y avait beaucoup à restaurer. Par malheur
ce n'est pas chose aussi facile ; on ne fait pas des
chanteurs d'un coup de brosse ni des partitions à la
détrempe.
Force a donc été à la nouvelle administration de
rouvrir avec le personnel existant et l'ancien réper-
toire : ce répertoire du moins sera remis autant que
possible à neuf, sous le rapport des costumes et des
décors. La Juive a servi d'inauguration; les chœurs,
l'orchestre et les artistes ont marché avec ensemble.
Nous ferons cependant une critique générale en ce
qui concerne l'exécution ; elle porte sur le système
de ritardendo adopté par les chanteurs. L'abus de
te système enlève aux différens morceaux d'une par-
tition leur style etjleur caractère ; outre l'inconvénienl
de la langueur et de la monotonie, il a encore celui
de prolonger les représentations et d'envoyer les fr
lettenti coucher après minuit. Ces donc un point qui
intéresse non seulement l'art, mais encore messim's
les concierges.
L'événement de la soirée a été lé triomphe écla-
tant de Duprez. Ce grand artiste a reparu tel qu »
plus beaux jours ; il a obtenu une de ces ovations
vrai public, aujourd'hui si rares dans les ftetH*
qui sont décernées par la salle tout entière. &
est toujours une magnifique basse-taille et urt m
crë acteur. Mlle Nau, bien qu'un peu fatiguée,^
chanté avec sa perfection accoutumée. Mlle a^
ron a un organe très heureusement doué, <lu i° '
de la méthode, mais il lui reste beaucoup à acqo^
sous le rapport de l'expression dramatique-
chantait le rôle du prince Léopold ; hélas ! quelp0
et quel chanteur ! ^
Nous ne pouvons maintenant qu'attendre e
buts et les opéras nouveaux pour juger la no
administration sur ses œuvres personnelles-
CARILLON.
La Presse qualifie Serrano d'imbécile. U
alors de la camarilla christino et de notre »T ^
qui se laissent mettre complètement dedans p
imbécile?
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Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Un héros turc
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Kommentar
unidentifizierte Signatur
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Septembre (No. 244-273), S. 998
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg