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Le charivari — 16.1847

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Septembre (No. 244-273)
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lir°n,ieS( . , ,. >m KK^^WsJK 'Wff PoîiW chaque jour un nouveau dessin en lithographie

t; Bureau de la rédaction et ae 1 administration, a ••Fans, m% )nl\^ mMïiMl-mfflÈB U m

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MARDI 21 SEPTEMBRE 1847.

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maître des porte.
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OLD PANNIER

i>6nérales, et chez Ions les libraires.

SEIZIÈME ANNÉE.—N° 264.

BUE DU CROISSANT, 16 (llOTEr, COLBEKt).

ru..s. biiPARTEMENs. /^L^A^^^gggMBft» '^^^^^^^^1^1^^8661^ Trois mois................... iK fr. 18 fr.

,U «W1S.................... 18 « 18 fr- /^^M:^^^^>W^J°m^^^'^^^^^^ Six moi*..................... 50 36

«o 72 'WSP'I t/'^^^HKKMSSSSB^^Isê^^^JÊSi^^^S^^ Un numéro................... » 80 c.

Un

nODléri

l a fl'bohnfimcns datent, des i<-'r et 16 de chaque mois.

sm> Wailll(îl"t ru imw1''0................... " 80 c- — l.o* abonnemens datent des et 16 de chaque mois.

Aumaleegfj. '^^^^ÊÊÊKÊKÊ ^^flB^^^'l^k '^||H^b^l^4jP|tl On reçoit en paiement des abonnemens, les man-

.0 jeunes « *'«'•"«"•' ! à Lyon' l'l,oz Mme phil'PPe;*auaiel'. ^j^v!**'$^rmKÊ JPMrawd'V m\ ■HpflnWf|| dais à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effets

„ ,.uc st-Uomiiiique; à Bordeaux, chez Mme Delpech, .''tjr JÊÊÊ^^^^Î<^B^ . ^^^^Hyrl'll ' sur les maisons de Banque de Paris. — Tout ce qui

' il M. i - Ile, chez M. Michelet-Peyron et chez ^^^^^^^^^mÊÊÊÊÊuilik^t J^^^^_~Sc^- concerne l'administration du Journal doit être adressé

jtw'camoi". libr.j à Rouen, chez Mm» Watré, 31, rue <*§^<î~* ^^^^C^^^^^W^WÊ^^Rf^^^) J^Ty^ (franco) au Directeur, rue du Croissant, 16 (ancien

lin Vieux-Pala , à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- ^?^vf^I^^^^^^fflWW^>4j^^y^' hôtel Colbert). — Les lettre* non affranchies oeroP'

Utérine strcçWdans les bureaux des Messageries roya- -^Sd^^dr. ■ -==^~ ~ rigoureusement refusées.

Il* c

lu Croissant,^,

I

Lire.

LE CHARIVARI

RÉGÉNÉRATION DE L'ESPAGNE-

arlez—moi de cela ! voilà
qui s'appelle agir ! On est
fierd etreEspagnolquand
on regarde la colonne....
de la Gazette officielle
de Madrid (page lre).

C'est que le gouverne-
ment espagnol vient de
frapper un grand coup...
Son ministère Salamanca
s'est distingué par une de
ces vigoureuses mesures qui suffisent à immortaliser
un règne et à sauver un Etat. Certes, la situation
de l'Espagne était critique... Eh bien ! son gouver-

iRTS et de iET-
donnes aux œu-
aux études histo-

)lus distingués. I nement a été à la hauteur de la situation. Les grands

es qui occuper» j10mraes nc manquent jamais aux grandes circons-
E et le BULLETIS
iJERVATEl'B tances-

tins complets soi L'Espagne, épuisée par les troubles civils, ruinée
Administratif jans ses finances, tiraillée par les conflits conjugaux
de son roi et de sa reine, menacée à la fois par le
grand sabre de Narvaez, par l'épée de Montemolin,
et aussi, là-bas, sur le second plan, par la rouillarde
de M. Guizot, belliqueux protecteur des droits de la
duchesse de Montpensier,—l'Espagne, penchée sur
l'abîme, attendait pour son salut un sublime effort.
Dieu soit loué ! La Providence a suscité le sauveur.
L'effort est accompli... Un décret ministériel prohibe
en Espagne l'entrée du Courrier français 11!

L'Espagne, heureuse et triomphante, peut main-
tenant reposer en paix dans sa gloire.

Pour parler en prose vulgaire, il paraît que le
Courrier français a vivement choqué les honnêtes
ministres de Madrid en racontant quelqu'une de ces
«liliantes histoires de l'alcôve royale dont la cour

N1!Espagne défraye les conversations du monde,
c'l qui font rougir jusqu'à nos lorettes du quartier
Brëda. Les Salamanca se seront dit: « A quoi nous
sert-il, à nous ministres libéraux, d'interdire aux
journaux espagnols de s'occuper de la reine, de ses
lavoris et des cancans de palais, si ces sujets réservés
sont traités in extenso et sans la moindre délicatesse
par les journaux étrangers?... Comblons cette lacune
l!e notre liberté de la presse, et terrifions les feuilles
(lu dehors par un formidable exemple! » On a mis
alors tous les journaux français dans la caisse vide
du trésor espagnol, on a bien remué, et à défaut du
plus innocent de la société (la société ne comptait pas
ll» seul innocent), l'huissier de service a tiré au ba-

in ne pourra être
lustriel, sans que
s lecteurs.]

»ois, 14 fr.

ussée-d'Antin, H
aux des Message-

3 sa souscription
localité et de k
ue 2 0|0 et *
ne a le droit d"
; les abonnen*

ppointe

mens.

3 la Compaga|e'

e facile àafl*
- le comte m

sard... Le sort a désigné le Courrier français, et le
Courrier français a servi de journal expiatoire.

Le Courrier français n'entrera donc plus en Es-
pagne... Voilà un supplice ! Je n'en connais qu'un
plus grand : c'est celui de n'en pas sortir.

Le décret qui porte au Courrier français ce ter-
rible coup dit que cette décision est prise sans pré-
judice des autres mesures qu'exige la gravité du
cas. D'où notre confrère conclut que le gouverne-
ment espagnol pourrait bien requérir contre lui des
poursuites. Nous devons le rassurer sur ce point, et
calmer les alarmes qu'il n'a pas par notre exemple.
Le Charivari, lui aussi, a gs&ssé par les colères du
gouvernement espagnol, et il ne s'en porte pas plus
mal.

Le Courrier français ne se souvient-il pas qu'un
beau matin deux douzaines de grands d'Erpagne se
réunirent à Madrid et signèrent une adresse dans la-
quelle ils déclaraient que, si le Charivari continuait
à se mêler des affaires de la Péninsule, tout gouver-
nement devenait impossible : ils concluaient à la fois
à une prohibition et à un procès. Cette manifesta-
tion solennelle inspira au Charivari un vif regret :
ce regret fut éprouvé par Daumier, qui ne s'est pas
encore consolé de n'avoir point assisté avec son crayon
à celte réunion de la grandesse d'Espagne.

La prohibition eut lieu, à telles enseignes que le
Charivari n'entre pas encore en Espagne, sauf
pourtant deux exceptions : il y entre—pour la reine,
qui est au-dessus de lois vulgaires,—et aussi pour le
pauvre mari Francisco qui, le jour même où la pro-
hibition était prononcée, nous communiquait un
moyen de lui faire parvenir ses numéros en contre-
bande.

Isabelle est bien aise de lire ce que le Charivari
dit de son mari, et Francisco n'est pas fâché de
savoir ce que le Charivari écrit de sa femme.

Quant au procès, nous l'attendrons encore, et il
probable que, comme nous, le Courrier français
l'attendra longtemps.

|u sujet des critiques dont la presse française
iflagelle l'immoralité qui règne dans les ré-
|si dences royales d'Espagne, YHeraldo de-
mande comment il se fait que le gouvernement fran-
çais ne trouve pas dans nos lois les moyens d'empê-
cher qu'on- ne diffame la reine Isabelle. Nous allons
donner .-une petite consultation à YHeraldo.

Qu^' çertaines royautés étrangères veuillent placer Plus nous y réfléchissons et plus nous sommes'é-
leurs t^^rs. dissolues souslla protection de l'inviola- ' tonnés qu'à cette époque de fièvre mercantile on

bilité, nous le comprenons à merveille ; ainsi il etst
commode à l'ex-innocente Isabelle de promener de
palais en palais ses amours adultères sans que ïa
presse espagnole puisse en gloser ; ainsi il est avan-
tageux pour Louis de Bavière de pouvoir, à la face
d'une nation indignée, créer comtesse et couvrir de
croix et d'or une courtisane qu'il affiche publique-
ment pour maîtresse, et cela sans qu'aucune voix
libre puisse, en Bavière, protester au nom de la
morale outragée.

Mais les voix libres peuvent se faire entendre à
l'étranger, et l'écho en vient, eomme un premier
châtiment, frapper les oreilles des grands coupables^
Oui, les trônes étrangers ont dans nos codes des ar-
ticles qui les protègent contre la diffamation et la
calomnie ; mais trouvez en France un jury pour nous
condamner quand nous crierons haro—sur cette reine
dissolue qui, renouvelant les scandales des favoris,
ressuscite Orloff et Potemkin dans notre société, —
sur ce monarque éhonté qui, payant avec la monnaie
du roi, les honteuses amours du vieillard, refait à
notre libre et morale époque une comtesse Dubarry 1!!

Voulez-vous savoir ce qu'il y a, en outre, dans nos
lois? Il y a un article qui envoie à la prison de Saint-
Lazare, à la requête du mari, les femmes adultères !
Il y a un article qui permet d'interdire les vieux dé-
bauchés , que l'amour rend fous et prodigues.
Voilà ce qu'il y a dans nos lois.

POIGNÉES DE MAINS ET POIGNÉES D'ÉCCS

pour des poignées de sottises.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Poignées de mains et poignées d'écus pour des poignées de sottises
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Cham
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
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Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Septembre (No. 244-273), S. 1037

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CC0 1.0 Public Domain Dedication
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