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Le charivari — 16.1847

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Septembre (No. 244-273)
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PRO . l'

\ VENDREDI M SEPTEMBRE 1847.

au de la rédaction et de l'administration, à Paris, m ^^mM^mm. WM UM ^ F M nouveau km en ^

„lIE 01. CROISSANT, 16 (HOTEL COI.BERT). ^^j^^^Ê^^È^ÂrJÊm UWMÂUh °° GRAV,JBES' ET V,GWBTTSS S0R ■0W-

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lérablp n?lrialtv ' -, , n.... „ ,. ZS%irMtiW^9WÊÊ^\ ■ÉÊMWïffiîf-XUû \ Wi- 'WÈÊISMêÊÊffTÏWJÀ On reçoit en paiement des abonnemens, les man-

Ut 0,1 * ■ 7 « Phil.PPe-Baud.cr, • >' / 'dats à vue sur Je Trésor et sur la Poste, et les effets

compris?S, * ( », rue St-Domm.que ; à Bordeaux chez Mme Delpech, %;. MH^» ^HPtHM sur les maisons de lianque de Paris. - Tout ce qui

ns l'fWé» ;ibr.; 1 Marseille, chez M. Michel et-Peyrwa et chez ^fV^- ; ^j^ftliS^S^) concerne l'administration du Journal doit être adressé

,w% «.-. namom. libr.; àRouen, chez Mme Watré. 31. rue !7 S--*, ' ^^llSâBlSlSSS»/^^^. rHî? _____~,__________

Camoin libr ; à Rouen, chez M-Watré, 31, rue . (franco) au Directeur, rue du Croissant, 16 (anciea

a„ vicux-Pala.s ; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- ?^^^^^^^^^^^*4^^^^^ hôtel Colbert). - Les lettres non affranchies sero*

ihcrini! strecl; dans les bureaux des Messageries roya-

1IIU' . - ;3~-=r------*--_==■--- rigoureusement refusées.

les cl gi'iiC'rales, e> chez tous les libraires. s

ARIVARI.

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et confortable. Si

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pàràrronoSi
autres, à appofe
directeur des CaK-

sonnes

rue Montesguiei,
Bal les dlmanches;
r cavalier.

Comme l'autre, le nouvel ambassadeur

ARRIVEE DE L'AMBASSADEUR PERSAN,

L'ambassadeur persan vient d'ar-
river en France ; du moins on a vu
entrer par la barrière un homme
qui assure s'appeler Mohammed et
qui prétend être un envoyé du shah.
Depuis qu'on a vu le particulier,

lFÊ d'ARa"" I '^^^^^^l^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ï^l^X °n commence ^ C1'aindre que cette
les pectoraux'1 flBWB^j \ ambassade 11 e soit unè mystifica-

NiEPi, propriét.à 'p^SïJWMm^'^m¥W^^^^^^^n^~'' tion comme celle qui se moqua si

ibes, m

t^SiS!/sSS3fwlÊS^^Ss^^^^^^^ agréablement de Louis XIV. De

grand roi à grande politique il n'y

a que la main,
lennellement à M. Guizot la dignité et les insignes
de mamamouchi.

Ce qui donne du poids à cette version, c'est que le
gouvernement averti, sans doute par quelque ami
secret, de la mystification que l'on prépare, paraît
fort embarrassé de l'ambassadeur persan. Les jour-
naux officiels n'en disent presque rien ; le Journal
des Débats, si prompt à célébrer toutes les bonnes
fortunes de la Grande politique, souffle à peine mot
de celle-ci.L'embarras est pressant et c'est parce qu'on
a compris qu'il fallait un homme de tête pour tirer
le gouvernement de ce mauvais pas, que M. Guizot
vient d'être nommé président du conseil.

On assure que les ministres se sont réunis trois
fois en conseil, sans pouvoir prendre une décision.
Punir le prétendu ambassadeur de son audace, ce
serait le parti le plus naturel ; mais les trois puis-
sances qui ont combiné la mystification pourraient
s'eu offenser et exiger des excuses et une indemnité
pour Mohammed. Le moyen le plus habile de se ti-
rer de là et en même temps le plus conforme au ca-
ractère de la Grande politique, ce serait de dissimu-
ler et d'avoir l'air de prendre l'ambassadeur au sé-
rieux, de recevoir ses présens, d'écouter ses dis-
cours, d'y répondre et d'accepter la dignité de ma-
mamouchi pour M. Guizot.

Ce moyen a été, dit-on, proposé en conseil et
presque accepté.

Voilà une partie des bruits qui courent sur l'en-
voyé de Perse et dont nous ne garantissons pas l'au-
thenticité.

On va jusqu'à dire que les lettres de créance du
nouvel ambassadeur sont rédigées dans cette
langue franque que parlaient les Turcs dj
dain. Salem, salamalec, salamalequi,

De tout ceci va résulter un mystère h
nous léguerons aux âges futurs.

Montmartre, n,!
Croissant,

tures qui détruisent
à ressorts et à tro-
îté à l'Académie»
lents à crochets ou
s gens qui scie*

jciété générale à
lour employés que
inspecteurs, q«la
reaude placement
'au contraire elle
■des offrestrom-
ociété se pern*
ter leur argent,
nnibus sera trans-
ir du 22 courant

entresol.

istrieues. que ou fait semblant de débarquer à Toulon ; comme
s de l'Européenne , .. , , , .

Deiapiace. 1 autre, il apporte des presens, et quels presens : une

caisse remplie de manne ramassée par lui dans le
désert. Cette manne me paraît de nature à exciter les
doutes les plus graves.

Au reste, nous nous faisons un devoir de repro-
duire les bruits qui courent déjà dans le public. L'é-
tranger dont nous parlons serait véritablement un
ambassadeur persan, au dire de personnes bien in-
formées, mais sa mission n'aurait rien de politique 5
il serait venu seulement pour complimenter, de la
part du shah, M. Scribe, auteur de l'Avare, du Mi-
santhrope, du Mariage de Figaro et du Cid, d'a-
près l'affiche du théâtre qui vient de s'établir à
Ispahan.

Cette supposition nous semble un peu hasardée ;
cependant elle était généralement admise hier au
foyer de l'Opéra.

D'autres personnes prétendent que Mohammed est
1 agent d'une mystitication concertée par l'Angle-
terre, la Russie et l'Autriche. M. de Metternich en
adressé le plan pour s'amuser un pou de la vanité
deM. Guizot. D'après cela, Mobammed serait un des
des secrétaires deM. de Metternich qui aurait pris un
bonnet pointu en fourrure et une soutanelle noire.
Des gens qui l'ont vu trouvent que son costume
manque beaucoup d'exactitude. Mohammed est habillé
comme un Persan de bal masqué et il s'exprime
dans le style des romances asiatiques. Il parle, dit—
on> de sa cavale aux naseaux fumans, de sa favorite
Zulmé et il cite, sous prétexte de couleur locale, des
sentences du poète Saadi dont l'existence a toujours
ete vivement contestée par les orientalistes; toutes
choses qui inspirent de légitimes suspicions.
Le but de cette plaisanterie serait de conférer so-

jis longtemps^
is._Coiipede *
es jours de )»*

ointe mens

Compaq'6'

Icile àattem'
le comte D«
ont refusé^

[ne triste nouvelle s'est répandue : le ministre
Coletti, est mort le 10 septembre."
[Ses dernières paroles ont été pour la Grèce
et pour la France,

Cette nouvelle coïncide avec la nomination de M.
Guizot à la présidence du conseil. Elle la salue d'une
manière bien funèbre,

M. Coletti était le dernier allié de M. Guizot en
Europe. On peut dire qu'il est mort à la peine.

ans le banquet de Saint-Quen-
tin, formidable écho du banquet
du Château-Rouge, de remarqua-
bles discours ont été entendus.
Nous citerons, entre autres. un
passage de celui qu'a prononcé
M. Pagnerre au nom du comité central dont il est le
secrétaire.

« Les nations meurent, messieurs, quoi qu'on en
dise, et elles ne meurent pas seulement par l'inva-
sion et la conquête, elles périssent aussi par la dé-
pravation des mœurs, l'anéantissement du senti-
ment patriotique, l'abaissement des consciences. La
corruption tue plus sûrement encore que le glaive.
(Sensation.—Applaudissemens prolongés.)

» Un mal intérieur nous dévore, le pouvoir est aux
mains d'une fraction : l'anarchie est au sein des con-
seils ; les ténèbres sont dans les régions supérieu-
res; les sinistres exemples se multiplient et la jus-
tice elle-même s'étonne des coupables qu'on lui
amène. (Applaudissemens.)

» En présence de tant de symptômes menaçans,
quel citoyen ne sentirait croître ses alarmes ? Et, je
vous le demande à tous, le moment n'est-il pas venu
de faire entendre le cri suprême des peuples : la
patrie est en danger ! (Vive sensation. — Ap-
plaudissemens unanimes.)

» Malheureusement nous ne pouvons ajouter la
formule consacrée des Romains, caveant consules,
car les consuls sont les premiers coupables. (Bravo !
c'est vrai! c'est vrai!) »

Voilà ce que disent en beau langage et ce qu'ap-
plaudissent avec ardeur les représentans des électeurs
de l'opposition, des maires, des conseillers généraux,
des conseillers municipaux, dont la voix condamne
à la fois cette immoralité dont ils souffrent et ce mo-
nopole qu'on les condamne à exercer.
Or l'article sous prétexte duquel le Charivari est
n'est que la pensée, bien affaiblie, des discours
iaint-Quentin. Le passage qui a spécialement
lê les poursuites se retrouve idée pour idée dans
[uente allocution de M. Pagnerre. Une simple
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Arrivée de l'ambassadeur persan
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur
Ankunft <Motiv>
Botschafter <Motiv>
Iran
Zelt <Motiv>
Initiale
Pflanzenornament

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Septembre (No. 244-273), S. 1049

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Erschließung

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CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg
 
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