ER
dre..
RÉBUS.
LUNW 27 SEPTEMBRE 1*47. r_----—, . , SEIZIÈME ANNÉE.-r=N0 270.
Sureau de la rédaction et de l'administration, à Paris, % J^MB^^M, Wffl. Mm[ cba^e ]m m mm dessin en m^ïli
RUE DU CROISSANT, 16 (HOTEL COLBERt). ^^4^ J^^^^É^lÊÊÊÊà ME là. OU GRAVURES, et VIGNETTES SUR bois.
Un an........................ 60 72 "lâ^^^iiM^^||^^^à|Ki^W^ Un numéro................... » ' Su
0n numéro................... » 80 c.
ir 1'llabiïeB'0'"'ei% ! es abonncmcns datent des 1er et 16 de chaque mois.
1
HP
sii mois...................... 00 06 Ml^M^* ■« --^PCMfflffifr lïï ^tiffi'■ IfraSRES Du
an....................... «0 12
c.
Les abonnemens datent des 1er et 16 de chaque mois.
'"M .-i t™„ »f nu,. „ ,. \iïttkèÈÊÊÊÈIÈÊiMEÊ w\ ^BBËllWHrwSfe On reçoit en paiement des abonnemens, les mari-
ons abonne.-a Lyon, chez Mme Phi îppe-Baudier. m:*'. ..«1 MMSi-Wni t- vU ' ak\ ■fe^ IJIIIIV- JU. il. ^„.„ * , „ , . . „ , '. , „.
_„ c.^i..i„.,;.4p^«___-u„.«_.t,..„:L' IH^Hi JKïïBIQ^^J^ MHJl date & vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effets
eai,nn'ik% », rue St-Dominique; à Bordeaux, chez MmeDelpech, ^^mmSsBÊ* «MW^/JT» flà ' ^^IfiUi- sur les maisons de Banque de Paris. Tout ce qui
, lesq e MarS'i'. °' ?" M'^elet-Peyr^ et chez ft'» SliKA IPÏrSfe, concerne l'administration du Journal doit être adressé
Mjreniiersf Mme Camoin, lil)r.; à Rouen, chez Mme Watré, 31, nie r? •■—--, --e-^>^J^^^^aifflaBHHBS/^r^. Y=ZLL^-' . _.. , . „ . . .„ ,
• «•> Dosti. r *>: ,. ni- xi a u S-x.^ V -e?* î^ss^^SlaBsSBI^ŒK/^*. YL--«ÇJ^3> (franco) au Directeur, rue du Croissant, 16 (ancien
» JJ"Ste rest,..' ,iu Vicnx-I'alais; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- ^T%>-S ' ^E=^^gSiM^SsB*HSP:>4s«^^:?^ L, , „ . ,, „
Ihcrine strect; dans les bureaux des Messageries roya- ^^^r^T^^^^^^^T^^^^ hôtel Colbert) - Les lettres non affranch.es «,ro*
„, cl (fbnéralcs, et chez tous les libraires. x^^^- --- rigoureusement refusées.
SS^SSi LA CHARITÉ SOCIALE,
30 fr. 23
45 48
69 59
74 73
RE
IN
de neuf heare
lélai leurs exa»
ivies; il espère qK
s, des parens'etfc
Un affligeant tableau s'est
déroulé hier devant la cour
ONDITIONS- ~r^\\?ff5*,'*^<& d'assises de Paris.
Un père a tenté de s'as-
phyxier avec son enfant ; de
prompts secours ont pu sau-
ver le père, mais l'enfant a
succombé, et le père com-
paraissait sous l'accusation
de meurtre.
ile JACOB, i HH^Jé^^III^ ^r ce P^re ^a*' un h°n~
nête homme et il chérissait
son enfant. Quel était donc
le rhobile du suicide ? la misère.
L'ouvrage manquait, et après avoir épuisé tout,
jusqu'à la charité de ses proches, bien plus encore,
jusqu'aux ressources d'un faux, le malheureux,
accablé par une longue lutte avec le dénuement le
plus complet, se sentit vaincu, et fit pour lui et son
fils un suprême et coupable appel au suicide.
Rien de déchirant comme l'interrogatoire de cet
accusé. « Il fallait demander à celui-ci, à celui-là,
disait le président ému. — J'ai demandé par-
tout, disait l'accusé, et la charité elle-même devait
finir par manquer. Il fallait mourir de faim ou me
tuer. J'ai préféré me tuer. »
Oui, la charité est grande en France, nous le di-
l'entresol.
connu
epuis longtemps' 1
.aris.-Couped *
-Les jours tic M»
- sons avec M. le président Jurien ; mais elle n'est pas
Denis, 87. Sjj* suffisamment secondée par les institutions adminis-
^lundreTfeuui"1'') Natives. Nous avons la police du crime, nous n'a-
^ pas celle du malheur.
Bal les dimaD* N est-il pas effrayant que de si horribles drames
ar cavalier.___^ puissent se passer au sein d'une société civilisée, et
que le hasard seul d'une instruction judiciaire arrive
aies révéler? Eh quoi, dans une capitale peuplée
d'un million d'habitans, regorgeant de richesses, à
cent pas d'un palais, à quelques mètres de la ban-
que, de pauvres diables peuvent, pendant des se-
maines entières, engager un horrible combat avec la
faim qui les pousse au suicide ou au crime, et l'au-
torité ne le sait que lorsqu'elle est appelée à relever
le cadavre laissé par le suicide ou par le crime !
, la Compf3nie' ^l l°rs même que la révélation en serait faite, à
mens " Presser?—Les hôpitaux? ils ne reçoivent que
\ facile à atteir lc* malades, et il faudrait attendre, pour y être ad-
mis> que la faim fût devenue une maladie.—Lesbu-
reaux de bienfaisance? ils rendent des services ; mais
leur organisation même limite leur action, et la forme,
^ le comte »f
seront rep1
ARÏVARI.
chez eux, gêne trop le fond pour ces cas exception-
nels.—C'est triste à dire, mais la charité spontanée
vient seule en aide à ces souffrances inouïes : or
cette charité, si multipliée qu'elle soit, est aléatoire :
on la trouve un jour, on ne la rencontre pas le len-
demain ; et avec la faim chaque journée fait ses mar-
tyrs.
Il faut le dire et le dire bien haut, il manque dans
notre société des institutions de bienfaisance : la cha-
rité est dans les cœurs, elle n'est pas assez dans les
codes. Cette organisation est difficile, c'est vrai, et
l'utopie impraticable a sa large prt dans les rêves gé-
néreux qu'elle inspire ; mais raison de plus pour y
songer vivement et sérieusement. Il y a une Morgue
à Paris pour recevoir le corps mort qu'on trouve
dans la rue ; où est la Morgue hospitalière du corps
vivant?
Nous venons d'écrire qu'à côté de la police du cri-
me devrait exister la police du malheur.
Si l'accusé dont nous parlons avait fabriqué de la
fausse monnaie dans une cave, ou même s'il avait,
dans cette cave, imprimé clandestinement quelques
pamphlets politiques, la police l'aurait certainement
découvert ; mais il se borne à y mourir de faim : il
s'y débat dans une lente agonie qui l'étreint lui et
son enfant, et il n'y a pas de police pour le surveil-
ler et le découvrir. S'il avait crié : Vive la répu-
blique ! le premier agent passant par là aurait en-
foncé la porte pour l'arrêter ; mais il ne fait entendre
que les borborygmes de la faim et le râle de la mort,
et cela se perd dans le murmure confus de la grande
cité : il n'y a pas d'oreilles d'agens dressées à dis-
tinguer ce genre de bruits.
Notre police est instituée pour saisir le méfait, pas
le moins du monde pour aider la souffrance. Elle a
mille bras pour empêcher le mal, pas un seul pour
opérer le bien.
Encore une fois, songeons-y, car c'est dans ce
grand problème de la charité sociale, où tant de
tristes exemples accusent de déplorables lacunes, qu'on
peut dire plus que partout ailleurs : il y a quelque
chose à faire.
propos du mariage du sieur Saint-Vin-
»cent d'Ecquevilley, plusieurs journaux ont
^apporté que la cellule de ce gentilhomme
est voisine de celle de M. Teste, à la Conciergerie.
Des renseignemens, que nous avons tout lieu de
croire bien fondés, nous apprennejrt-que M. Teste,
dont l'état est beaucoup moin^d^pctrable qu'on ne
veut bien l'annoncer, a obtenu d'être transféré dans
une maison de santé, et que cette maison ne serait-
autre que la sienne propre.
On nous a affirmé aussi que les ministres,réunis en
conseil, avaient délibéré trois fois sur la question de
savoir si l'on ferait payer à cet ex-collègue l'amende
à laquelle la cour des pairs l'a condamné. L'admi-
nistration des domaines, consultée à cet égard, ayant
répondu négativement, on a toléré alors la souscrip-
tion qui a eu lieu pour réunir les 04,000 fr. exi-
gibles avec contrainte par corps.
CE QU'IL î A DANS LES GARDE-MEUBLES.
Au rédacteur du charivari.
Monsieur,
ans votre numéro â"a-
vant-hier, je viens de
lire l'article, plein d'une
haute philosophie, que
vous consacrez au train
royal dont nous venons de
faire l'expédition on Algé-
rie pour l'usage de M. le
duc d'Aumale. Vous avez
à ce propos, manifesté votre surprise de ce que le mo-
bilier de la couronne abrite un assortiment de ces
sortes de trains; et, comme Chateaubriand s'étonnait
de la quantité de larmes que peut contenir l'œil d'un
roi, vous vous êtes étonné de la quantité de trains
royaux que peut contenir un garde-meuble.
Je vais, sans trahir la confiance dont m'a investi
la Liste-Civile, vous donner à cet égard quelques
renseignemens.
Il est positif que les gardes-meubles de toutes les
couronnes d'Europe renferment une quantité consi-
dérable de trains royaux. Cela tient à ce que chaque
roi, chaque prince, a son train royal qui lui est pro-
pre, qu'il compose selon son goût ou son caprice, et
qui par suite n'est nullement le train royal." de son
prédécesseur. Dans les premiers jours de l'emména-
gement, tout prince s'accommode bien du train royal
qu'il trouve à sa portée et que son devancier vient
de quitter; mais peu à peu, il le modifie à sa guise ;
remplace un jour tel meuble, le lendemain tel us-
tensile, si bien qu'au bout de quelques mois le train
royal tout entier se trouve réintégré, accessoire par
accessoire, dans les magasins du garde-meuble? et
remplacé, au palais, par un train royal tout neuf,
dre..
RÉBUS.
LUNW 27 SEPTEMBRE 1*47. r_----—, . , SEIZIÈME ANNÉE.-r=N0 270.
Sureau de la rédaction et de l'administration, à Paris, % J^MB^^M, Wffl. Mm[ cba^e ]m m mm dessin en m^ïli
RUE DU CROISSANT, 16 (HOTEL COLBERt). ^^4^ J^^^^É^lÊÊÊÊà ME là. OU GRAVURES, et VIGNETTES SUR bois.
Un an........................ 60 72 "lâ^^^iiM^^||^^^à|Ki^W^ Un numéro................... » ' Su
0n numéro................... » 80 c.
ir 1'llabiïeB'0'"'ei% ! es abonncmcns datent des 1er et 16 de chaque mois.
1
HP
sii mois...................... 00 06 Ml^M^* ■« --^PCMfflffifr lïï ^tiffi'■ IfraSRES Du
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Les abonnemens datent des 1er et 16 de chaque mois.
'"M .-i t™„ »f nu,. „ ,. \iïttkèÈÊÊÊÈIÈÊiMEÊ w\ ^BBËllWHrwSfe On reçoit en paiement des abonnemens, les mari-
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eai,nn'ik% », rue St-Dominique; à Bordeaux, chez MmeDelpech, ^^mmSsBÊ* «MW^/JT» flà ' ^^IfiUi- sur les maisons de Banque de Paris. Tout ce qui
, lesq e MarS'i'. °' ?" M'^elet-Peyr^ et chez ft'» SliKA IPÏrSfe, concerne l'administration du Journal doit être adressé
Mjreniiersf Mme Camoin, lil)r.; à Rouen, chez Mme Watré, 31, nie r? •■—--, --e-^>^J^^^^aifflaBHHBS/^r^. Y=ZLL^-' . _.. , . „ . . .„ ,
• «•> Dosti. r *>: ,. ni- xi a u S-x.^ V -e?* î^ss^^SlaBsSBI^ŒK/^*. YL--«ÇJ^3> (franco) au Directeur, rue du Croissant, 16 (ancien
» JJ"Ste rest,..' ,iu Vicnx-I'alais; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- ^T%>-S ' ^E=^^gSiM^SsB*HSP:>4s«^^:?^ L, , „ . ,, „
Ihcrine strect; dans les bureaux des Messageries roya- ^^^r^T^^^^^^^T^^^^ hôtel Colbert) - Les lettres non affranch.es «,ro*
„, cl (fbnéralcs, et chez tous les libraires. x^^^- --- rigoureusement refusées.
SS^SSi LA CHARITÉ SOCIALE,
30 fr. 23
45 48
69 59
74 73
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lélai leurs exa»
ivies; il espère qK
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Un affligeant tableau s'est
déroulé hier devant la cour
ONDITIONS- ~r^\\?ff5*,'*^<& d'assises de Paris.
Un père a tenté de s'as-
phyxier avec son enfant ; de
prompts secours ont pu sau-
ver le père, mais l'enfant a
succombé, et le père com-
paraissait sous l'accusation
de meurtre.
ile JACOB, i HH^Jé^^III^ ^r ce P^re ^a*' un h°n~
nête homme et il chérissait
son enfant. Quel était donc
le rhobile du suicide ? la misère.
L'ouvrage manquait, et après avoir épuisé tout,
jusqu'à la charité de ses proches, bien plus encore,
jusqu'aux ressources d'un faux, le malheureux,
accablé par une longue lutte avec le dénuement le
plus complet, se sentit vaincu, et fit pour lui et son
fils un suprême et coupable appel au suicide.
Rien de déchirant comme l'interrogatoire de cet
accusé. « Il fallait demander à celui-ci, à celui-là,
disait le président ému. — J'ai demandé par-
tout, disait l'accusé, et la charité elle-même devait
finir par manquer. Il fallait mourir de faim ou me
tuer. J'ai préféré me tuer. »
Oui, la charité est grande en France, nous le di-
l'entresol.
connu
epuis longtemps' 1
.aris.-Couped *
-Les jours tic M»
- sons avec M. le président Jurien ; mais elle n'est pas
Denis, 87. Sjj* suffisamment secondée par les institutions adminis-
^lundreTfeuui"1'') Natives. Nous avons la police du crime, nous n'a-
^ pas celle du malheur.
Bal les dimaD* N est-il pas effrayant que de si horribles drames
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que le hasard seul d'une instruction judiciaire arrive
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d'un million d'habitans, regorgeant de richesses, à
cent pas d'un palais, à quelques mètres de la ban-
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maines entières, engager un horrible combat avec la
faim qui les pousse au suicide ou au crime, et l'au-
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le cadavre laissé par le suicide ou par le crime !
, la Compf3nie' ^l l°rs même que la révélation en serait faite, à
mens " Presser?—Les hôpitaux? ils ne reçoivent que
\ facile à atteir lc* malades, et il faudrait attendre, pour y être ad-
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reaux de bienfaisance? ils rendent des services ; mais
leur organisation même limite leur action, et la forme,
^ le comte »f
seront rep1
ARÏVARI.
chez eux, gêne trop le fond pour ces cas exception-
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vient seule en aide à ces souffrances inouïes : or
cette charité, si multipliée qu'elle soit, est aléatoire :
on la trouve un jour, on ne la rencontre pas le len-
demain ; et avec la faim chaque journée fait ses mar-
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Il faut le dire et le dire bien haut, il manque dans
notre société des institutions de bienfaisance : la cha-
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Nous venons d'écrire qu'à côté de la police du cri-
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Si l'accusé dont nous parlons avait fabriqué de la
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dans cette cave, imprimé clandestinement quelques
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s'y débat dans une lente agonie qui l'étreint lui et
son enfant, et il n'y a pas de police pour le surveil-
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et cela se perd dans le murmure confus de la grande
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Notre police est instituée pour saisir le méfait, pas
le moins du monde pour aider la souffrance. Elle a
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tristes exemples accusent de déplorables lacunes, qu'on
peut dire plus que partout ailleurs : il y a quelque
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est voisine de celle de M. Teste, à la Conciergerie.
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une maison de santé, et que cette maison ne serait-
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On nous a affirmé aussi que les ministres,réunis en
conseil, avaient délibéré trois fois sur la question de
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Au rédacteur du charivari.
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haute philosophie, que
vous consacrez au train
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duc d'Aumale. Vous avez
à ce propos, manifesté votre surprise de ce que le mo-
bilier de la couronne abrite un assortiment de ces
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de la quantité de larmes que peut contenir l'œil d'un
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royaux que peut contenir un garde-meuble.
Je vais, sans trahir la confiance dont m'a investi
la Liste-Civile, vous donner à cet égard quelques
renseignemens.
Il est positif que les gardes-meubles de toutes les
couronnes d'Europe renferment une quantité consi-
dérable de trains royaux. Cela tient à ce que chaque
roi, chaque prince, a son train royal qui lui est pro-
pre, qu'il compose selon son goût ou son caprice, et
qui par suite n'est nullement le train royal." de son
prédécesseur. Dans les premiers jours de l'emména-
gement, tout prince s'accommode bien du train royal
qu'il trouve à sa portée et que son devancier vient
de quitter; mais peu à peu, il le modifie à sa guise ;
remplace un jour tel meuble, le lendemain tel us-
tensile, si bien qu'au bout de quelques mois le train
royal tout entier se trouve réintégré, accessoire par
accessoire, dans les magasins du garde-meuble? et
remplacé, au palais, par un train royal tout neuf,
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
La Charité sociale; Ce qu'il y a dans les garde-meubles
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Septembre (No. 244-273), S. 1061
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg