LË CAMUVaM.
immortel à qui il s'est adressé est M. Charles de La-
cretelle, l'un des fémurs les plus lumineux de l'Aca-
démie française. A une ouverture discrètement ris-
quée M. Lacretelle a, dit-on, répondu par le billet
suivant :
« Monsieur,
» Je trouve la comédie parlementaire actuelle trop
peu plaisante pour vouloir y prendre aucune part.
Gela signifie que je refuse positivement d'aller au.
Luxembourg jouer les pairs de France. »
Deux jours après, un ami commun est revenu à la
charge, et il a obtenu les lignes suivantes :
« Mon très cher,
» Ce que j'ai dit est bien dit. J'aime le chocolat
d'Espagne, quand il est bien préparé; je trouve du
plaisir à feuilleter les vieux livres ; je veux m'incliner
insensiblement vers la tombe en rêvant, en jouant,
en jasant, en riant ; en un mot, je prétends vivre en-
core un peu. C'est assez dire que je ne puis être pair
de France. »
Le ministre ne s'est pas encore tenu pour battu.
Une troisième démarche a été tentée, et le résultat a
été cette troisième et dernière lettre :
« Mon cher ami,
» Si l'on tient absolument à se procurer un pair
de France, qu'on se présente chez le voisin d'en
face. Celui-là au moins est un marchand de peaux
de lapins. »
Pour le coup, M. Dumon a renoncé à vaincre un
entêtement si tenace. Il en est à se demander s'il ne
pourrait pas exproprier M. Lacretelle pour cause d'u-
tilité publique, à l'effet de le transformer en pair de
France.
%iK n assure que les conservateurs, effrayés des
manifestations qui se produisent dans les
^Zrf& banquets réformistes des départemens, ont
repris leur ancien projet de lutter à la fourchette
contre l'envahissement des idées démocratiques. Il
est donc question encore une fois de ce fameux ban-
quet conservateur inspiré d'abord par celui du Châ-
teau-Rouge, abandonné ensuite et repris mainte-
nant avec un nouvel enthousiasme, si bien qu'un
mauvais plaisant a caractérisé ces fluctuations gastro-
nomiques par le vers si connu de Voltaire, qui se
prête merveilleusement, avec une variante, au parti
de la Grande politique.
Il prit, quitta, reprit la lardoire et la broche.
On craint encore cette fois que le banquet n'ait
pas lieu, la discorde s'étant mise à ce sujet parmi les
futurs convives : les uns veulent que l'on prononce
des discours, les autres s'y opposent sous prétexte
qu'on aurait l'air de suivre les erremens de M. Bar-
rot. Plusieurs ne demandent que des truffes.
Passe pour les truffes; mais sans discours, le bou-
quet n'aura pas de signification politique. Enfin, on
paraît à la veille de s'entendre moins que jamais, ce
qui empêcherait de mettre la nappe. Ce malheureux
parti conservateur est décidément d'une impuissance
absolue, même en fait de cuisine.
PLAISIR-
J'engage fort les étrangers à ne pas venir|contem-
pler les Parisiens d'aujourd'hui à une quinzain.9 de
jours, car ils ne seront pas beaux.
Cela tient à leur tristesse.
Quand un homme est triste, il a d'ordinaire la lar-
me à l'œil ; quand il porte une larme à l'œil, il est
bien près de l'avoir sur le nez, et je ne connais rien
d'affreux comme un homme qui a une larme sur le
nez.
Cet homme fût-il un Parisien, c'est-à-dire un être
rempli d'agrémens, vêtu d'un petit habit que, par-
tout ailleurs, on refuserait comme veste, ayant en
outre un pantalon trop large et un chapeau trop
petit.
Mais, pardon, j'oublie de vous dire quel est le su-
jet de la tristesse du Parisien.
Elle tient à une affiche, à une seule affiche, mais
aussi quelle affiche !
Cette feuille de papier jaune a été placardée sur
les murailles par leg soins de l'administration du
chemin de fer du Hâvre ; elle annonça, sans autre
préparation, aux habitans de la capitale, qu'à partir
du samedi 2 octobre, ils n'auront plus de train de
plaisir.
Le convoi partant samedi soir pour le Havre sera
le dernier de ce genre, du moins jusqu'à l'année
prochaine.
Que vont devenir les Parisiens sans trains de plai-
sir? Bon Dieu! je frémis rien que d'y songer. Aussi
pour ne pas frémir trop souvent, je tâcherai de n'y
songer jamais.
L'invention des trains de plaisir est une des plus
belles dont puisse un jour se glorifier notre siècle.
J'aimerais autant avoir fait cette découverte que
celle de la vapeur elle-même, dont elle est du reste
le spirituel complément.
Su/tous les chemins de fer on s'ennuie considéra-
blement, lorsqu'on roule avec monotonie dans un
wagon, même de première classe.
Cet ennui n'est tempéré que par la crainte de ren-
contrer une tête de clou qui fasse dérailler le convoi.
Outre la rencontre d'une tête de clou, les voyageurs
ont encore à redouter une explosion, une submer-
sion et autres émotions.
Eh bien, sur le chemin du Hâvre, lorsqu'on
part de Paris par le convoi de six heures, le samedi,
on n'est plus censé avoir tout le long de la route que
des idées riantes et folichonnes.
On dit aux Parisiens : « Vous faites partie d'un
train de plaisir ! » et les Parisiens s'amusent comme
des fous,'de six heures du soir à minuit.
Le convoi entier sauterait à mille mètres, que tous
les voyageurs s'imagineraient tout bonnement danser
une polka.
Ils se diraient : a Tiens, c'est une nouvelle sur-
prise de l'administration. »
En voyant la locomotive en mille pièces, ils ri-
raient aux éclats.
Ce qu'il y a de singulier, c'est que les autres che-
mins de fer n'ont pas osé essayer de persuader éga-
lement aux Parisiens qu'ils s'amuseraient beaucoup
en allant à Orléans ou à Bruxelles.
Bruxelles cependant offrirait tous les moyens d'or-
ganiser un train spécial, sinon tous les samedis, au
moins chaque fin de mois.
Ce train serait principalement à l'usage de MM. les
coulissiers de la Bourse qui, lors des liquidations dif-
ficiles, ont l'habitude de prendre le chemin de la
Belgique.
Comme c'est avec la plus vive satisfaction qu'ils se
disent, en arrivant àBruxelles: « Ah! nous y voilà!»
de pareils convois seraient parfaitement dénommés
trains déplaisir.
En attendant l'année prochaine, lesParisienSn'au-
ront plus moyen de se procurer de l'agrément sur
les chemins de fer, si ce n'est en allant se promener
à Versailles, rive droite.
Quand on s'y rend en trajet direct, on a la chance
de ne mettre qu'une heure vingt-cinq minutes.
Mais le fâcheux de l'affaire, c'est que ces convois
n!ont pas encore été qualifiés de trains de plaisir
ans les nobles et belles paroles que Victor
IHugo a fait entendre sur la tombe de Pré,
déric Soulié, nous remarquons avec plaisir
ce passage, :
« Sans doute il a dû regretter d'être contraint de
» quitter l'œuvre de civilisation que les écrivains de
» ce s.ècle font tous ensemble et de partir avant l'heu-
» re solennelle, et prochaine peut-être, qui appellera
» toutes les probités et. toutes les intelligences au
» saint travail de l'avenir. Certes, il était propre à
» ee glorieux travail, lui qui avait dans le cœur tant
» de. compassion et tant d'enthousiasme, et qui se
» tournait sans cesse vers le peuple, parce que là sont
» toutes les misères, parce que là aussi sont toutes les
» grandeurs. »
Il faut que le présent soit bien triste pour que les
hommes d'intelligence qui, seuls, lui donnent au-
jourd'hui quelque gloire, tournent tous ainsi leurs
regrets et leurs espérances vers l'avenir. Ecoutez-les
l'un après l'autre, et vous trouverez, au fond de toutes
leurs paroles la pensée d'un malaise actuel et d'un
élancement vers des destinées meilleures ; ils voient,
avec l'intelligence de poète, que l'humanité souffre,
et sentent,avec la prescience du philosophe que l'hu-
manité est destinée à de plus beaux jours. Ce qui est
est donc bien nul, bien affligeant, bien transitoire,
puisque tous.les hommes d'élite appellent ainsi avec
tant d'ardeur ce qui doit suivre !
Victor Hugo a raison de montrer pour but et pour
objet àusaint travail de l'avenirh peuple, affluent
de toutes les misères et source de toutes les gran-
deurs. Plaçons sur lui notre devoir, mais aussi met-
tons en lui notre force et notre confiance, car si le
peuple est l'œuvre, il sera en même temps l'ouvrier.
Puisque l'heure solennelle -est prochaine peut-être,
il sera donné à Victor Hugo de concourir des pre-
miers au saint travail de l'avenir avec la puissance
de la position, et, ce qui vaut mieux, du.génie. Alors
nous rappellerons avec assurance à l'homme poW'-
que les engagemens du poète.
On prétend qu'au Jardin-des-Plantes, certains
pensionnaires se servent des terrains réserves a
science pour y cultiver des légumes à leur usag •
paraît qu'aujourd'hui les fonctionnaires de tous gefl
res ne cherchent qu'à garnir leur pot-au-feu.
— Les anguria, les zennezia, les coniandra son
remplacés par des salades. Demandez à ces messie"1'
des nouvelles des plantes scientifiques, ils n 0Ilt PJ"
d'autre raiponce à vous offrir.
— Au lieu du traitement de gouverneur des ii
valides qu'il espérait, le duc de Dalmatie reçoit ^
titre. Il est capable de trouver qu'où lui fait la 11
vilain traitement.
— M. de Rambuteau s'est empressé de féli^
maréchal général et de l'inviter à dîner. En l °^
neur de la circonstance, il se propose, dit-il? e
servir un plat de marée chaud.
— Les Italiens traitent le Journal des Dflat^ j
journal autrichien. Il est capable de réclamer, c
est encore plus autrichien que l'Autriche.
(La suite à la i6^-'
immortel à qui il s'est adressé est M. Charles de La-
cretelle, l'un des fémurs les plus lumineux de l'Aca-
démie française. A une ouverture discrètement ris-
quée M. Lacretelle a, dit-on, répondu par le billet
suivant :
« Monsieur,
» Je trouve la comédie parlementaire actuelle trop
peu plaisante pour vouloir y prendre aucune part.
Gela signifie que je refuse positivement d'aller au.
Luxembourg jouer les pairs de France. »
Deux jours après, un ami commun est revenu à la
charge, et il a obtenu les lignes suivantes :
« Mon très cher,
» Ce que j'ai dit est bien dit. J'aime le chocolat
d'Espagne, quand il est bien préparé; je trouve du
plaisir à feuilleter les vieux livres ; je veux m'incliner
insensiblement vers la tombe en rêvant, en jouant,
en jasant, en riant ; en un mot, je prétends vivre en-
core un peu. C'est assez dire que je ne puis être pair
de France. »
Le ministre ne s'est pas encore tenu pour battu.
Une troisième démarche a été tentée, et le résultat a
été cette troisième et dernière lettre :
« Mon cher ami,
» Si l'on tient absolument à se procurer un pair
de France, qu'on se présente chez le voisin d'en
face. Celui-là au moins est un marchand de peaux
de lapins. »
Pour le coup, M. Dumon a renoncé à vaincre un
entêtement si tenace. Il en est à se demander s'il ne
pourrait pas exproprier M. Lacretelle pour cause d'u-
tilité publique, à l'effet de le transformer en pair de
France.
%iK n assure que les conservateurs, effrayés des
manifestations qui se produisent dans les
^Zrf& banquets réformistes des départemens, ont
repris leur ancien projet de lutter à la fourchette
contre l'envahissement des idées démocratiques. Il
est donc question encore une fois de ce fameux ban-
quet conservateur inspiré d'abord par celui du Châ-
teau-Rouge, abandonné ensuite et repris mainte-
nant avec un nouvel enthousiasme, si bien qu'un
mauvais plaisant a caractérisé ces fluctuations gastro-
nomiques par le vers si connu de Voltaire, qui se
prête merveilleusement, avec une variante, au parti
de la Grande politique.
Il prit, quitta, reprit la lardoire et la broche.
On craint encore cette fois que le banquet n'ait
pas lieu, la discorde s'étant mise à ce sujet parmi les
futurs convives : les uns veulent que l'on prononce
des discours, les autres s'y opposent sous prétexte
qu'on aurait l'air de suivre les erremens de M. Bar-
rot. Plusieurs ne demandent que des truffes.
Passe pour les truffes; mais sans discours, le bou-
quet n'aura pas de signification politique. Enfin, on
paraît à la veille de s'entendre moins que jamais, ce
qui empêcherait de mettre la nappe. Ce malheureux
parti conservateur est décidément d'une impuissance
absolue, même en fait de cuisine.
PLAISIR-
J'engage fort les étrangers à ne pas venir|contem-
pler les Parisiens d'aujourd'hui à une quinzain.9 de
jours, car ils ne seront pas beaux.
Cela tient à leur tristesse.
Quand un homme est triste, il a d'ordinaire la lar-
me à l'œil ; quand il porte une larme à l'œil, il est
bien près de l'avoir sur le nez, et je ne connais rien
d'affreux comme un homme qui a une larme sur le
nez.
Cet homme fût-il un Parisien, c'est-à-dire un être
rempli d'agrémens, vêtu d'un petit habit que, par-
tout ailleurs, on refuserait comme veste, ayant en
outre un pantalon trop large et un chapeau trop
petit.
Mais, pardon, j'oublie de vous dire quel est le su-
jet de la tristesse du Parisien.
Elle tient à une affiche, à une seule affiche, mais
aussi quelle affiche !
Cette feuille de papier jaune a été placardée sur
les murailles par leg soins de l'administration du
chemin de fer du Hâvre ; elle annonça, sans autre
préparation, aux habitans de la capitale, qu'à partir
du samedi 2 octobre, ils n'auront plus de train de
plaisir.
Le convoi partant samedi soir pour le Havre sera
le dernier de ce genre, du moins jusqu'à l'année
prochaine.
Que vont devenir les Parisiens sans trains de plai-
sir? Bon Dieu! je frémis rien que d'y songer. Aussi
pour ne pas frémir trop souvent, je tâcherai de n'y
songer jamais.
L'invention des trains de plaisir est une des plus
belles dont puisse un jour se glorifier notre siècle.
J'aimerais autant avoir fait cette découverte que
celle de la vapeur elle-même, dont elle est du reste
le spirituel complément.
Su/tous les chemins de fer on s'ennuie considéra-
blement, lorsqu'on roule avec monotonie dans un
wagon, même de première classe.
Cet ennui n'est tempéré que par la crainte de ren-
contrer une tête de clou qui fasse dérailler le convoi.
Outre la rencontre d'une tête de clou, les voyageurs
ont encore à redouter une explosion, une submer-
sion et autres émotions.
Eh bien, sur le chemin du Hâvre, lorsqu'on
part de Paris par le convoi de six heures, le samedi,
on n'est plus censé avoir tout le long de la route que
des idées riantes et folichonnes.
On dit aux Parisiens : « Vous faites partie d'un
train de plaisir ! » et les Parisiens s'amusent comme
des fous,'de six heures du soir à minuit.
Le convoi entier sauterait à mille mètres, que tous
les voyageurs s'imagineraient tout bonnement danser
une polka.
Ils se diraient : a Tiens, c'est une nouvelle sur-
prise de l'administration. »
En voyant la locomotive en mille pièces, ils ri-
raient aux éclats.
Ce qu'il y a de singulier, c'est que les autres che-
mins de fer n'ont pas osé essayer de persuader éga-
lement aux Parisiens qu'ils s'amuseraient beaucoup
en allant à Orléans ou à Bruxelles.
Bruxelles cependant offrirait tous les moyens d'or-
ganiser un train spécial, sinon tous les samedis, au
moins chaque fin de mois.
Ce train serait principalement à l'usage de MM. les
coulissiers de la Bourse qui, lors des liquidations dif-
ficiles, ont l'habitude de prendre le chemin de la
Belgique.
Comme c'est avec la plus vive satisfaction qu'ils se
disent, en arrivant àBruxelles: « Ah! nous y voilà!»
de pareils convois seraient parfaitement dénommés
trains déplaisir.
En attendant l'année prochaine, lesParisienSn'au-
ront plus moyen de se procurer de l'agrément sur
les chemins de fer, si ce n'est en allant se promener
à Versailles, rive droite.
Quand on s'y rend en trajet direct, on a la chance
de ne mettre qu'une heure vingt-cinq minutes.
Mais le fâcheux de l'affaire, c'est que ces convois
n!ont pas encore été qualifiés de trains de plaisir
ans les nobles et belles paroles que Victor
IHugo a fait entendre sur la tombe de Pré,
déric Soulié, nous remarquons avec plaisir
ce passage, :
« Sans doute il a dû regretter d'être contraint de
» quitter l'œuvre de civilisation que les écrivains de
» ce s.ècle font tous ensemble et de partir avant l'heu-
» re solennelle, et prochaine peut-être, qui appellera
» toutes les probités et. toutes les intelligences au
» saint travail de l'avenir. Certes, il était propre à
» ee glorieux travail, lui qui avait dans le cœur tant
» de. compassion et tant d'enthousiasme, et qui se
» tournait sans cesse vers le peuple, parce que là sont
» toutes les misères, parce que là aussi sont toutes les
» grandeurs. »
Il faut que le présent soit bien triste pour que les
hommes d'intelligence qui, seuls, lui donnent au-
jourd'hui quelque gloire, tournent tous ainsi leurs
regrets et leurs espérances vers l'avenir. Ecoutez-les
l'un après l'autre, et vous trouverez, au fond de toutes
leurs paroles la pensée d'un malaise actuel et d'un
élancement vers des destinées meilleures ; ils voient,
avec l'intelligence de poète, que l'humanité souffre,
et sentent,avec la prescience du philosophe que l'hu-
manité est destinée à de plus beaux jours. Ce qui est
est donc bien nul, bien affligeant, bien transitoire,
puisque tous.les hommes d'élite appellent ainsi avec
tant d'ardeur ce qui doit suivre !
Victor Hugo a raison de montrer pour but et pour
objet àusaint travail de l'avenirh peuple, affluent
de toutes les misères et source de toutes les gran-
deurs. Plaçons sur lui notre devoir, mais aussi met-
tons en lui notre force et notre confiance, car si le
peuple est l'œuvre, il sera en même temps l'ouvrier.
Puisque l'heure solennelle -est prochaine peut-être,
il sera donné à Victor Hugo de concourir des pre-
miers au saint travail de l'avenir avec la puissance
de la position, et, ce qui vaut mieux, du.génie. Alors
nous rappellerons avec assurance à l'homme poW'-
que les engagemens du poète.
On prétend qu'au Jardin-des-Plantes, certains
pensionnaires se servent des terrains réserves a
science pour y cultiver des légumes à leur usag •
paraît qu'aujourd'hui les fonctionnaires de tous gefl
res ne cherchent qu'à garnir leur pot-au-feu.
— Les anguria, les zennezia, les coniandra son
remplacés par des salades. Demandez à ces messie"1'
des nouvelles des plantes scientifiques, ils n 0Ilt PJ"
d'autre raiponce à vous offrir.
— Au lieu du traitement de gouverneur des ii
valides qu'il espérait, le duc de Dalmatie reçoit ^
titre. Il est capable de trouver qu'où lui fait la 11
vilain traitement.
— M. de Rambuteau s'est empressé de féli^
maréchal général et de l'inviter à dîner. En l °^
neur de la circonstance, il se propose, dit-il? e
servir un plat de marée chaud.
— Les Italiens traitent le Journal des Dflat^ j
journal autrichien. Il est capable de réclamer, c
est encore plus autrichien que l'Autriche.
(La suite à la i6^-'
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le Dernier Train de plaisir
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Septembre (No. 244-273), S. 1070
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg