Le charivari (16.1847)

DIMANCHE

24 OCTOBRE] 4847. ______SEIZIÈME ANNÉE. — N° 2&7.

m à la rédaction et de l'administré, à Paris, w jfe^^^^fcg BM Publiant ckWur un M™u dessin en lltbo5raphw

HUE BU CROISSANT, 46 (HOTEL COLBERl).

PARIS. DEPARTEMENT

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,,,onn, t Lyon, chez Mme Pbilippe-Baudicr, W*$S&0RBÊË MwÊjNtMH^Ms Wt>"À i On tejoit en paiement des abonnemens, les man,

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""T Laies cl chez tous les libraires. rigoureusement refusées.

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terielle et niorafel
propriétaires des V&

le rester de rester k -----

us laisseront à M. Bf

ont nommé), le mai NOUVELLES DU CIELi ' M. Leverrier souhaite bien le bonjour à ces mes-

our le principe duqtt ., ■■ ; < _-- _ sieurs, et espère bien, comme ditf Sterne, qu'ils au-

moins la gloire luit _ ^-«j^ Sjjl S * ront passé une bonne nuit après cette intéressante

découverte.

les de M. Eugène 1 ' ''^^^S^^ÊÊÊÊ^I^^^'^' /*' Entre nous, il est affreusement vexé: il s'imagi-

e d'armes, estouw i^^^^^Hfcv^i' :i nait avoir le monopole de la planète et les bénéfices

ï cinq, faubourg Moi ■gËBËBHK. étaient assez gentils. Le Système qui l'avait breveté

?res.

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CHARIVARI.

l'opposait à M. Arago... Et allez donc !

fdn ffrËuûf S ^^P^^BHHH^^^^P > PUiS qUC' CkllS k réPubli(lue des ScicnCCS'

Tections delà poitrine,i SgpWfe"PmpmmÊÊB^BBMÊ^^^^^^ s'établit un libre-échange de planètes : bien sûr la

intie. Première consultai) jfnKbr !^ilM»rtliWHH^^B^lMBrfgr n, 1 < . t1

ue Hantevilie, 34. (Affr.j BB>^BB|i^^jg^iB^MMi^^^> planète va baisser a la Bourse.

ictuellemem rnpriBiavi Mp^jBpl' i^^^n^ssm^- Voilà M. Leverrier retombé dans la foule des dé-

4. Restauration de lato WlÊKÊlËÊ^ couvreurs de planètes unus h multis. M. Leverrier

de la uoltrinc, «sic fat SSSÊ v^HHSSSBKsra^a^^^?ï'>?T" , • , , . , >*. . ,„

sirop pectoraldcuésenéta S, ^ ^^B^^^^Ê^rfÊitr^r\ n cnlen'5 Pas <lu tout celte économie scieîitifiaue-

7, pour la guérison desrb Hl|k \pifflBMHSSfcSlil^ I Cette planète ne va pas être la dernière, mainte-

trine. Maison d'expédilio H| KUHHk^^Iv — iHIll i * , • i j n -, >-i

Jean-JacquesRoussean,] '^jIPbL \ lSB&ËÊSS^.*Wfo.-^ mm% ' naut que les planètes sont a la mode. On sait qu il

y a toujours des gens à la suite des succès.

Les Mystères de Paris n'ont-ils pas amené les
Mystères de Londres, de Quimper-Corentin, etc.,
toute l'avalanche des Mystères ? La polka a enfanté
la mazourka, la redowa et autres froteska.

Maintenant nous allons essuyer une ondée de pla-
nètes avec ou sans satellites. Neptune-Leverrier de-
vait naturellement amener Diane, qui amènera né-
cessairement à sa suite toute la mythologie du Théâ-
tre-Français. Il y en aura bientôt tant que les noms
ne suffiront plus ; on sera obligé de les numéroter.

Pourvu que la nouvelle planète n'ait pas pris déjà
0 pour numéro d'ordre !

iurg-dii-Houle. Prix : 290,1
ique, 46,000 fr. S'adr. a l ac
îmens vaeans.citèDeraw.

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es. M» Leblanc, cité Bergtr:

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de 80 ù 400 tr.,''o»

qui —

lanleanx et1
PRIX FI^1--

L'Observatoire est en émoi : les planètes devien-
nent d'un commun à faire perdre l'envie d'en cher-
cher.

On a failli découvrir, l'année dernière, le moyen
défaire du diamant avec du charbon. Les Auvergna-
te seules en eussent porté.

Les planètes vont éprouver le sort auquel le dia—
"Mt a, pour cette fois, échappé. Il n'y a pas bien
longtemps, vingt dithyrambes ont célébréM. Leverrier
pour avoir découvert une planète sans garantie du
s'ouveniement ; vingt décorations ont transformé sa
rosette d'officier en un œillet panaché. Cette planète,
'Allemagne nous l'a contestée et l'Angleterre a voulu
Uo"s la subtiliser, preuve que la chose avait son
P"-ï. L'Angleterre s'y connaît : elle ne met jamais la

^ai.1 ftSÏÏ*^1 mm dans les sacs de son.

C était le bon temps : mais voilà qu'hier, à 8 heu-

[OMS

ESTIBAL

fermier11

VIENNE,

C., rue dn Croisé

ros> arrivent à l'Observatoire des nouvelles d'Alle-
"togne... Siles Allemands s'en mêlent !
J's ont mis au monde, au monde savant, une nou-
Me bien constituée, bien conditionnée ; et
nt d'en faire part à leurs amis et connais-

«4

FAUSSE MONNAIE ÉLECTORALE,

La courd'assises jugeait hier de faux monnayeurs,
et pendant qu'elle rendait son arrêt, la police arrê-
tait d'autres faux monnayeurs que la cour d'assises

jugera demain. C'est fort bien; mais malgré l'abon-
dance des affaires de cette spécialité, il reste à regret-
ter que tous les monnayeurs ne soient pas à la cour
d'assises.

La morale publique ne sera complètement satis-
faite que lorsqu'on aura pu lire dans le Droit ou la
Gazettedes Tribunauxun compte-rendu à peu près
semblable à ce qui suit:

COUR D'ASSISES DE LA SEINE.

AUDIENCE DU.....

Présidence de M.....

Une foule immense attirée par i importance ae
l'affaire et la haute position de l'accusé, a de bonne
heure envahi l'auditoire. "Parmi les notabilités sur
lesquelles se fixent plus particulièrement les regards
du public, on remarque Grassot et M. Duchâtel.

Quand la cour a pris séance, les bancs et les abords
sont tellement encombrés qu'il est impossible de
trouver dans la salle la moindre place pour les dix
témoins appelés dans le procès. M. le président don-
ne l'ordre de faire évacuer toute une banquette, et
l'exécution de cet ordre rencontre une résistance et
cause un brouhaha impossible à décrire... [La force
publique y perdrait sa peine, si M. Duchâtel ne pre-
nait fantaisie de se retirer. Dans l'espace qu'il laisse
libre les dix témoins se casent assez commodément.

Après une petite affaire de vol domestique, qui
est suivie d'un acquittement obtenu par une bonne
et touchante plaidoirie de Mft Alfred Passion, défen-
seur, on appelle la cause de M. Berlificot, ex-député
de...., accusé d'avoir fabriqué et sciemment émis de
la fausse monnaie électorale.

Me Cabochard est au banc de la défense.

Le greffier donne lecture de l'acte d'accusation qui
expose que M. Berlificot, pour se faire élire député,
a émis diverses professions de foi et contracté divers
engagemens qui depuis ont été reconnus faux. Tout
dénote qu'en fabriquant et qu'en émettant ces pièces,
l'accusé Berlificot connaissait leur fausseté. En con-
séquence, etc.

M. le président procède à l'interrogatoire de l'ac-
cusé qui déclare se nommer Berlificot, âgé de de 55
ans, député...

UEB«é»iti|NT.—Je vous arrête. Vous n'êtes plus
dà|roté^-|a^^rahie a cru devoir attendre, pour vous
/^^^iv^lï^fôp^solution des chambres, parce que
e^isiSfi tW^jlule a pu laisser constater la faus-