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Le charivari — 16.1847

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Novembre (No. 305-334)
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DIMANCHE 21 NOVEMBRE 4847. _ SEIZIÈME ANNÉE. N° «25.

S^ÏOBj^ijij^ (}e la rédaction et de l'administration, à Paris, ^Im^Jk^^SWÎ Putlianl ^ F un «eau dessin en Htbograpme

0 6 'l 1 h. Vin „E DO CROISSANT, 16 (HOTEL COLDERT). ■^^^fS^M^^^k'^ÊM^m^ I' Air H> OU GRAVURES, ET VIGNETTES SUR BOIS.

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JÇcès contre bealUes 1»(i;" ,m - ".„ uo c '^fe^^^^fflffi^S^^^^V^^^^^^^-- Un numéro................... S0c.

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de Clanricar-
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Angleterre,
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PARIS. DÉPARIESIK.NS. /i^' ^^^^WÊÊ^T^W' " "^jJjUS^^SÊÊ^^^^T,-~ '*W*' DÉPARTEMENS-

moiâ ................. i'itr. 18 fr. /^^i)^?ës''\t3SaS^ ^M^JÔÙmT'** . ^T^^mêfflpE— Trois mois................... . »» fr. « fr.

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^nl<"460 72 T»#/MA^i^ratl:/^^Uv. *MsV I1lBaKP-T?- Un an....................... 60 72

n, ...bonne • à Lyon, chez M». Philippe-Baudier, fBBÊ&&&&ÊBb MimWkWVlJ l I W^P^:- , ?n,re«0,t en Paiement des abonnemens, les man-

° „: D rninique; à Bordeaux, chez M»e De.peeh, '^^H| / ffV , |H| jf |f ' date,à vue 8Ur le,T,'f'"' et s'"' '» P:)s,c • ? les c™s

ft' i Lïïle, chez M. Mieheiet-Peyron et chez ^m®SBSBSfcMÈW'fe ilf / » WÊ$W®K 8Ur lM ma,8on8 de Banque de Pans- " Tout ce «lu

tf,!r:moi„ tibr,: à Rouen, chez Mme Watré, 31, rue ifc&flfflj (f 4 Wkéglk Jfe%T x~?V--. concern0 l'administration du Journal doit êlre adressé

^TpaL, ; * Londres chez W. Thomas, -2,, Ca- «^^^^^^^^te^B^^S^^ «o) au Directeur, rue du Croissant, 16 (ancien

Ëtin*'*. Min''f»r«e'-rt'''"s '<* lu,re'",v «>'* Mc^a-eriW'roy'i- !^^^™||Ti5^^^^^^._l!f1 * _ ti-r hôtel Colbert).- Les lettres non affranchies seront

LE CHARIVARI.

, e propriétaire du m
i des mets de premier;'
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UNAKET sont modcré<r
iu même ordre,
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le moyen de varier la»
xant leur dépense,
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près avoir eu
avec M. De-
jean une en-
tre vu e dont
nous devons
rendre comp-
te à nos lec-
teurs.

M. Dejean dirige les postes de France. Ce qui je
distingue de son prédécesseur M. Conte, c'est qu'il
est moins fort au billard ; mais il est de même force
sur la malle-poste.
Naturellement M. Dejean avait à causer avec le
marquis de Clanricarde ; ils se sont enfermés dans le
cibinel.de la direction, et voici, dit-on, l'entretien
qui a eu lieu entre eux :

m, dejean.—Je me suis laissé dire que tout est
tors de prix en Angleterre ; par conséquent la taxe
des lettres doit y être plus élevée qu'en France, ce
qui fait, si je ne m'abuse, une belle branche de re-

,me de copahu pu ^
it la nature. K,^
t dans toutes les pi "
lémie de Médecine.)

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s bottes a 16;'- '
• 6 5.tas la ™^
»dans Paris-™

. urs de P»J's5 jo0r5 * "

re, ideni-'1051
it au public

Croissa"1''5'
Ce>rue duw

toKD clanricarde.—Erreur, cher confrère. Les
postes rapportent chez nous, il est vrai, plus de mil-
lions qu'en France ; mais cela ne prouve pas que la
tae des lettres soit aussi élevée en Angleterre que
ns votre pays. Comprenez-vous pourquoi?

»• «E.IEAN.—Pas du tOUt.

toni) clanricarde.—C'est que, la taxe des let-
tas étant uniforme et très minime, il s'écrit infini-
•nent plus de lettres qu'il ne s'en écrirait sans cela. L

cette manière, les parliculiers font leur correspon-
de à moins de frais, ct le trésor n'y perd rien.
*• dejean.—Vous m'étonnez, parole d'honneur!
Ilinoiqui me proposais de demander aux chambres,
F l'intermédiaire du minisire, une augmentation
F I» taxe!

u>iii) clanricarde.—.le vous conseille de dc-
1,1 'iuler au contraire une réforme postale.

"•dejean.—Ne prononcez pas ce mot de réfor-
'"N rnilord ! il est banni, chez nous, de la conversa-
"""ucs ^ons comme il faut.—Mais ce n'est pas tout.
. *fe suis encore laissé dire que l'Angleterre est sil-
wneede chemins de fer qui vont à toute vitesse.
' Entent faites-vous pour aller aussi vile avec vos
"nlle-postes?

lord clanricarde.—Il y a un moyen bien sim-
ple. Chaque fois qu'il se crée un ^nouveau chemin,
nos courriers roulent déjà en wagon, avant même
que la ligne ne soit livrée à la circulation publique.
Prendre le chemin de fer, c'est le meilleur moyen
d'aller aussi vite que lui.

m. dejean.—C'est prodigieux : nous n'avons pas
encore trouvé cela en France. Ordinairement quand
il s'établit chez nous une nouvelle ligne ferrée, il
•s'écoule bien un mois ou deux avant que la poste
songe à en profiter. Nos ennemis ont même fait cou-
rir le bruit que nos courriers se laissaient quelque-
fois devancer par le simple roulage. Mais je pense
bien, milord, que vous n'en croyez pas un mot?

lord clanricarde.—Les Français sont nés ma-
lins, et rien n'est sacré pour les épigrammes de ces
polissons.

m. dejean.—Vous me versez du baume dans le
cœur. Mais continuons. Je me suis laissé dire que
Londres est encore plus grand que Paris et qu'il y a
deux fois plus de malfaiteurs. Je suppose donc qu'il
doit s'y voler, dans les bureaux de la poste, pas mal
de lettres chargées. Quelle rafle ! Je vois ça d'ici. 1

lord clanricarde.—Est-ce que par hasard il
s'en volerait chez vous?

m. dejean.—Mais pas mal. Chaque jour amène
son petit escamotage, comme dit le proverbe.

lord clanricarde.—A mon tour, je suis éton-
né. S'il se volait une seule lettre à la poste de Lon-
dres, le directeur n'aurait que vingt-quatre heures
pour trouver le coupable ou donner sa démission.

m. dejean.—Je suis confondu, stupéfait, anéanti.
Heureusement nos économistes ne partagent pas,
sur ce point, les opinions du gouvernement anglais.

L'entretien s'est prolongé sur ce ton, et M. Dejean
a été de plus en plus étonné des réponses du mar-
quis de Clanricarde. Il regrette de n'avoir pu, avant
son départ pour Londres, le soumettre à une dernière
épreuve pour voir si les directeurs des ports d'An-
gleterre sont de tout point supérieurs aux directeurs
de France. Il voulait l'induire en une partie de bil-
lard avec M. Conte.

jj^BT^x a nouvelle est vraie : depuis trois jours on
^ ferï en Parle à la Bourse. L'effet a été instantané.
C |« Est-ce bien possible ! » se demandait-on,
et les paris se sont engagés avec un furieux acharne-
ment. La rente s'est abandonnée à une oscillatio
tout-à-fait Cerrito.

Il y a eu un mouvement politique à Monaco ! j
La ville de Menton s'est soulevée : elle veut une

constitution, elle aussi,—une constitution de Mo-
naco, mais non pas comme les sous du même nom :
elle en veut une bonne.

Un moment, le prince de Monaco a voulu faire ra-
ser ce Menton si audacieux; mais bientôt la réflexion
est venue et ce grand prince a compris que cet acte
à la Richelieu compromettrait les intérêts de son bot-
tier et ferait un tort immense à son tailleur.

Alors il a promis à ses sujets une charte à la prus-
sienne. Décidément, le prince de Monaco a l'habitude
de la fausse monnaie.

Ce n'en est pas moins un de plus. Monaco est un
faible état, il est vrai; mais les petits qui s'élèvent
sont ^rîiiids y il n'y a de vraiment petits que les grands
qui s'abaissent.

LE MARTYRE DU BIOGRAPHE.

Beaucoup de bons
bourgeois seraient tentés
d'envier le sort d'un bio-
graphe. Faire des bio-
graphies, n'est-ce point,
pour qui juge sur l'ap-
parence, un travail semé
de plaisirs et dejouissan-
ces morales ? Entrer en
relations directes avec
toutes les notabilités de l'époque, entendre de leur
propre boHche le récit de ces mille petits incidens de
la vie intime, qui expliquent, en même temps qu'ils
les ornent, les récits de la vie publique, — recevoir
même de précieuses confidences, puis juger avec
toute l'impartialité du critique et l'indépendance de
l'historien ceux qui jugent les autres... voilà un rôle
agréable et digne d'envie ! L'écolier le rêve en écri-
vant sa version grecque, et plus d'un pharmacien
retiré se repent de n'avoir pas fait des biographies au
lieu de potions et de pilules.

Hélas! que d'illusions! La superficie est riante, il
faut en convenir ; mais le fond a des épines. Félicitez
le marron d'inde de la rondeur de ses formes, de la
fraîcheur de ses nuances, de l'appétissante fermeté de
ses chairs, et il vous dira combien son intérieur est
amer !

De même pour le biographe. Nous allons prouver
-au ccri^gien qu'en convoitant les délices du bio-
graphe, il commet une faute plus lourde que celles de
sa versioti^ecque ,—au pharmacien que le métier
de biogriplâ a aussi ses pilules.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Les Deux Directeurs de poste; Le Martyre du biographe
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Novembre (No. 305-334), S. 1277

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Erschließung

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CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
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