le. - • ■■ ■-- ■ ■■ - ■ ■ i i i ' - - ■ ■ I—....." à
^ouchc tueur do voix doit marcher à chaque pas sut"
les tombes de ses victimes. Nous n'avons cependant
pas ouï dire que les billets d'enterrement de larynx
aient été plus fréquens que par le passé.
En résumé, tout en reconnaissant que le talent de
Verdi prête encore par certains côtés à la critique,
nous le considérons comme un compositeur d'un haut
mérite, et nous nous félicitons de voir que, malgré
les dénigremens aveugles ou systématiques, les hos-
tilités et les cabales soulevées contre lui, le célèbre
maestro soit enfin adopté par la France comme par
l'Italie. Le nouvel opéra a obtenu hier un succès
éclatant et dont la légitimité ne saurait être contestée.
Deux mots du libretto. Il ne faut pas prendre le
titre à la lettre ; Jérusalem n'est guère là que comme
pivot ; l'action, un drame de famille, tourne autour
des murailles de la ville sainte. Le comte de Tou-
louse et le jeun<J Gaston de Béarn sont ennemis ;
avant de partir pour la croisade ils se réconcilient ;
le comte accorde la main de sa fille au jeune cheva-
lier. Un frère à lui, Roger, qui aime en secret sa
nièce, est furieux ; il charge un bravo d'assassiner
Gaston. Le coupe-jarret commet un quiproquo et poi-
gnarde le comte qui cependant" nven meurt pas. Gas-
ton, accusé de ce crime, est poursuivi, dégradé, con-
damné ; enfin, après de nombreuses péripéties qui se
déroulent en Palestine et se mêlent aux incidens de
la croisade, l'innocence du jeune homme est procla-
mée par le traître Roger, qui meurt de remords et
d'un coup d'épée reçu à l'assaut de Jérusalem.
Sept des morceaux de la partition sont, comme on
l'a dit, extraits des Lombardi, opéra dont le suc-
cès était déjà consacré en Italie et en Angleterre. Le
reste est de composition nouvelle. L'orchestration a
été refaite en entier , et, de l'avis unanime des con-
naisseurs,c'est une des plus complètement belles que
l'on ait encore entendues. Le maestro a déployé dans
ce travail toutes les ressources de l'art harmonique.
Faute d'espace, nous nous bornerons à une simple
nomenclature des morceaux de la partition qui ont été
particulièrement remarqués et applaudis.
1er acte.—Un crescendo d'orchestre destiné à re-
présenter un lever de soleil, un air de basse suave
(ce qui est rare), un magnifique sextuor avec chœur
et un final éclatant.
2e acte.—Une cavatine brillante, comme Verdi
sait en faire et qu'on pourrait appeler de la pyrotech-
nie vocale, car les traits s'y épanouissent comme un
bouquet d'artifice ; le chant des pèlerins, traversé par
un charmant effet de flûtes et de clarinettes ; un air
de Gaston et une délicieuse phrase de duo entre les
deux amans, qui prouvent que l'auteur à'Hernani
s'entend, quoi qu'on en dise, à toucher les cordes
tendres et mélancoliques.
3e acte.'—La scène de la dégradation du chevalier
réputé félon, scène éminemment dramatique comme
composition musicale et comme tableau.
4° acte.—Le fameux trio des Lombardi qui a en-
levé toute la salle.
Maintenant, pour faire la part de la critique, nous
dirons que Verdi a les défauts de ses qualités, qu'il
tend un peu trop à abuser de la force et de l'unisson;
que, parfois, le désir louable d'être concis le conduit
à être écourté, enfin qu'il lui arrive de temps à au-
tre de tomber dans les formules banales de l'école
italienne.
Si l'on en excepte quelques instans de mollesse de
la part des chœurs, l'exécution a été parfaite ; Du-
prez s'est montré admirable de talent et de passion;
Alizard a eu de nombreuses occasions de déployer sa
belle voix; Mme Julian Van-Gelder a débuté avec
un éclat qui la place tout d'abord au premier rang.
La mise en scène est splendide ; nous citerons sur-
tout le défilé de l'armée des croisés, avec infanterie,
LE CîlÂHlVAkL
cavalerie; musique militaire,ou les instrumens de Sax
ont fait merveille.
Bref, le compositeur, les artistes et la nouvelle ad-
ministration de l'Opéra ont acquis, dans cette soirée,
le droit de monter au Capitole et de rendre grâces
aux dieux.
LA VALSE DIPLOMATIQUE,
On ne sait pas assez que
les succès matrimoniaux de
notre diplomatie en Espa-
gne sont dus aux jambes
de M. de Glucksberg.
Non pas qu'elles soient
jolies, au contraire. Elles
sont visiblement arquées,
et dénuées de mollets....
mais le mollet ne fait rien à
l'affaire.
La jambe en cerceau fa-
vorise merveilleusement le
valseur à deux temps, et l'absence de mollet contri-
bue puissamment à la légèreté. Jamais valseur n'eut
le mollet gros ; pour le danseur je ne dis pas, du
moins s'il faut en croire ce que la tradition raconte
des entrechats de l'empire.
Or la reine d'Espagne est passionnée pour la valse
à deux temps. Elle a fait toutes sortes de proposi-
tions à M. Gellarius pour qu'il vint se fixer dans son
empire. Grand-cordon de Charles III, titre de Cas-
tille, Grandesse de-première classe, elle a tout offert
au célèbre professeur qui s'est contenté de lui ré-
pondre ces nobles paroles : « Tout pour la France
et par la France ! »
C'est alors que M. de Glucksberg a senti que,
pour assurer à son gouvernement l'influence qu'il
réclame, le moment était venu d'en découdre. Il a écrit
au ministre des affaires étrangères pour qu'un rat de
l'Opéra fût envoyé en mission secrète auprès de lui.
Le rat est choisi, on le met en " malle-poste, il arrive
à Madrid, on le loge dans l'hôtel de l'ambassade
française,et chaque jour M. de Glucksberg s'enferme
pendant quatre heures avec lui. On se servait pour
accompagnateur d'un guitariste qui jouait lés yeux
bandés, et qu'on reconduisait de même dans une
voiture, après lui avoir fait faire plusieurs détours
dans Madrid pour qu'il ne pût reconnaître son che-
min.
Ce guitariste n'a jamais su pour qui il avait guitaré.
Arqué comme il était, et favorisé d'une absence
complète de mollets, M. de Glucksberg, au bout d'un
mois, était de première force. Il allait à droite, à
gauche, au rebours, à l'envers. Bref, un beau jour,
il fit danser la reine T ° lendemain, les mariages fu-
rent officiellement s.
Isabelle voulait q fit dans son contrat que le
rappel de M. de Glucksberg deviendrait une clause de
divorce. On eut beaucoup de peine à lui faire com-
prendre l'inconvenance d'une pareille stipulation.
Il y a six mois seulement, le gouvernement n'au-
rait point osé accorder à M. de Glucksberg l'avance"
ment qu'il mérite. La reine Isabelle, au moment de
partir, l'eût fait arrêter par quatre hallebardiers •
mais prévoyant le cas, habile et rusé, ce jeune diplc!
mate de l'école de Machiavel, s'est précautionné de
remplaçans non moins arqués et non moins sans
mollets que lui.
Le personnel de l'ambassade française à Madrid
est recruté parmi les plus forts valseurs du corps di-
plomatique. L'intelligence, la naissance, la fortune
n'y font rien ; il faut savoir valser.
C'est ce qui explique le choix de M. Piscatory pour
les fonctions d'ambassadeur en Espagne. Valseurjde
première force, M. Piscatory se rouillait à Athènes
où l'on ne connaît que lapyrrique, et se laissait com-
plètement enfoncer par la politique d'Angleterre.
En Espagne les choses vont complètement changer
de face pour lui; il pourra déployer ses talens tout
à son aise. La reine Isabelle l'attend avec impatience
pour le recevoir en valse solennelle. Comme il va
couler M. Bulwer qui n'a jamais pu apprendre à
valser
LES COLOROFORMISEURS,
E ^chloroforme,
voilà un nom
bien effrayant;
mais la chose
est ravissante.
Imagi njez-
vous que l'é-
ther vient d'ê-
tre éclipsé, sa
renommée va
° se volatiliser en
une seconde.
L'élhcr !.....
peuh! rococo!
Parlez-moi du chloroforme! à la bonne heure ! Le
chloroforme a été inventé hier soir, et il était déjà
célèbre ce matin; que sera-ce quand le Charivari
en aura parlé ?
Un savant français, infiniment plus chimiste en-
core que le chimiste américain, vient d'inventer uue
liqueur qui grise instantanément.
On renifle... v'ian! l'affaire est faite.
On a qualifié ce produit chimique de chloroforme.
Je trouve qu'on aurait beaucoup mieux fait (Iciap-
peler pochardoforme.
Mais dans le premier moment on ne pense jamais
à tout.
On a déjà fait plusieurs expériences pour chloro-
formiser des malades qui n'ont pas poussé la plus lé-
gère interjection pendant qu'on pratiquait sur eux
les opérations les plus délicates de la chirurgie, telles
que coupes de cor, extirpations d'ognons, etc.
L'avantage du chloroforme sur l'éther, c'est qu'on
n'a pas besoin d'adapter au nez du patient une es-
pèce de trompe d'éléphant.
Tout le monde n'aime pas à ressembler à un élé-
phant.
Si maintenant vous voulez faire perdre connais-
sance à quelqu'un, il vous suffit de passer rapide-
ment sous les narines de ladite personne un mou-
choir parfumé de chloroforme, et crac ! le tour es
fait!
On tombe comme un sac et on ronfle comme une
toupie d'Allemagne, lesquelles entre toutes les tou-
pies ont la réputation de ronfler le plus fort.
(La suite à la 4e paye.)
^ouchc tueur do voix doit marcher à chaque pas sut"
les tombes de ses victimes. Nous n'avons cependant
pas ouï dire que les billets d'enterrement de larynx
aient été plus fréquens que par le passé.
En résumé, tout en reconnaissant que le talent de
Verdi prête encore par certains côtés à la critique,
nous le considérons comme un compositeur d'un haut
mérite, et nous nous félicitons de voir que, malgré
les dénigremens aveugles ou systématiques, les hos-
tilités et les cabales soulevées contre lui, le célèbre
maestro soit enfin adopté par la France comme par
l'Italie. Le nouvel opéra a obtenu hier un succès
éclatant et dont la légitimité ne saurait être contestée.
Deux mots du libretto. Il ne faut pas prendre le
titre à la lettre ; Jérusalem n'est guère là que comme
pivot ; l'action, un drame de famille, tourne autour
des murailles de la ville sainte. Le comte de Tou-
louse et le jeun<J Gaston de Béarn sont ennemis ;
avant de partir pour la croisade ils se réconcilient ;
le comte accorde la main de sa fille au jeune cheva-
lier. Un frère à lui, Roger, qui aime en secret sa
nièce, est furieux ; il charge un bravo d'assassiner
Gaston. Le coupe-jarret commet un quiproquo et poi-
gnarde le comte qui cependant" nven meurt pas. Gas-
ton, accusé de ce crime, est poursuivi, dégradé, con-
damné ; enfin, après de nombreuses péripéties qui se
déroulent en Palestine et se mêlent aux incidens de
la croisade, l'innocence du jeune homme est procla-
mée par le traître Roger, qui meurt de remords et
d'un coup d'épée reçu à l'assaut de Jérusalem.
Sept des morceaux de la partition sont, comme on
l'a dit, extraits des Lombardi, opéra dont le suc-
cès était déjà consacré en Italie et en Angleterre. Le
reste est de composition nouvelle. L'orchestration a
été refaite en entier , et, de l'avis unanime des con-
naisseurs,c'est une des plus complètement belles que
l'on ait encore entendues. Le maestro a déployé dans
ce travail toutes les ressources de l'art harmonique.
Faute d'espace, nous nous bornerons à une simple
nomenclature des morceaux de la partition qui ont été
particulièrement remarqués et applaudis.
1er acte.—Un crescendo d'orchestre destiné à re-
présenter un lever de soleil, un air de basse suave
(ce qui est rare), un magnifique sextuor avec chœur
et un final éclatant.
2e acte.—Une cavatine brillante, comme Verdi
sait en faire et qu'on pourrait appeler de la pyrotech-
nie vocale, car les traits s'y épanouissent comme un
bouquet d'artifice ; le chant des pèlerins, traversé par
un charmant effet de flûtes et de clarinettes ; un air
de Gaston et une délicieuse phrase de duo entre les
deux amans, qui prouvent que l'auteur à'Hernani
s'entend, quoi qu'on en dise, à toucher les cordes
tendres et mélancoliques.
3e acte.'—La scène de la dégradation du chevalier
réputé félon, scène éminemment dramatique comme
composition musicale et comme tableau.
4° acte.—Le fameux trio des Lombardi qui a en-
levé toute la salle.
Maintenant, pour faire la part de la critique, nous
dirons que Verdi a les défauts de ses qualités, qu'il
tend un peu trop à abuser de la force et de l'unisson;
que, parfois, le désir louable d'être concis le conduit
à être écourté, enfin qu'il lui arrive de temps à au-
tre de tomber dans les formules banales de l'école
italienne.
Si l'on en excepte quelques instans de mollesse de
la part des chœurs, l'exécution a été parfaite ; Du-
prez s'est montré admirable de talent et de passion;
Alizard a eu de nombreuses occasions de déployer sa
belle voix; Mme Julian Van-Gelder a débuté avec
un éclat qui la place tout d'abord au premier rang.
La mise en scène est splendide ; nous citerons sur-
tout le défilé de l'armée des croisés, avec infanterie,
LE CîlÂHlVAkL
cavalerie; musique militaire,ou les instrumens de Sax
ont fait merveille.
Bref, le compositeur, les artistes et la nouvelle ad-
ministration de l'Opéra ont acquis, dans cette soirée,
le droit de monter au Capitole et de rendre grâces
aux dieux.
LA VALSE DIPLOMATIQUE,
On ne sait pas assez que
les succès matrimoniaux de
notre diplomatie en Espa-
gne sont dus aux jambes
de M. de Glucksberg.
Non pas qu'elles soient
jolies, au contraire. Elles
sont visiblement arquées,
et dénuées de mollets....
mais le mollet ne fait rien à
l'affaire.
La jambe en cerceau fa-
vorise merveilleusement le
valseur à deux temps, et l'absence de mollet contri-
bue puissamment à la légèreté. Jamais valseur n'eut
le mollet gros ; pour le danseur je ne dis pas, du
moins s'il faut en croire ce que la tradition raconte
des entrechats de l'empire.
Or la reine d'Espagne est passionnée pour la valse
à deux temps. Elle a fait toutes sortes de proposi-
tions à M. Gellarius pour qu'il vint se fixer dans son
empire. Grand-cordon de Charles III, titre de Cas-
tille, Grandesse de-première classe, elle a tout offert
au célèbre professeur qui s'est contenté de lui ré-
pondre ces nobles paroles : « Tout pour la France
et par la France ! »
C'est alors que M. de Glucksberg a senti que,
pour assurer à son gouvernement l'influence qu'il
réclame, le moment était venu d'en découdre. Il a écrit
au ministre des affaires étrangères pour qu'un rat de
l'Opéra fût envoyé en mission secrète auprès de lui.
Le rat est choisi, on le met en " malle-poste, il arrive
à Madrid, on le loge dans l'hôtel de l'ambassade
française,et chaque jour M. de Glucksberg s'enferme
pendant quatre heures avec lui. On se servait pour
accompagnateur d'un guitariste qui jouait lés yeux
bandés, et qu'on reconduisait de même dans une
voiture, après lui avoir fait faire plusieurs détours
dans Madrid pour qu'il ne pût reconnaître son che-
min.
Ce guitariste n'a jamais su pour qui il avait guitaré.
Arqué comme il était, et favorisé d'une absence
complète de mollets, M. de Glucksberg, au bout d'un
mois, était de première force. Il allait à droite, à
gauche, au rebours, à l'envers. Bref, un beau jour,
il fit danser la reine T ° lendemain, les mariages fu-
rent officiellement s.
Isabelle voulait q fit dans son contrat que le
rappel de M. de Glucksberg deviendrait une clause de
divorce. On eut beaucoup de peine à lui faire com-
prendre l'inconvenance d'une pareille stipulation.
Il y a six mois seulement, le gouvernement n'au-
rait point osé accorder à M. de Glucksberg l'avance"
ment qu'il mérite. La reine Isabelle, au moment de
partir, l'eût fait arrêter par quatre hallebardiers •
mais prévoyant le cas, habile et rusé, ce jeune diplc!
mate de l'école de Machiavel, s'est précautionné de
remplaçans non moins arqués et non moins sans
mollets que lui.
Le personnel de l'ambassade française à Madrid
est recruté parmi les plus forts valseurs du corps di-
plomatique. L'intelligence, la naissance, la fortune
n'y font rien ; il faut savoir valser.
C'est ce qui explique le choix de M. Piscatory pour
les fonctions d'ambassadeur en Espagne. Valseurjde
première force, M. Piscatory se rouillait à Athènes
où l'on ne connaît que lapyrrique, et se laissait com-
plètement enfoncer par la politique d'Angleterre.
En Espagne les choses vont complètement changer
de face pour lui; il pourra déployer ses talens tout
à son aise. La reine Isabelle l'attend avec impatience
pour le recevoir en valse solennelle. Comme il va
couler M. Bulwer qui n'a jamais pu apprendre à
valser
LES COLOROFORMISEURS,
E ^chloroforme,
voilà un nom
bien effrayant;
mais la chose
est ravissante.
Imagi njez-
vous que l'é-
ther vient d'ê-
tre éclipsé, sa
renommée va
° se volatiliser en
une seconde.
L'élhcr !.....
peuh! rococo!
Parlez-moi du chloroforme! à la bonne heure ! Le
chloroforme a été inventé hier soir, et il était déjà
célèbre ce matin; que sera-ce quand le Charivari
en aura parlé ?
Un savant français, infiniment plus chimiste en-
core que le chimiste américain, vient d'inventer uue
liqueur qui grise instantanément.
On renifle... v'ian! l'affaire est faite.
On a qualifié ce produit chimique de chloroforme.
Je trouve qu'on aurait beaucoup mieux fait (Iciap-
peler pochardoforme.
Mais dans le premier moment on ne pense jamais
à tout.
On a déjà fait plusieurs expériences pour chloro-
formiser des malades qui n'ont pas poussé la plus lé-
gère interjection pendant qu'on pratiquait sur eux
les opérations les plus délicates de la chirurgie, telles
que coupes de cor, extirpations d'ognons, etc.
L'avantage du chloroforme sur l'éther, c'est qu'on
n'a pas besoin d'adapter au nez du patient une es-
pèce de trompe d'éléphant.
Tout le monde n'aime pas à ressembler à un élé-
phant.
Si maintenant vous voulez faire perdre connais-
sance à quelqu'un, il vous suffit de passer rapide-
ment sous les narines de ladite personne un mou-
choir parfumé de chloroforme, et crac ! le tour es
fait!
On tombe comme un sac et on ronfle comme une
toupie d'Allemagne, lesquelles entre toutes les tou-
pies ont la réputation de ronfler le plus fort.
(La suite à la 4e paye.)
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
La Valse diplomatique; Les Chloroformiseurs
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Novembre (No. 305-334), S. 1306
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg