ISlENNE.rilpV .
»sser son établi>«(
™.de très bon."S
,s Mis petits én,„
™« Heu lUndi
de vouloir Wen N
eux actions onue(ir«
^<ms donnent1^';
effets. Nous i
4e Pâte'dcaNaI^
effets. No! i/!' "*
•South-Ct^
ienir gratuitement-
toute
pour Ses
pensable »4
es petits travauS1-
tes les recettes à g"
'ans depen8e une ta
> de parfums, et" '!
e Pas à acheter "5
et gravures, se Hn„
>Mun an aux C
anches et ne coûteï
lonnement aux ay..
esent d'étrennes „ ?
KHT.placedelaBour™
;erle8. Lyon, ruestf
nts.
EABLESenC
— bas de marais et
les pour chaussures -
nouveau modèle, eitri-
îï.iers de nourrices,
!Ts et toutes sorles de
ïR bx GUIBAL.
-Montmartre, à Paria.-
de la fabrique et se m-
!ÏÏE¥EÏÏX.
. Obeut, 1,; seul qui a
'e des Maladies iés che-
age sur ce sujet, est ai'
repousser les cheveu,
ivées depuis de longues
16 fr.
cheveux, 2e édit., con-
■oyant un bon de 2 It,
te'ment, et par (apoili,
LE, 30,
ï, à Paris.
s jours, de 10 d 4 A.
DNDANCE. (Affr.)
LUNDI 20 DÉCEMBRE *847.__________- _ SEIZIÈME ANNEE. — N° 354.
—— . <» ^" »■ a ""ifflk Mà. m3> JÊk W^r5?! —-«.——
Ooreau de la rédaction et de l'administration, à Paris, HWhMÊÈ9^maÊr\ IitÎ ^b!Ml C^U° 1(M m n°UVeaU ^m en ^W188
BUE DU CROISSANT, 16 (HOTEL COLBEKT). ^M^T^ W^S^t^^SÊÊSÊBUk j = ffSC Hb OU ORAfVljttES, ET VIGNETTES SOI' DOIS.
Ifol5moi9.................... I* fr. l»fr. «dfflffi)^^3H|W^^*' W^^l"^ T>ois mols................... „ fl, 18 fr.
^mo,s...................... ::; 1lwM^SSifâS^^*^M^J^^^fe Un an....................... 60 72
0 ^ fI^^^^^^^HII^ff'"^Sl^^^^^^^p'^^^ts^^^r- Un numéro................... » SOc.
Unnuml'°............. » ■> f- '«a^i^i^^^M^ Aij!^p^lHP'*ÏB^iBLè^^^£l Les abonnemens datent des i" et 16 du chaque mois.
1,» sDonnrmrns datent des!" cl ig dc chaque mois.
Onranonne: » Lyon, ches m™« Pl.ilippe-Baudier, ^Plifllïfli MWW)ÎM 1 1\ IKlilOTi , ?" '"''ï0" Gn .',ai,'!1,('"t de, abonnemens les man-
que St-Dominiquc ; a Bordeaux, chez iL De.peeh, BHHHgif- l'iSiCTÏm BPtîSÎ tJ Y ' "° • "'' "'/ 1 '"' * T > P?8l<S'TCl 'f
1 \ Marseille, chez M. Michelet-Peyron et chez ïïXMi lIEPrïï^ ZT* ^ 7 J ? qi"
Î^Camoin, libr.; à Rouen, chez M». Watré, 31, rue W^^^X). •' ;^Rtt"M?5^ Hî2 ^nccrn«1 fT^ T .* ? 6886
Ïvieux-Palais; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- Mfê$Ù±sà52^ (franco> au Direclei,r' rue du Cro.ssau. ^6 (ancien
ikerinc: flreet;dans les bureaux des Messageries roya-
lacménéralcs, cl chez lous les libraires. -- . - ^ rigoureusement refusées.
hôtel Colbert). — Les lettres non affranchies serotf
LE CHARIVARI.
VIEUX HABITS, VIEUX PRÉSIDENT.
i. Préférable au eop
). (Eviter la contrefaçon.
i*t rue Montesquieu
lU. Bal les dimanches,
c. par cavalier.
0 bizarres capri-
ces de la fortune !
par quels chemins
divers et singu-
liers elle conduit
les hommes au
faite des dignités
et des grandeurs?
En voici un, par
exemple, dont
l'existence politi-
que, de même que
celle des reven-
deurs du marche
Ju Temple, est due uniquement aux vieilles nippes.
Nous avons nommé l'avocat Sauzet.
On dit que ce personnage a commencé jadis par
lire un fervent légitimiste ; mais nous n'en croyons
lien. Il nous semble impossible que la cravate et la
chemise de M. Sauzet aient jamais pu se rallier à un
parti qui a adopté le blanc pour emblème.
Depuis sept ou huit ans M. Sauzet est président
le la chambre; nous apprenons que, cette année
encore, le ministère le porte à cette haute fonction,et
même qu'il est décidé à en faire une question de ca-
kinet. Au premier abord cette sauzetolâtrie si exaltée,
a tenace, semble inexplicable. Depuis longtemps tout
le monde s'accorde à reconnaître que M. Sauzet n'est
««llement propre... à diriger les débats parlementai-
s, qu'il manque à la fois d'aménité et de fermeté,
!ï'il s'est toujours montré pitoyablement nul, en un
lot que c'est un Jayr présidentiel.
De plus chacun connaît ses infaillibles coliques
ioutesles fois qu'éclate un orage représentatif, ses
°flies précipitées par une petite porte de derrière.
pareil cas, au lieu de tenir tête, M. Sauzet se
'«nt le ventre.
Et pourtant le ministère d'Octobre s'attache de-
k bwb IPÏ) fï' 1115 sePi ans à M. Sauzet avec une chaleur et une
I Jbjîl™1' * >nstance inébranlables. Il faut le dire, ce n'est pas à
rmicie, qu'il tient, mais à l'habit, à cet habit eu-
, qui a successivement passé par toutes les
'«leurs, de telle sorte qu'il ne lui en reste plus au-
"ne> à cette vénérable pelure si déformée, si fripée,
f ràpée, si usée, bravant toutes les- taches. On ne
°urrait, en effet, trouver un drapeau plus complè-
fidèlement emblématique du système-
e Grenellc-Saint-Honoif.
oirées dansantes les*-
îcorée avec élégance,*
4 d'entrée : dimanches»
se sans rétribution.
ils, 07. Soirées dan;
aches, lundis et je"
cire à ca.l'hetei.i ' ((t,
rtes.de v.sdes^depu»
ircmier
verètes.
coin**
ET PEU
Docteur
, et récomi>enses
ueil, 2Ï-
•aiuites- ,
iPONDANC»-.1*'
En arborant l'habit-Sauzet à la présidence, le mi-
nistère guizotin se dispense d'un programme. C'est
comme s'il disait à la France et à l'univers : « Re-
gardez cette nippe, elle représente tout à fait notre,
politique ; notre politique a beau, comme elle, tom-
ber en lambeaux, montrer la corde, être dépourvue
de toute espèce de lustre, perdre successivement ses
paremens et ses boutons, nous ne persisterons pas
moins à nous en parer, à repousser la brosse de la
réforme et les raccommodages de l'aiguille du pro-
Tel est la signification mf%%ri -Sauzei à la tête
de la chambre. Il sert à démontrer que nous devons
nous résigner à ce que notre régime constitutionnel
reste perpétuellement dans de vilains draps.
Aux manifestations des banquets réformistes de-
mandant un retour à l'honnêteté, à la moralité, on
répond péremptoirement par l'exhibition de cette lo-
que aussi immuable que crasseuse.
Voilà véritablement où gît le mérite de M. Sauzet,
dans un vieil habit allégorique. Mais, vu les progrès
de la vétusté, ce mérite, on peut le dire, ne tient
plus qu'à un fil.
Et puisque frac et politique s'identifient, nous
nous flattons de les voir bientôt se disloquer simulta-
nément et tomber de compagnie dans la hotte.
AUTRE MÉDIATION,
Stockholm est e. >t en proie à toutes
horreurs de la guet ;ux armées y s
présence, et y lutteni uérir des placélà la
première représentatk " Lind.
Au départ du courrier, les abords du contrôle ve-
naient d'être emportés après un siège des plus meur-
triers. Mais on doutait que les assaillans pussent s'y
maintenir, privés qu'ils étaient de munitions et de
grosse artillerie.
Le jour de la première représentation de Jenny
Lind,une partie de la population s'était rendue tam-
bour battant, mèche allumée, sur la place du Grand-
Théâtre. Le bivouac étant établi,les troupes s'étaient
fortifiées ; des barricades avaient été établies dans les
rues avoisinantes, on avait creusé des fossés et élevé
des chevaux de frise pour empêcher la cavalerie d'a-
vancer. Une batterie de six pièces de canon défen-
dait l'entrée du contrôle.
L'autre partie de la population n'avait pas tardé à
prendre les armes, et à s'avancer pour tâcher de
s'emparer du contrôle. A dix heures, trois barrica-
des avaient été successivement emportées. Les deux
armées se trouvaient en présence. On engagea le
combat à la baïonnette.
Les assaillans furent repoussés. Ils comprirent
alors qu'il fallait faire un siège en règle. La tranchée
fut ouverte. Le général en chef manda les vioio
et fit les préparatifs nécessaires pour l'assaut.
Pendant que tout cela se passait sur la place
Grand-Théâtre, l'anarchie régnait dans le reste d
cité. Des voisins se méfiant de leurs voisins et i
gnant d'être devancés par eux à l'ouverture de
reaux, se tendaient mutuellement des piège
s'empêcher d'arriver. Des cordes traîtreusemer
dues devant des portes firent briser des mil
crânes sur le pavé. Des neveux parricides ne t
rent pas de prendre leurs oncles dans des pi
loup; d'autres mêlèrent des poudres néfastes da
boisson de leurs proches et de leurs amis, et les
tinrent au logis par des coliques factices.
Cependant les violons étant arrivés, le génér.
donna le signal de l'assaut. Alors on vit de part et
d'autre des prodiges de force et de courage. Les
deux porte-drapeaux des deux armées se défièrent en
combat singulier : l'un des drapeaux était rouge e
portait l'effigie de Jenny Lind, l'autre était bleu
avec cette devise : Moriamcii pro kege nostro Jen-
ny Lind!
dans la journée, le contrôle a été pris et
premiers occupans chassés une dernière
retirés pour aller chercher des secours;
rs épuisés par la lutte n'auraient peut-
être pu^Jrjuïfemr de nouveaux combats.
4\Ài la situation, lorsque .ïenny Lind a par-
»sser son établi>«(
™.de très bon."S
,s Mis petits én,„
™« Heu lUndi
de vouloir Wen N
eux actions onue(ir«
^<ms donnent1^';
effets. Nous i
4e Pâte'dcaNaI^
effets. No! i/!' "*
•South-Ct^
ienir gratuitement-
toute
pour Ses
pensable »4
es petits travauS1-
tes les recettes à g"
'ans depen8e une ta
> de parfums, et" '!
e Pas à acheter "5
et gravures, se Hn„
>Mun an aux C
anches et ne coûteï
lonnement aux ay..
esent d'étrennes „ ?
KHT.placedelaBour™
;erle8. Lyon, ruestf
nts.
EABLESenC
— bas de marais et
les pour chaussures -
nouveau modèle, eitri-
îï.iers de nourrices,
!Ts et toutes sorles de
ïR bx GUIBAL.
-Montmartre, à Paria.-
de la fabrique et se m-
!ÏÏE¥EÏÏX.
. Obeut, 1,; seul qui a
'e des Maladies iés che-
age sur ce sujet, est ai'
repousser les cheveu,
ivées depuis de longues
16 fr.
cheveux, 2e édit., con-
■oyant un bon de 2 It,
te'ment, et par (apoili,
LE, 30,
ï, à Paris.
s jours, de 10 d 4 A.
DNDANCE. (Affr.)
LUNDI 20 DÉCEMBRE *847.__________- _ SEIZIÈME ANNEE. — N° 354.
—— . <» ^" »■ a ""ifflk Mà. m3> JÊk W^r5?! —-«.——
Ooreau de la rédaction et de l'administration, à Paris, HWhMÊÈ9^maÊr\ IitÎ ^b!Ml C^U° 1(M m n°UVeaU ^m en ^W188
BUE DU CROISSANT, 16 (HOTEL COLBEKT). ^M^T^ W^S^t^^SÊÊSÊBUk j = ffSC Hb OU ORAfVljttES, ET VIGNETTES SOI' DOIS.
Ifol5moi9.................... I* fr. l»fr. «dfflffi)^^3H|W^^*' W^^l"^ T>ois mols................... „ fl, 18 fr.
^mo,s...................... ::; 1lwM^SSifâS^^*^M^J^^^fe Un an....................... 60 72
0 ^ fI^^^^^^^HII^ff'"^Sl^^^^^^^p'^^^ts^^^r- Un numéro................... » SOc.
Unnuml'°............. » ■> f- '«a^i^i^^^M^ Aij!^p^lHP'*ÏB^iBLè^^^£l Les abonnemens datent des i" et 16 du chaque mois.
1,» sDonnrmrns datent des!" cl ig dc chaque mois.
Onranonne: » Lyon, ches m™« Pl.ilippe-Baudier, ^Plifllïfli MWW)ÎM 1 1\ IKlilOTi , ?" '"''ï0" Gn .',ai,'!1,('"t de, abonnemens les man-
que St-Dominiquc ; a Bordeaux, chez iL De.peeh, BHHHgif- l'iSiCTÏm BPtîSÎ tJ Y ' "° • "'' "'/ 1 '"' * T > P?8l<S'TCl 'f
1 \ Marseille, chez M. Michelet-Peyron et chez ïïXMi lIEPrïï^ ZT* ^ 7 J ? qi"
Î^Camoin, libr.; à Rouen, chez M». Watré, 31, rue W^^^X). •' ;^Rtt"M?5^ Hî2 ^nccrn«1 fT^ T .* ? 6886
Ïvieux-Palais; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- Mfê$Ù±sà52^ (franco> au Direclei,r' rue du Cro.ssau. ^6 (ancien
ikerinc: flreet;dans les bureaux des Messageries roya-
lacménéralcs, cl chez lous les libraires. -- . - ^ rigoureusement refusées.
hôtel Colbert). — Les lettres non affranchies serotf
LE CHARIVARI.
VIEUX HABITS, VIEUX PRÉSIDENT.
i. Préférable au eop
). (Eviter la contrefaçon.
i*t rue Montesquieu
lU. Bal les dimanches,
c. par cavalier.
0 bizarres capri-
ces de la fortune !
par quels chemins
divers et singu-
liers elle conduit
les hommes au
faite des dignités
et des grandeurs?
En voici un, par
exemple, dont
l'existence politi-
que, de même que
celle des reven-
deurs du marche
Ju Temple, est due uniquement aux vieilles nippes.
Nous avons nommé l'avocat Sauzet.
On dit que ce personnage a commencé jadis par
lire un fervent légitimiste ; mais nous n'en croyons
lien. Il nous semble impossible que la cravate et la
chemise de M. Sauzet aient jamais pu se rallier à un
parti qui a adopté le blanc pour emblème.
Depuis sept ou huit ans M. Sauzet est président
le la chambre; nous apprenons que, cette année
encore, le ministère le porte à cette haute fonction,et
même qu'il est décidé à en faire une question de ca-
kinet. Au premier abord cette sauzetolâtrie si exaltée,
a tenace, semble inexplicable. Depuis longtemps tout
le monde s'accorde à reconnaître que M. Sauzet n'est
««llement propre... à diriger les débats parlementai-
s, qu'il manque à la fois d'aménité et de fermeté,
!ï'il s'est toujours montré pitoyablement nul, en un
lot que c'est un Jayr présidentiel.
De plus chacun connaît ses infaillibles coliques
ioutesles fois qu'éclate un orage représentatif, ses
°flies précipitées par une petite porte de derrière.
pareil cas, au lieu de tenir tête, M. Sauzet se
'«nt le ventre.
Et pourtant le ministère d'Octobre s'attache de-
k bwb IPÏ) fï' 1115 sePi ans à M. Sauzet avec une chaleur et une
I Jbjîl™1' * >nstance inébranlables. Il faut le dire, ce n'est pas à
rmicie, qu'il tient, mais à l'habit, à cet habit eu-
, qui a successivement passé par toutes les
'«leurs, de telle sorte qu'il ne lui en reste plus au-
"ne> à cette vénérable pelure si déformée, si fripée,
f ràpée, si usée, bravant toutes les- taches. On ne
°urrait, en effet, trouver un drapeau plus complè-
fidèlement emblématique du système-
e Grenellc-Saint-Honoif.
oirées dansantes les*-
îcorée avec élégance,*
4 d'entrée : dimanches»
se sans rétribution.
ils, 07. Soirées dan;
aches, lundis et je"
cire à ca.l'hetei.i ' ((t,
rtes.de v.sdes^depu»
ircmier
verètes.
coin**
ET PEU
Docteur
, et récomi>enses
ueil, 2Ï-
•aiuites- ,
iPONDANC»-.1*'
En arborant l'habit-Sauzet à la présidence, le mi-
nistère guizotin se dispense d'un programme. C'est
comme s'il disait à la France et à l'univers : « Re-
gardez cette nippe, elle représente tout à fait notre,
politique ; notre politique a beau, comme elle, tom-
ber en lambeaux, montrer la corde, être dépourvue
de toute espèce de lustre, perdre successivement ses
paremens et ses boutons, nous ne persisterons pas
moins à nous en parer, à repousser la brosse de la
réforme et les raccommodages de l'aiguille du pro-
Tel est la signification mf%%ri -Sauzei à la tête
de la chambre. Il sert à démontrer que nous devons
nous résigner à ce que notre régime constitutionnel
reste perpétuellement dans de vilains draps.
Aux manifestations des banquets réformistes de-
mandant un retour à l'honnêteté, à la moralité, on
répond péremptoirement par l'exhibition de cette lo-
que aussi immuable que crasseuse.
Voilà véritablement où gît le mérite de M. Sauzet,
dans un vieil habit allégorique. Mais, vu les progrès
de la vétusté, ce mérite, on peut le dire, ne tient
plus qu'à un fil.
Et puisque frac et politique s'identifient, nous
nous flattons de les voir bientôt se disloquer simulta-
nément et tomber de compagnie dans la hotte.
AUTRE MÉDIATION,
Stockholm est e. >t en proie à toutes
horreurs de la guet ;ux armées y s
présence, et y lutteni uérir des placélà la
première représentatk " Lind.
Au départ du courrier, les abords du contrôle ve-
naient d'être emportés après un siège des plus meur-
triers. Mais on doutait que les assaillans pussent s'y
maintenir, privés qu'ils étaient de munitions et de
grosse artillerie.
Le jour de la première représentation de Jenny
Lind,une partie de la population s'était rendue tam-
bour battant, mèche allumée, sur la place du Grand-
Théâtre. Le bivouac étant établi,les troupes s'étaient
fortifiées ; des barricades avaient été établies dans les
rues avoisinantes, on avait creusé des fossés et élevé
des chevaux de frise pour empêcher la cavalerie d'a-
vancer. Une batterie de six pièces de canon défen-
dait l'entrée du contrôle.
L'autre partie de la population n'avait pas tardé à
prendre les armes, et à s'avancer pour tâcher de
s'emparer du contrôle. A dix heures, trois barrica-
des avaient été successivement emportées. Les deux
armées se trouvaient en présence. On engagea le
combat à la baïonnette.
Les assaillans furent repoussés. Ils comprirent
alors qu'il fallait faire un siège en règle. La tranchée
fut ouverte. Le général en chef manda les vioio
et fit les préparatifs nécessaires pour l'assaut.
Pendant que tout cela se passait sur la place
Grand-Théâtre, l'anarchie régnait dans le reste d
cité. Des voisins se méfiant de leurs voisins et i
gnant d'être devancés par eux à l'ouverture de
reaux, se tendaient mutuellement des piège
s'empêcher d'arriver. Des cordes traîtreusemer
dues devant des portes firent briser des mil
crânes sur le pavé. Des neveux parricides ne t
rent pas de prendre leurs oncles dans des pi
loup; d'autres mêlèrent des poudres néfastes da
boisson de leurs proches et de leurs amis, et les
tinrent au logis par des coliques factices.
Cependant les violons étant arrivés, le génér.
donna le signal de l'assaut. Alors on vit de part et
d'autre des prodiges de force et de courage. Les
deux porte-drapeaux des deux armées se défièrent en
combat singulier : l'un des drapeaux était rouge e
portait l'effigie de Jenny Lind, l'autre était bleu
avec cette devise : Moriamcii pro kege nostro Jen-
ny Lind!
dans la journée, le contrôle a été pris et
premiers occupans chassés une dernière
retirés pour aller chercher des secours;
rs épuisés par la lutte n'auraient peut-
être pu^Jrjuïfemr de nouveaux combats.
4\Ài la situation, lorsque .ïenny Lind a par-
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Vieux habits, vieux président; Autre médiation
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Décembre (No. 335-365), S. 1393
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg