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https://doi.org/10.11588/diglit.3234#0042
VOYAGE PITTORESQUE
D E
LA SICILE.
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CHAPITRE TREIZIÈME.
SUITE
DE LA DESCRIPTION DE SYRACUSE.
SES TOMBEAUX, SES CATACOMBES.
GROTTES ET VALLÉE D'ISPICA.
Retour a MESSINE par AUGUSTA, LENTINI,
CATANA, &c.
APRÈS avoir parcouru en entier le Fauxbourg de l'ancienne Syracuse, appelle
YAchradiney nous passâmes à celui de Tïcha ou Tkhé, qui étoit au-desïus. L'on
ne découvre dans toute cette partie de la Ville antique que quelques indications
de Tes anciennes rues tortueuses &: étroites, mais faciles encore à dillinguer aux
es due les roues des chars ont autrefois formées dans le Rocher même : on
les appercoit, ces traces, creusées dans quelques endroits jusqu à sîx pouces de
profondeur. .
Ce Rocher qui faisoit presque toujours la première assïse des murailles, donne
cà & là quelques indications du plan des maisons antiques ; il paroît qu'elles
étoient toutes fort petites, posées à crû sur la Roche, Se sans aucunes fondions
ni substructions : l'on diroit que le temps en a dévoré les pierres, car Ion ne
voit plus dans toute cette partie de Syracuse qu'une Roche toute nue , & il
seroit impossible de deviner qu'il y ait jamais existé une Ville, si l'on n'appercevoit
de distance en distance des restes d'Aqueducs qui avoient été construits &C
■ ' sous terre ; plusieurs de ces Aqueducs conduisent encore l'eau assez
abondamment, après l'avoir amenée de trois lieues de distance.
Fol. IF. Hhhh
D E
LA SICILE.
—swff^-*-T%itf(r-™---^Mtlr------viâittr*1—***i***------^wj^-------^wt*------'»»*«**-------«war-"*
CHAPITRE TREIZIÈME.
SUITE
DE LA DESCRIPTION DE SYRACUSE.
SES TOMBEAUX, SES CATACOMBES.
GROTTES ET VALLÉE D'ISPICA.
Retour a MESSINE par AUGUSTA, LENTINI,
CATANA, &c.
APRÈS avoir parcouru en entier le Fauxbourg de l'ancienne Syracuse, appelle
YAchradiney nous passâmes à celui de Tïcha ou Tkhé, qui étoit au-desïus. L'on
ne découvre dans toute cette partie de la Ville antique que quelques indications
de Tes anciennes rues tortueuses &: étroites, mais faciles encore à dillinguer aux
es due les roues des chars ont autrefois formées dans le Rocher même : on
les appercoit, ces traces, creusées dans quelques endroits jusqu à sîx pouces de
profondeur. .
Ce Rocher qui faisoit presque toujours la première assïse des murailles, donne
cà & là quelques indications du plan des maisons antiques ; il paroît qu'elles
étoient toutes fort petites, posées à crû sur la Roche, Se sans aucunes fondions
ni substructions : l'on diroit que le temps en a dévoré les pierres, car Ion ne
voit plus dans toute cette partie de Syracuse qu'une Roche toute nue , & il
seroit impossible de deviner qu'il y ait jamais existé une Ville, si l'on n'appercevoit
de distance en distance des restes d'Aqueducs qui avoient été construits &C
■ ' sous terre ; plusieurs de ces Aqueducs conduisent encore l'eau assez
abondamment, après l'avoir amenée de trois lieues de distance.
Fol. IF. Hhhh