Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Archives alsaciennes d'histoire de l'art — 6.1927

DOI Artikel:
Walter, Joseph: Miscellanées de la cathédrale de Strasbourg
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.62602#0035
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
MISCELLANEES DE LA CATHEDRALE
DE STRASBOURG
par JOS. WALTER
I. LE MIRACLE DE LA CEINTURE DE LA VIERGE
AU PORTAIL SUD
NOMBREUX, trop nombreux sont les commentaires consacres ä l’art et
ä l’iconographie du portail gemine du transept sud. Ce portail etonnant
offre un extreme interet ä l’archeologue, ä l’iconographe, et l’esthete y re-
vendique egalement une large part.
II ne semble que trop naturel pour qui veut s’occuper de cette partie de
la cathedrale, d’essayer de reconstituer l’ancien aspect dans son etat le plus
complet possible et d’examiner de plus pres les restaurations subsequentes
surtout par rapport ä leur fidelite.
Tout le monde connait la gravure de ce portail d’IsAAC Brunn (planche 6
de l’ouvrage d’Oseas Schad aeus, Summum argentoratensium templum 1617).
Cette gravure donne-t-elle l’ensemble integral de l’etat primitif du xme
siecle? Question angoissante pour qui veut resoudre et commenter l’admi-
rable synthese de sculptures du bas et des verrieres du haut !
L’absence depuis la Revolution des douze apotres est certainement re-
grettable, mais il est permis de se demander s’ils etaient vraiment contem-
porains ou du meme atelier que les autres sculptures. Les restes qui nous
sont conserves au rnusee de l’CEuvre Notre-Dame sont d’une facture sen-
siblement inferieure, contre laquelle l’inscription aussi fameuse que preten-
tieuse de Sabine forme un singulier contraste. Ces douze apotres, etaient-ils
primitivement destines ä cette place? Pour les poser dans les piedroits du
portail il fallait supprimer les colonnes annelees anterieures, dedoubler les
socles, ce qui semble une composition bien etrange pour cette epoque de
principes si clairs et reflechis *. La restauration au commencement du xixe
siecle comportait specialement les deux linteaux. Le sculpteur Malade a
essaye en 1811 de s’inspirer de la gravure de Brunn, mais il est reste, tant

1 Voy. aussi la recente discussion entre MM. O. Schmitt et H. Jantzen dans : Oberrheinische
Kunst. 1926, Heft 2, p. 82 ff. : Die Querschiff-Portale des Str. M. und der Ekklesiameister.
 
Annotationen