DOI Heft:
No 641 (28 Février 1887)
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2Ge Année
L'ART POUR TOUS
N° 641
XVIIIe SIÈCLE — orfèvrerie françâise TROIS FLAMBEAUX
(louis xvi) Bronze doré
par ch. delafosse
(Du Cabinet d'Estampes du Musée Reiber)
5528 5529
En matière d'art, et au point de vue du développement
du goût, rien n'est instructif comme la comparaison d'ob-
jets semblables, destinés aux mômes usages et traités d'une
façon différente, soit par l'effet des variations des styles et
des époques, soit par la fantaisie de l'artiste qui sait diver-
sifier ses compositions. Ces trois chandeliers en sont un
exemple. Il suffit de placer en regard de cette planche celle
publiée dans notre 25» Année (n° 2567), pour reconnaître
immédiatement des qualités de légèreté, provenant, au
n° 5340, de l'évidement des consoles; d'élégance (5339), ré-
sultant de l'allongement des trois consoles réunies paroles
guirlandes à jour; de fermeté, dues aux proportions un peu
ramassées des n<" 5528, 5529, ci-dessus. Le n° 5527 est plus
dégagé : c'est un vase en forme d'urne, avec chutes de
guirlandes, reposant sur un dé carré avec rosaces, et que
supportent des dauphins dont les queues s'enlacent symé-
triquement. Au 5528 c'est un trophée militaire dont le socle
est formé d'un groupement de casques, de faisceaux et de
boulets ramés; sur le fût de la colonne cannelée, une bague
en relief avec médaillon ; le 5529 forme un petit monument
très simple : un vase reposant sur un piédouche. Tous les
plans de ces chandeliers sont triangulaires, et la compa-
raison des places qu'occupe, dans ces six compositions, la
guirlande obligée, offrira au lecteur un exercice intéressant,
2664.
L'ART POUR TOUS
N° 641
XVIIIe SIÈCLE — orfèvrerie françâise TROIS FLAMBEAUX
(louis xvi) Bronze doré
par ch. delafosse
(Du Cabinet d'Estampes du Musée Reiber)
5528 5529
En matière d'art, et au point de vue du développement
du goût, rien n'est instructif comme la comparaison d'ob-
jets semblables, destinés aux mômes usages et traités d'une
façon différente, soit par l'effet des variations des styles et
des époques, soit par la fantaisie de l'artiste qui sait diver-
sifier ses compositions. Ces trois chandeliers en sont un
exemple. Il suffit de placer en regard de cette planche celle
publiée dans notre 25» Année (n° 2567), pour reconnaître
immédiatement des qualités de légèreté, provenant, au
n° 5340, de l'évidement des consoles; d'élégance (5339), ré-
sultant de l'allongement des trois consoles réunies paroles
guirlandes à jour; de fermeté, dues aux proportions un peu
ramassées des n<" 5528, 5529, ci-dessus. Le n° 5527 est plus
dégagé : c'est un vase en forme d'urne, avec chutes de
guirlandes, reposant sur un dé carré avec rosaces, et que
supportent des dauphins dont les queues s'enlacent symé-
triquement. Au 5528 c'est un trophée militaire dont le socle
est formé d'un groupement de casques, de faisceaux et de
boulets ramés; sur le fût de la colonne cannelée, une bague
en relief avec médaillon ; le 5529 forme un petit monument
très simple : un vase reposant sur un piédouche. Tous les
plans de ces chandeliers sont triangulaires, et la compa-
raison des places qu'occupe, dans ces six compositions, la
guirlande obligée, offrira au lecteur un exercice intéressant,
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