DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.17122#0019
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
3
la méthode avec laquelle nous avons tenu à procéder et qui
a consisté à laisser de côté, non sans regret parfois, les édi-
fices plus ou moins distants de notre centre d'opérations.
Si l'enthousiasme provoqué par les résultats des fouilles
de la nouvelle Pompéï a déjà motivé l'apparition d'un certain
nombre de guides, de brochures bien souvent fantaisistes et
ne reposant que sur des études trop peu scrupuleuses ', il
est, toutefois, du plus haut intérêt de consulter les excellents
travaux épigraphiqucs de Masqueray, l'un des continuateurs
de Léon Renier, les savantes descriptions de M. Gaston
Boissier2, enfin, la belle publication de MM. E. Bœswillwald
et R. Cagnat3, sans compter les recherches personnelles de
cet éminent professeur dont la haute valeur est au-dessus de
toute discussion.
Dans notre conférence 1 sur Tébessa, Lambèse, Tinujad,
nous avons eu déjà l'occasion de jeter une vue d'ensemble
sur les trois plus belles ruines de l'Aurès. Après l'étude
détaillée des splendides restes de l'antique Théveste, nous
avons entrepris celle des fouilles de la Pompéï africaine,
ayant pour objectif de compléter par des données techniques
les travaux plus spécialement consacrés à la science épigra-
phique. Notre tâche était tellement intéressante que nous
n avons pas hésité à y consacrer toutes nos forces et le meil-
leur de notre temps, à l'instar de notre regretté prédécesseur
Duthoit, dont la mort prématurée a privé l'art et la science
d'un de ses plus éclairés serviteurs 5.
I erreurs contenues dans ces publications, nous djj^
qui consiste à désigner sous le nom de Salomon le Kféralb^to&^n
successeur de Belisaire en Afrique; on ne doit pas davantage P«^repO^
un palais, la basilique chrétienne dite de Grégoire ; le nom «^^J^on.
est Thaniugadi et Lu pas Thamugas, etc.. sans parler des J^^OM
erronées d'inscriptions, des fausses indications de natures des .
des confusions dans les destinations des monuments, des méprises
de certaines dispositions, etc., etc... . lp iw
2. M. G. Boissier qui, l'un des premiers, visita nos ruines, a consacre u
belles pages à Timgad dans VAfrique romaine (Lib. Hachette et w )•
3. Publiée en 10 livraisons, avec un grand nombre de dessins et de planches
(Paris, Ernest Leroux). .
4. Illustrée eu phototypie et publiée par MM. Berthaud frères.
5. C'est à II. E. Duthoit, uu des plus distingués élèves de Mollct-lc-Du
3
la méthode avec laquelle nous avons tenu à procéder et qui
a consisté à laisser de côté, non sans regret parfois, les édi-
fices plus ou moins distants de notre centre d'opérations.
Si l'enthousiasme provoqué par les résultats des fouilles
de la nouvelle Pompéï a déjà motivé l'apparition d'un certain
nombre de guides, de brochures bien souvent fantaisistes et
ne reposant que sur des études trop peu scrupuleuses ', il
est, toutefois, du plus haut intérêt de consulter les excellents
travaux épigraphiqucs de Masqueray, l'un des continuateurs
de Léon Renier, les savantes descriptions de M. Gaston
Boissier2, enfin, la belle publication de MM. E. Bœswillwald
et R. Cagnat3, sans compter les recherches personnelles de
cet éminent professeur dont la haute valeur est au-dessus de
toute discussion.
Dans notre conférence 1 sur Tébessa, Lambèse, Tinujad,
nous avons eu déjà l'occasion de jeter une vue d'ensemble
sur les trois plus belles ruines de l'Aurès. Après l'étude
détaillée des splendides restes de l'antique Théveste, nous
avons entrepris celle des fouilles de la Pompéï africaine,
ayant pour objectif de compléter par des données techniques
les travaux plus spécialement consacrés à la science épigra-
phique. Notre tâche était tellement intéressante que nous
n avons pas hésité à y consacrer toutes nos forces et le meil-
leur de notre temps, à l'instar de notre regretté prédécesseur
Duthoit, dont la mort prématurée a privé l'art et la science
d'un de ses plus éclairés serviteurs 5.
I erreurs contenues dans ces publications, nous djj^
qui consiste à désigner sous le nom de Salomon le Kféralb^to&^n
successeur de Belisaire en Afrique; on ne doit pas davantage P«^repO^
un palais, la basilique chrétienne dite de Grégoire ; le nom «^^J^on.
est Thaniugadi et Lu pas Thamugas, etc.. sans parler des J^^OM
erronées d'inscriptions, des fausses indications de natures des .
des confusions dans les destinations des monuments, des méprises
de certaines dispositions, etc., etc... . lp iw
2. M. G. Boissier qui, l'un des premiers, visita nos ruines, a consacre u
belles pages à Timgad dans VAfrique romaine (Lib. Hachette et w )•
3. Publiée en 10 livraisons, avec un grand nombre de dessins et de planches
(Paris, Ernest Leroux). .
4. Illustrée eu phototypie et publiée par MM. Berthaud frères.
5. C'est à II. E. Duthoit, uu des plus distingués élèves de Mollct-lc-Du